1984

La présidence Mitterrand et la destruction du peuple

La présidence Mitterrand et la destruction du peuple

 

Par la Rédaction du Blog A LUPUS

Pour gouverner, il faut d’abord changer le sens des mots. Après on peut remplacer les gens.

 

Depuis 1984, une gauche libérale-libertaire aux affaires domine le paysage politique et culturel et enfonce le petit peuple dans des termes féroces. On a cité Thierry Pfister et sa lettre ouverte, on recommandera aussi le très effrayant pamphlet de Guy Hocquenghem qui en 1987 expliquait – Houellebecq le refera –  cette conjonction des forces du marché et de la subversion/dérision. La page de gauche des magazines pour recommander un lobby ou une intervention en Afghanistan, la page de droite pour vendre du Vuitton. Habitué à être ainsi traité, le cerveau humain n’a plus rien d’humain et devient cette mécanique-canal humanitaire à réagir fluo et à consommer bio.

Jean-Claude Michéa a récemment rappelé ce qui s’est passé après le virage au centre de Mitterrand. Le sociétal allait remplacer le social. On l’écoute :

« Plus personne n’ignore, en effet, que c’est bien François Mitterrand lui-même (avec la complicité, entre autres, de l’économiste libéral Jacques Attali et de son homme à tout faire de l’époque Jean-Louis Bianco) qui, en 1984, a délibérément organisé depuis l’Elysée (quelques mois seulement, par conséquent, après le fameux “tournant libéral” de 1983) le lancement et le financement de SOS-Racisme, un mouvement “citoyen” officiellement “spontané” (et d’ailleurs aussitôt présenté et encensé comme tel dans le monde du showbiz et des grands médias) mais dont la mission première était en réalité de détourner les fractions de la jeunesse étudiante et lycéenne que ce ralliement au capitalisme auraient pu déstabiliser vers un combat de substitution suffisamment plausible et honorable à leurs yeux. »

La farce sociétale se met encore en place, alors on peut taxer le pauvre et puis le remplacer. Insulté et ringard, ce beauf n’est plus digne de l’attente de nos grands commentateurs. Nota : pour imaginer la jeunesse  française d’avant l’ère Mitterrand, découvrez le rebelle de Gérard Blain.

Michéa encore :

« Combat de substitution “antiraciste”, “antifasciste” et (l’adjectif se généralise à l’époque) “citoyen”, qui présentait de surcroît l’avantage non négligeable, pour Mitterrand et son entourage, d’acclimater en douceur cette jeunesse au nouvel imaginaire No Border et No limit du capitalisme néolibéral (et c’est, bien entendu, en référence à ce type de mouvement “citoyen” que Guy Debord ironisait, dans l’une de ses dernières lettres, sur ces « actuels moutons de l’intelligentsia qui ne connaissent plus que trois crimes inadmissibles, à l’exclusion de tout le reste: racisme, anti-modernisme, homophobie »). »

Il était alors important pour le capital, qui avait eu peur pendant plus de cent ans, de se montrer branché/progressiste, et de rejeter le prolétaire promu homme de la rue dans les poubelles de l’histoire – avec la complicité achetée/enthousiaste de tous les médias. Rappelons pour les plus jeunes de nos antisystèmes que les communistes quittèrent le bateau ivre de la présidence Mitterrand en 1984 ; et que dans 1984 justement, le ministère de la vérité s’abrite dans une… pyramide.

EN BANDE SON :

5 réponses »

  1. La gauche sait parfaitement ce qu’elle fait quand elle milite pour l’importation de millions et de millions d’immigrés.
    Dans l’histoire, elle a toujours cherché à verser le sang du peuple, tel est son carburant et son internationalisme la pousse d’instinct à haïr le peuple autochtone et sa culture.
    Dans sa lutte pour détruire le monde ancien afin de s’émanciper de toute obligation de solidarité vis-à-vis du peuple, elle a trouvé dans l’immigration du tiers-monde des supplétifs naturels pour l’aider dans sa guerre civile et raciale.
    Elle ne peut pas assumer cette soif cynique de guerre civile pour faire table rase, au risque de passer pour un accélérateur de crises sociales aux yeux de l’opinion.
    L’argument antiraciste lui sert donc à maquiller ses intentions tout en continuant d’acheminer de nouvelles troupes hostiles aux autochtones.
    La gauche aura d’autant plus de mal à faire pleurer dans les chaumières sur le sort de l’envahisseur que son silence complice sera dénoncé face aux crimes commis contre les Blancs.

  2. @zelectron
    @Martelus
    Pour ma part je ne parlerais pas de « gauche » mais de « république ». C’est elle qui fait table rase du passé. N’oublions pas qu’elle a commencé sa « carrière » dans le sang, par le massacre de dizaines de milliers de français de Vendée et qu’elle a inspiré de sinistres révolutions et de terribles « massacreurs » du peuple tels que Lénine…
    L’artificiel clivage droite/gauche est une invention pour faire croire au bon peuple qu’il est dans un régime démocratique de liberté, d’égalité et de fraternité et que son petit bulletin de vote lui permet de « changer » les choses. Il n’y a aucune différence entre un politique de « gauche », de « droite » ou « autre » . Ils font tous allégeance à cette république de lâches!

    • A telle enseigne qu’on dit même que la révolution française est ‘créditée » du génocide brittano-vendéen ~400 000 morts et de l’invention des 1ers fours crématoires.

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