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Nicolas Bonnal : « La thérapie de choc est une redistribution. Tout sera pour le lion d’Astérix qui aux jeux du cirque bouffe tous ses compères dans l’arène. 100 dollars par chômeur, mille milliards pour Wall Street. Je ne vois donc pas d’effondrement. Ce qu’ils veulent c’est nous appauvrir et nous faire peur pour nous soumettre. Liquidation de la classe moyenne blanche fille des lumières et de l’instruction publique, retour au féodalisme via la technologie comme je l’ai expliqué dans mon livre sur internet il y a vingt ans. C’est un nouveau moyen âge que pressentait Umberto Eco dans un texte célèbre dans les années soixante. Mais c’est le moyen âge qui fait peur, pas celui qui fait rêver façon Julien l’hospitalier (celui de Flaubert bien sûr) : inégalité, disettes, croisades meurtrières, fanatisme, cruauté, épidémies, invasions, culture de la peur imposée par un clergé profiteur aux manettes, celui qu’a pu décrire Le Goff… ». Le rire chasse la peur ; or la peur c’est le pouvoir ; revoir le film de notre ami Annaud.

Strategika – On lit beaucoup d’éléments contradictoires selon les différentes sources d’information disponibles ou selon les avis des professionnels de la santé. Quelle est la réalité effective de cette pandémie selon vous ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a une réalité spectaculaire de la pandémie. La guerre n’existe que quand vous la voyez à la télé, dit De Niro dans Hommes d’influence (wag the dog). Si vous tuez dix millions de gens ici sans que la télé n’en parle, ils sont des worthless victims comme dit Chomsky. Si vous en tuez trois pékins ailleurs et que ça fait la une de CNN, tous les perroquets de la planète rappliquent en pérorant et en pétaradant. La réalité c’est ce qui est vu. Bourdieu reprenait du reste le philosophe Berkeley dans son essai sur la télé, les fameux dialogues d’Hylas et Philonous. Etre c’est être perçu. Le coronavirus d’Astérix ? Il n’y a pas plus de morts que les autres années. J’ai donné les chiffres sur mon blog. Italie, France, Amérique, tous les esprits lucides (pas plus de 10% selon l’expérience Milgram) les ont repris. Stockman est outré (2.6 chances sur cent mille de mourir pour les moins de cinquante ans à New York, et ils bloquent tout), le docteur Paul aussi. D’autres doutent, la majorité affole et gobera tout, y compris l’anéantissement de ses biens et de sa liberté. C’est du Molière, du Simplicissimus. On n’a jamais vu cela depuis les croisades pour la liberté qui aboutirent à l’établissement du stalinisme et du maoïsme sur la moitié du monde. Mais plus c’est gros plus ça passe. Il s’agit d’un coup d’Etat mondialiste basé sur la peur de mourir. On passe de la démocratie – de ce qu’il en restait – à la biocratie, comme dit maître Touati. Le domaine médical n’est pas de mon ressort, mais alors que la durée de vie diminue partout, et copieusement encore, et pas à cause de leurs grippes, on pense que l’on va devenir éternel en écoutant des prophètes boursiers autoproclamés. Tous mes amis médecins (quatre quand même) sont convaincus du bluff ou d’une fantastique exagération. On va alors parler d’hyperbole. Le style hyperbolique, qui est facile à parodier, est le plus simple à utiliser pour convaincre. Voyez Voltaire ou Cyrano. Parler de guerre contre une épidémie qui ne fait que dix mille morts, et pas cent millions, n’est pas seulement une plaisanterie, c’est une hyperbole. Porter les masques renforce ce bal masqué et ce spectacle tragi-comique. Tragique parce qu’il nous a déjà coûté la liberté (qui ne reviendra pas) et dix mille milliards. Mais pourquoi ? C’est comme dans le Dr Knock. Knock explique à son naïf collègue qu’il aurait aimé être politicien, prêtre ou financier. Avec la peur liée à ses incurables microbes (cf. le virus reviendra, vous ne guérirez pas, vous pouvez guérir puis mourir, etc.), il couche le canton et devient tout cela à la fois : le pouvoir, le pognon et le spirituel sauce Bergoglio ou Tulsa Doom (il faut toucher l’esprit, pas le corps, explique-t-il en bon machiavélien à Conan affalé). Cette épidémie est une épidémie de peur et de propagande, un virus de la peur, et la peur sert à contrôler et à faire passer des agendas toujours plus sinistres. Le choc étourdit puis les peuples sont massacrés et volés, voyez l’Irak décrit par Klein. Ou voyez opération espadon (bizarrement sorti le 11 septembre) quand l’ex-agent explique qu’il faut divertir pour agir. Il se réclame de Houdini. Debord avait dénoncé les charlatans des hôpitaux dans ses commentaires. Il vaticinait que le destin du spectacle, de la démocratie occidentale, n’était pas de finir en despotisme éclairé. Nous y sommes : c’est le chaos mondial avec la milice partout tout ça pour une épidémie qui tue un millième de la grippe dite espagnole aux origines toujours peu éclaircies. Mais comme dit un lecteur, la médecine n’est pas une science ! Alors elle est un spectacle ; mais un spectacle qui sert comme pendant la Terreur en France le totalitarisme en cours. Quand les nazis ont commencé à tuer les handicapés, ils ont invoqué la médecine. Un dernier rappel : Naomi Klein rappelle dans sa stratégie de choc que le sinistre Donald Rumsfeld travaillait avec ses labos pharmaceutiques sur des virus de la grippe. Ces types qui agissent pendant que nous maugréons ou acquiesçons vendent des remèdes et des vaccins méphitiques, nous étions calculés depuis longtemps. Le sérieux savant du dix-neuvième et du début du vingtième siècle a fait place au financier et à l’homme de spectacle qui utilise une stratégie de gourou (cf. Sachs ou Drucker) pour ébaubir la foule. Malheureusement c’est ce qui est arrivé à notre expert en chloroquine… oh, cette session masquée avec macaron…

Cette pandémie précède-t-elle un effondrement économique et systémique ?

Au sens strict elle cause une bonne dépression parce qu’on arrête tout sans raison. On peut supposer que cela ne va pas durer trop longtemps, le temps de faire peur pour faire remonter la dette et taxer les pauvres, renflouer quelques oligarques et appliquer la thérapie de choc. Question : qui voudrait tout arrêter et pourquoi ? Non, on veut juste appauvrir pour soumettre : fin du cash, explosion du chômage, petit suicide économique, vaccin obligatoire, le tout accompagné d’une hausse de 40% à Wall Street. Je ne crois pas à l’effondrement. Comme le dit Naomi Klein, qui connaissait son Aldous Huxley (mariage du Big Business et du Big Gouvernement), on siphonne l’argent de tous pour le donner aux riches dont les fortunes deviennent partout gargantuesques. Même en France les  fortunes de plus de dix milliards de dollars (luxe, mode) deviennent courantes. Les 0.1% raflent la mise (50 ou 60% du total) depuis les années 80. Ces années Reagan et Mitterrand qui furent celles de ma jeunesse furent celles de la fin officielle du monde moderne, comme je l’ai expliqué dans ma lettre ouverte à  la vieille race blanche. Fukuyama et Debord peuvent en témoigner, sans oublier Gilles Chatelet (vivre et penser comme des porcs). Les milliardaires utilisent le marxisme culturel et sociétal (féminisme, genre, antiracisme, multiculturalisme) pour rafler la mise. Bill Gates est présenté comme philanthrope alors qu’il veut en bon control freak techno-messianique contrôler et recenser l’humanité avec ses vaccins digitaux. Tout cela est hélas annoncé par de vieux briscards comme Jack London ou Gustave Le Rouge ! N’oublions pas que dans la bible le recensement amène la peste sur le royaume de David. Et que pour Jack London le milliardaire est humanitaire. Toujours. Il veut faire le bien sur terre alors gare à lui…

La thérapie de choc est une redistribution. Tout sera pour le lion d’Astérix qui aux jeux du cirque bouffe tous ses compères dans l’arène. 100 dollars par chômeur, mille milliards pour Wall Street. Je ne vois donc pas d’effondrement. Ce qu’ils veulent c’est nous appauvrir et nous faire peur pour nous soumettre. Liquidation de la classe moyenne blanche fille des lumières et de l’instruction publique, retour au féodalisme via la technologie comme je l’ai expliqué dans mon livre sur internet il y a vingt ans. C’est un nouveau moyen âge que pressentait Umberto Eco dans un texte célèbre dans les années soixante. Mais c’est le moyen âge qui fait peur, pas celui qui fait rêver façon Julien l’hospitalier (celui de Flaubert bien sûr) : inégalité, disettes, croisades meurtrières, fanatisme, cruauté, épidémies, invasions, culture de la peur imposée par un clergé profiteur aux manettes, celui qu’a pu décrire Le Goff.  Et si je disais que finalement l’hyper-classe veut appliquer à l’humanité le plan Morgenthau : contrôle malthusien de la population par la peur et la misère ? Ils ne s’en cachent même plus. On portera son vaccin pour sortir comme une étoile jaune (Gates) et on sera dirigé par la peur (Attali). Le dieu du Caïn de Victor Hugo fera le reste, avec sa peur dans le confinement et son smartphone. Tout cela est quand même lié à l’échec grotesque de leur projet technologique. Moins ingénu que Kubrick, que je vénère pourtant, Huxley rappelle que le charabia sur Spoutnik ne vaut rien à côté du problème de la démographie (il savait que la conquête spatiale est un bluff). Le diable aussi est revenu sous forme de virus (je reconnus virus et ses feux redoutables…) pour aplatir les humains et laisser les condottieri locaux, français, philippin ou hindou, terroriser et matraquer leurs peuples. On est dans la parodie chrétienne décrite par Dostoïevski, dont j’ai reparlé récemment. A la place du grand inquisiteur, on a le grand acquisiteur… la religion de la peur a toujours servi à plumer les gens. En latin le péché se dit dette. Et Dieu sait que Greta, ce petit virus verbeux, aura su nous faire peur et nous tirer les billets verts du nez.

NICOLAS BONNAL

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/04/15/la-therapie-de-choc-est-une-redistribution-tout-sera-pour-le-lion-dasterix-qui-aux-jeux-du-cirque-bouffe-tous-ses-comperes-dans-larene-100-dollars-par-chomeur-mille-milliards-po/

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