1984

« Décidément, on n’est pas blanc innocemment » : nous voilà prévenus !

« Décidément, on n’est pas blanc innocemment » : nous voilà prévenus !

« La fonction suprême de l’homme d’État est de protéger la société des maux prévisibles. » — Enoch Powell, Discours des fleuves de sang (20 avril 1968)

mars 20, 2020 LE ROUSCAILLEUR

Curieusement, les médias nous montrent que le confinement est bien respecté dans les quartiers des villes habituellement les plus fréquentés. Ben oui, le citoyen lambda respecte l’autorité, rien d’étonnant et ce n’est pas en nous montrant quelques récalcitrants bien blancs qu’ils vont pouvoir continuer à enfoncer des portes ouvertes alors que ça brûle dans la pièce à côté. Pour l’instant, on sent l’omerta bienveillante : pas d’amalgame, pas d’huile sur le feu. Et tant pis pour les forces de l’ordre, impuissantes comme jamais : ceux qui refusent le confinement et ne paieront jamais les amendes, on les enferme ? Même plus possible, trop confinées les cellules. Aucun moyen réel de faire appliquer la règle. Le roi est nu et, en plus, il fait froid ! Encore quelques jours et l’actualité des banlieues sera tellement chaude qu’elle s’invitera toute seule au 20h. Pour l’instant, il faut chercher un peu mais les pépites sont là : 

Heureusement, pour faire rigoler le confiné, nous avons « Médiapart » et ses Goebbels de l’antiracisme. Avec le virus, ils se lâchent. En vertu du principe léniniste que la meilleure défense, c’est l’attaque, les voilà déjà en train de dénoncer ceux qui dénoncent le manque de respect du confinement dans les banlieues : pour l’instant, à part la droite de la droite, y a pas grand monde mais ce n’est pas grave, mieux vaut prévenir que guérir ! La palme au merveilleux Yvan Najiels qui, dans son article du 18 mars, titre : « Sur la morgue raciste à propos du confinement dans les quartiers populaires ». Il est donc « hautain, méprisant et raciste » de s’indigner de l’incapacité des « jeunes » des « quartiers » à vivre ensemble et à respecter les autres ?

Evidemment, tout est de notre faute et même mieux : en vouloir à ces jeunes qui ne sont responsables de rien, c’est oublier l’immense culpabilité qui pèse sur nos épaules. Ah, bon : dans les banlieues des pays musulmans, les « jeunes » sont mieux traités ? Ce Savonarole du gauchisme tendance conclut son papier par une phrase à graver dans les annales : « Décidément, on n’est pas blanc innocemment ». Le commentaire est inutile : il suffit de laisser tourner en réflexion pour mesurer l’étendue du propos. Bien sûr, ça sonne comme « on n’est jamais juif innocemment » mais ça va plus loin : la haine de soi portée à un tel degré d’incandescence restera une énigme mortelle dans les manuels d’histoire de l’Occident (s’il en reste un jour). 

LE ROUSCAILLEUR

https://rouscailleur.blogspot.com/2020/03/decidement-on-nest-pas-blanc.html

EN BANDE SON :

3 réponses »

  1. Annah Arendt avait noté la puissance des constructions sociales. Dans le IIIème Reich, nul ne pouvait douter du danger que représentaient les juifs, vu l’importance des mesures déployées pour s’en protéger.
    De manière analogue, il n’était d’autant moins autorisé de douter du Réchauffement Climatique Apocalyptique que toute la politique de l’Union Européenne était construite sur ce mythe du XXème siècle. Et aujourd’hui, avec la surenchère du confinement à l’aveugle, sans dépistage, il est impossible de douter du danger du Virus, et d’entendre la très faible part qu’il a aujourd’hui sur la mortalité générale même en Italie.
    L’Eglise ne fait plus de messes, et on punit ceux qui vont à des obsèques. On voudrait interdire les embrassades envers ses propres enfants, ou l’amour. Que vaut une vie sans liberté, sans amour, sans fidélité aux morts ? Ne sacrifie-t-on pas toute humanité au nom d’un moralisme qui masque chez les chefs la panique et la peur de déchoir en étant accusé de ne pas en faire assez, poussant les États vers une surenchère permanente du bourrage de crâne destiné à affoler et des mesures toujours plus sévères ?
    L’armée dans les villes ! Mais pour tirer sur les passants et sur les jeunes attroupés au pied des immeubles ? Une guerre civile va améliorer notre situation quand notre logistique et notre organisation traîne à pourvoir aux besoins du front medical et quand la bureaucratie freine volontairement la mise en place des traitements et du dépistage de masse, alors que la Corée va beaucoup mieux que l’Italie sans confinement général ?
    L’ordre dans les banlieues, c’est comme les lits en réanimation ou les stocks de secours : c’est mieux si on y pense avant. Si ce n’est pas le cas, la fusillade fait du bien, mais ne sert à rien. Il faut faire avec toute la réalité.
    Dans la rue, avec son autorisation, on croise des gens qui à six mètres vous regardent avec hostilité et mettent des objets devant leur bouche : écharpe tenue à la main, enveloppe, et j’en passe. Ceux-là, on les regrettera pas.
    Honte à ceux qui donnaient des leçons et tremblent de peur aujourd’hui. L’espoir en sortie est comme à toute libération : que certains perdent leurs cheveux et se taisent définitivement. Ce n’est pas l’excès de richesse et de travail qui ont fait les pénuries : c’est le recul du travail dans la population, l’imprévoyance des dirigeants, les budgets de sécurité sacrifiés à la transition climatique, ou à l’aide sociale de personnes entrée clandestinement, en étant plus généreux avec eux qu’avec les étrangers travailleurs légaux, le tout au nom de grands principes de morale publique bafoués pourtant tous les jours.
    Nous aurons besoin de solidarité, de travail, de prospérité et de science pour nous organiser en cas de retour de telles situations. Nous n’aurons pas besoin de ceux qui divisent et favorisent l’isolement et la haine, comme les indigénistes racistes et les genristes sexistes. J’espère que cela sera retenu.
    Les médias aussi seront dans un bel état après avoir provoqué un effondrement collectif par leur abjecte prétention à savoir prescrire le bien en temps réel, et en ne proposant que le désorganisation et la panique.
    J’espère qu’il y aura des factures. Hulot a parlé, mais qu’est-ce qu’il a fait ? Il faudra le demander à tous les parleurs.
    de Vincent Charpin !

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