Art de la guerre monétaire et économique

L’oligarchie alimente l’agitation raciale aux Etats-Unis ! Par Antonin Campana

L’oligarchie alimente l’agitation raciale aux Etats-Unis !

Publié par Antonin Campana sur 3 Juin 2020, 14:45pm

L’oligarchie alimente l’agitation raciale aux Etats-Unis !

Quelques réflexions rapides sur les événements en cours aux Etats-Unis et sur l’implication de l’oligarchie dans la montée des tensions.

A l’évidence, en effet, l’oligarchie mondialiste s’associe de manière décisive à l’action des émeutiers. Quatre éléments nous le laissent penser :

  • L’intervention des antifas. On sait que les antifas sont le « service action » de l’oligarchie et les larbins de l’Etat profond, dont ils servent les intérêts fondamentaux ;
  • L’implication des médias-Système. Ceux-ci reproduisent le discours racialisé et accusatoire des émeutiers (« encore un Noir innocent assassiné par un policier blanc raciste ! ») ;
  • L’implication des grands groupes (GAFA, Nike, Adidas, Netflix…) qui depuis quelques jours diffusent des slogans et des publicités traduisant la « narrative » sur le racisme blanc ;
  • Les Fondations « philanthropiques » (Open Society) qui sont à pied d’œuvre dans cette affaire.

Indéniablement, les relais oligarchiques diffusent puissamment un discours caricatural qui accuse les Blancs et victimise les Noirs. Ce discours découle des Whiteness studies qui prétendent étudier le « Blanc » et qui concluent de cette « étude » que le Blanc « est un oppresseur raciste ». Les Whiteness studies ont l’intelligence de dire que la « blancheur » est une « construction sociale » et que le virus raciste a été implanté dans le cerveau des Blancs par leur propre culture. L’Etat sous contrôle oligarchique fait quant à lui semblant de ne pas voir le racisme extrême de ce système d’avilissement  (dites, juste pour voir, que les Noirs, en tant que « construction sociale » bien sûr, sont des criminels et que leur propension au crime provient de leur négritude !).  

L’oligarchie utilise donc cette agitation pour accabler les Blancs. Quel est l’intérêt de cette manœuvre ? Quatre ou cinq raisons pourraient l’expliquer :

  • Les sociétés multiraciales et multiculturelles ne marchent pas. Pour innocenter leur principe, il faut un bouc émissaire : le Blanc, et son racisme atavique ;  
  • Les Blancs font encore peur à l’oligarchie. Il faut les « déculturer » par la honte comme l’Allemagne a été dénazifiée. Ainsi, ils seront neutralisés ;
  • Au contraire des minorités, les Blancs sont dissociés. Ils le resteront si on les persuade que leur rassemblement ne peut se faire qu’à travers le  racisme ;
  • L’oligarchie et les « minorités » sont objectivement alliées. Elles ont les mêmes intérêts : voler au Blanc les fruits de sa civilisation, de sa créativité et de son travail. Le déposséder et prendre sa place (ici par le Grand Remplacement, là par l’accaparement et le contrôle du capital immatériel de la civilisation blanche). Cette entente, pour commettre un crime contre l’humanité et un génocide, aura-t-elle de l’avenir ?
  • Faire d’une pierre deux coups : stigmatiser les Blancs pour les soumettre et initier une stratégie du choc qui fera progresser l’ingénierie sociale oligarchique.

Toutes les hypothèses restent ouvertes. Il faut bien comprendre que l’oligarchie n’agit jamais inconsidérément : elle sert ses intérêts (et pas ceux des Noirs, qui s’en apercevront à leurs dépends, dès que les Blancs seront éliminés… si jamais ils le sont).  Les faits sont là : d’une part l’oligarchie alimente l’agitation raciale ; d’autre part, elle en profite pour diffuser, de toute sa puissance de frappe, le système d’avilissement des Blancs, tel qu’il s’exprime dans sa version la plus extrême, celle des Whiteness studies.

Antonin Campana

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En nous émouvant tous en chœur du cas du malheureux George Floyd sur nos réseaux sociaux, nous importons des thèses racialistes dont la France n’a que faire, et nous faisons la courte échelle à l’extrême-gauche américaine.


La tendance qu’a notre génération à sauter sur l’idée à la mode du moment est inquiétante.

Le meurtre de George Floyd est évidemment immonde et il faut que justice soit faite. N’empêche qu’il y a trois jours, nous ne savions pas placer Minneapolis sur une carte et attendions tranquillement la réouverture des boites de nuit parisiennes. D’un coup, nous sommes devenus des militants anti-racistes, obsédés par l’idée de justice sociale, d’égalité raciale, de « privilège blanc ». Parce que nous sommes véritablement émus ou parce que nous ne savons pas penser autrement qu’avec la meute ? Le racisme, c’est mal, le meurtre, c’est mal, nos abonnés Instagram le savent sûrement déjà. Lorsque nous relayons ces publications, nous mettons nos cerveaux sur pause, sommes envahis par un profond sentiment de narcissisme (c’est notre grandeur d’âme qui nous émeut, plus que la mort de Floyd), et abandonnons tout esprit critique.

C’est une constante dans l’Histoire, les mouvements les plus totalitaires et les plus violents se sont toujours abrités derrière des belles idées, et gagnent du terrain grâce aux idiots utiles qui les soutiennent

Pas d’amalgame!

« Black Lives Matter ». Évidemment que black lives matter, que le racisme est intolérable, que le bourreau de George Floyd doit être puni. Sauf que Black Lives Matter, c’est aussi un slogan politique de l’extrême gauche américaine, une gauche qui cherche à nous ramener des années en arrière en racialisant le débat, en réduisant chacun à sa couleur de peau, en faisant de notre « race » une identité – ce contre quoi les vrais anti-racistes se sont battus pendant des décennies. Partager des publications où les non-blancs sont appelés les « racisés », ce n’est pas forcément un progrès. Enivré par l’idée de notre supériorité morale, nous perdons tout souci de cohérence idéologique. L’injonction à ne pas généraliser après un attentat islamiste devient le devoir de généraliser lorsqu’il s’agit du meurtre commis par un blanc. Nous essentialisons les blancs (forcément racistes) et les noirs (forcément victimes). Bref, par conformisme, nous nous faisons les idiots utiles de l’extrême gauche américaine, nous importons en France leurs délires identitaires, nous n’œuvrons pas du tout contre le racisme, au contraire.

Jean-Luc Mélenchon

@JLMelenchon

La révolution citoyenne franchit un seuil aux USA. Ce qui est dans la rue c’est le Peuple. L’ère du peuple a longuement germé. Elle perce en politique après plusieurs escarmouches fondatrices. Le mur de Berlin va tomber à New-York.

Nous participons aussi à l’édification d’un récit trompeur sur la réalité du racisme aux États-Unis. En 2019, pour 10 000 blancs désarmés arrêtés pour crime violent, 4 étaient tués. Pour 10 000 noirs, 3 étaient tués. Le racisme existe et doit être combattu, mais ces chiffres montrent qu’on est loin de l’Amérique complètement raciste dont nos publications Instagram donnent l’impression. En encourageant l’idée que nous vivons dans des sociétés où le racisme est omniprésent, nous alimentons un ressentiment non-légitime qui ne fera qu’accentuer les tensions entre communautés et le mal-être de ceux que nous croyons défendre.

Quand les réseaux sociaux ne relaient plus que les injonctions idéologiques…

Le plus inquiétant, c’est que ces mécanismes de conformisme sont les mêmes quelle que soit la cause. Qu’il s’agisse d’ordonner à nos amis de rester chez eux, de s’émouvoir sur les feux de forêt en Australie, ou de soutenir la liberté d’expression, les phénomènes de mode ébranlent notre esprit critique. Mais c’est une constante dans l’Histoire, les mouvements les plus totalitaires et les plus violents se sont toujours abrités derrière des belles idées, et gagnent du terrain grâce aux idiots utiles qui les soutiennent davantage par conformisme que par proximité idéologique. Évidemment, l’anti-conformisme aveugle est un conformisme comme un autre. Veillons simplement à garder un esprit critique, à ne pas relayer aveuglément tout ce qui contient les termes égalité, écologie, justice sociale ou anti-racisme. Assurons-nous aussi que notre émotion provient réellement de ce que nous dénonçons, plutôt que de la prise de conscience de notre supériorité morale, de notre certitude d’appartenir au camp du bien.

EN BANDE SON :

4 réponses »

  1. Je suis un facho comme ils disent …

    Je ne vénère pas l’humanité comme l’Alpha et l’oméga de la création, je considère le relativisme comme l’un des pires poisons de la modernité, que les frontières (humaines, géographiques…) définissent l’homme, j’envisage la pluralité des identités raciales comme une richesse et n’éprouve aucun goût pour l’arasement des cultures (qu’elles s’effectuent sous l’abominable soumission islamique ou la corrosion libérale).

    Je ne considère pas les hiérarchies sociales (quand elles dérivent véritablement de valeurs supérieures) comme une injustice, mais comme une structuration naturelle et verticale.

    La terre de nos pères étant sacrée, je perçois l’émigration de peuplement comme un outrage et un sacrilège. J’abomine le nihilisme ambiant et exècre l’athéisme militant. Je pense que l’idée d’harmonie des contraires prévaut sur l’égalité des sexes. Adhérant de toute mon âme a l’alliance de l’autel (païen) et du trône, l’idée d’un gouvernement par les masses me semble d’une absurdité inimaginable (la tripartition fonctionnelle indo-européenne montrant l’inanité d’un tel renversement des valeurs, signe d’une vertigineuse chute civilisationnelle, du règne de la qualité vers celui de la quantité).

    Si toutes ses vilaines pensées font de moi un irrécupérable salaud aux yeux des donneurs de leçons du camp du bien, j’assume totalement, et considère qu’il est infiniment plus digne et exaltant d’être un grain de sable dans cette mécanique vide de sens et d’âme des temps modernes, qu’un des misérables rouages huilés que le système entraîne vers son propre anéantissement.

    Charles Lescure

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