Art de la guerre monétaire et économique

Au nom du pèze, du fric et du juste prix… sans suite, jusqu’à la faim, de l’over-dose jusqu’à la méga-pause !

Au nom du pèze, du fric et du juste prix… sans suite, jusqu’à la faim.

«Il est de fait que les progrès de l’automatisme et ceux de la peur sont très étroitement liés, en ce que l’homme, pour prix d’allégements techniques, limite sa capacité de décision. Il y gagne toute sorte de commodités. Mais, en contrepartie, la perte de sa liberté ne peut que s’aggraver. La personne n’est plus dans la société comme un arbre dans la forêt ; elle ressemble au passager d’un navire rapide, qui porte le nom de Titanic, ou encore de Léviathan. Tant que le ciel demeure serein et le coup d’œil agréable, il ne remarque guère l’état de moindre liberté dans lequel il est tombé. Au contraire: l’optimisme éclate, la conscience d’une toute-puissance que procure la vitesse. Tout change lorsqu’on signale des îles qui crachent des flammes, ou des icebergs. Alors, ce n’est pas seulement la technique qui passe du confort à d’autres domaines : le manque de liberté se fait sentir, soit que triomphent les pouvoirs élémentaires, soit que des solitaires, ayant gardé leur force, exercent une autorité absolue. »

— Ernst Jünger, Traité du rebelle (ici, l’«automatisme» désigne la civilisation technique)

Il y a des maladies qui se répandent plus vite que la lumière.

Non, non, ce n’est pas encore une histoire de virus et du confinement des inutiles, c’est celle des intérêts de la dette.

Cela s’appelle l’effet ciseaux, une double lame, un coup vers le bas, ça rase bien et hop un coup vers le haut, t’enlève la peau…

C’est ce qui se passe en direct, avec la remonté des taux €franco-italien-spagnol et autres surendetter du club Med. Je baisse les taux, tu t’endettes, je reléve les taux, tu plonges en demandant une rallonge, je t’avance la mise au prix fort, tu liquides tout pour un rien, je saisie le reste.

Évidement si tu connais le petit jeux, tu as assuré tes arrières…avec du lourd, du collatéral en béton, et comme tu as vu venir le truc, tu as diversifiè tes avoirs, en dollar puisqu’il n’y a plus que ça… Non tu n’a rien vu venir, tu n’as que des Zeuro? dommage pour toi !

Parce que c’est maintenant, quand tu as tout perdu, que les prix se mettent à flamber… Double peine, effet Kiss-cool garantie,.,Ki-kouik pour tous, c’est l’État qui rince…et l’État, c’est toi.

-Allo papy, c’est quoi la dette?

-La dette, mon enfant, c’est ton héritage !

MERCI

Au nom du pèze, du fric et du juste prix… de l’over-dose jusqu’à la méga-pause !

Pour clore ce sujet et comprendre ce qui ce trame actuellement, il faut juste reprendre toutes les recettes appliquées depuis Mars 2009 :

1) too big to fail… Sauver coûte que coûte les banksters et autres instituts mégalo-financiers.
2) privatiser les profits et socialiser les pertes.
3) régler le problème de la dette avec encore plus de dettes.
4) surtout ne rien changer aux règles qui ne fonctionnent pas.
5) faire confiance aux Paradis Fiscaux et au Shadow Banking.
6) taxer tout azimut le pékin du coin pour faire du PIB à donf.
7) exploser le bilan des Banques Centrales avec la touche cmd-Print.

Voilà, c’est simple, pauvre un jour, pauvre toujours, pour les siècles à venir, en attendant de retrouver la poule aux œufs d’or… avec un coq castré, ça va sans dire !

Et roule ma poule, comme disait l’humoriste, sauf que… ZOZO est arrivé, le p’tit ZOZO avec son p’tit chapeau… Mais ça, c’est une autre histoire à la con.

MERCI

EN BANDE SON :

4 réponses »

  1. [youtube=https://www.youtube.com/watch?v=oxjGvkyPKqk&w=640&h=360]

    Sur un petit air de Stasi ..la peur EST au pouvoir chaque bon citoyen va se transformer en délateur.
    Travail aux champs en attendant les camps pour les récalcitrants.

  2. La bourse ou la vie !

    Soyons très clairs, pour ne pas crever trop vite. Après tout, c’est EUX ou NOUS !

    Avec la crise de 2007-2008, nous avons eu un problème de SOLVABILITÉ ou plutôt d’INSOLVABILITÉ bancaire qui fût réglé en mars 2009 par un arrosage de LIQUIDITÉ avec les QE 1,2 et 3 et les mesures coercitives et non conventionnelles des Banques Centrales.

    En gros les insolvables ont roulé leurs dettes, sans régler leur insolvabilité profonde, avec la bénédiction des Banques Centrales et le transfert de la responsabilité des banksters sur la populace!

    Ben Voyons ! Cool Raoul ! Là ou y a de gène y a pas de plaisir, c’est bien connu.

    Mais très vite un autre problème, maintenant devenu insurmontable, apparu ! La CONFIANCE INTER-BANCAIRE qui empêche les banques de fonctionner normalement en les obligeants de passer par les Banques Centrales qui deviennent les prêteurs en dernier ressort.

    La seul solution qui aurait du être mis en place en 2008-2009, était de sacrifier les banques et organismes financiers en faute pour préserver l’intérêt général.

    Aujourd’hui, alors que les flux financiers sont complétements sclérosés, aucune chance pour que cela s’arrange sans confrontations crapuleuses. Le problème étant devenu STRUCTUREL.

    Et que font-ils en ce moment ? Ils roulent encore les dettes et ils arrosent en liquidités ils ouvrent les vannes au lieu d’écoper ce bateau qui coule.

    Derrière cette Bérézina, nous avons quelques hauts fonctionnaires, jamais élus qui commencent à mouiller le pantalon. Il ne manquerait plus que leur manque de scrupules se transforme en génocides… C’est suffisamment clair ? parce qu’il n’y aura pas de dessins !

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