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C’est de la folie : Le conseil municipal de Minneapolis va démanteler la police ! Vers une guerre raciale ?

C’est de la folie : Le conseil municipal de Minneapolis va démanteler la police

Une majorité de membres du conseil municipal de Minneapolis a annoncé son intention de démanteler le service de police de la ville. Neuf membres sont prêts à voter pour le financement et le démantèlement des forces de police suite à la mort de George Floyd.

« Nous reconnaissons que nous n’avons pas toutes les réponses sur ce à quoi ressemble un avenir sans police, mais notre communauté les a », ont admis les membres du conseil dans leur déclaration.

« Nous allons prendre des mesures intermédiaires pour mettre fin au département de police de Minneapolis par le biais du processus budgétaire et d’autres décisions politiques et budgétaires au cours des semaines et des mois à venir. »

Pour des communautés de cette taille, Minneapolis a l’un des taux de criminalité les plus élevés du pays.

Lisa Bender, présidente du conseil municipal, a déclaré à CNN que la coalition de neuf personnes représente une majorité opposée au veto au conseil municipal de 13 membres.

Samedi, une foule de manifestants a appelé le maire Jacob Frey de chez lui pour lui demander s’il était favorable au financement du service de police. La foule en colère a crié des obscénités et a dit au maire organisateur de la communauté de « rentrer chez lui » après qu’il ait dit non à la suppression de la police. Un porte-parole de Jacob Frey a déclaré que le maire reste engagé « à travailler avec le chef Arradondo pour des réformes structurelles profondes et le déracinement du racisme systémique ».

Plus tôt dans la semaine, Bender a tweeté son intention de dissoudre les forces de police, demandant aux blancs s’ils étaient « prêts à démanteler la suprématie blanche dans tous les systèmes, y compris un nouveau système ? »

Bender a déclaré à CNN que le financement du service de police serait transféré vers d’autres besoins.

Dans un tweet, Bender a remercié le groupe d’activistes radicaux Reclaim the Block de l’avoir invitée, elle et d’autres membres du conseil, à participer à la conversation. Reclaim the Block demande à Minneapolis de se séparer de la police et d’augmenter le financement dans d’autres domaines du budget de la ville.

Lors d’une manifestation, Oluchi Omeoga, un militant de gauche trans, a salué la nouvelle mais a déclaré que le démantèlement du service de police ne résoudrait pas le problème de la suprématie blanche.

Plusieurs membres du conseil ont également dit des choses folles lors de la manifestation.

Source : Townhall – Traduit par Anguille sous roche

USA 2019: sur 375 millions de contrôles de police, 10 noirs, pas blanc-bleu et non armés, ont été tués par des policiers

En 2019, les 800 000 policiers américains ont géré 6 millions d’incidents violents et effectué 375 millions de contrôles sur l’ensemble du territoire américain (3).

Ils ont tué un total de 1004 criminels. Beaucoup plus de Blancs que de Noirs : 238 Noirs et 370 Blancs (1). Sur ces 238 noirs, 10 étaient dangereux mais pas armés (2).

  1. Channara Pheap a été tué par l’officier de police de Knoxville Dylan Williams. D’après Williams, Pheap l’a attaqué, a tenté de l’étrangler et a utilisé son propre Taser sur lui avant d’être abattu. Cinq témoins oculaires ont corroboré cette affirmation. Williams n’a pas été inculpé.
  2. Marcus McVae était un criminel de San Angelo, Texas. Il avait été reconnu coupable de vol aggravé, d’agression sur un fonctionnaire et d’activité criminelle organisée. Il était recherché pour trafic de drogue lorsqu’un policier de l’État du Texas l’a arrêté. McVae s’est enfui dans sa voiture, puis à pied dans les bois. Là, il s’est battu avec un policier, et a été tué par balle. L’officier n’a pas été inculpé.
  3. Marzues Scott a agressé un employé de magasin. Lorsqu’une policière est arrivée et lui a ordonné de se diriger vers sa voiture, il a chargé et l’a fait tomber à terre. À ce moment-là, elle lui a tiré dessus et l’a tué. Tout l’incident a été filmé par sa caméra. Elle n’a pas été inculpée.
  4. Deux policiers du comté de Los Angeles se sont approchés de Ryan Twyman. Il a fait marche arrière et a écrasé l’un d’eux avec sa voiture. L’autre policier a été attrapé par la porte ouverte de la voiture. Lui et son partenaire ont ouvert le feu. Ils n’ont pas été inculpés.
  5. Melvin Watkins, d’East Baton Rouge, en Louisiane, a été abattu par un policier alors que Watkins a foncé en voiture vers lui. Le policier n’a pas été inculpé.
  6. Isaiah Lewis est entré par effraction dans une maison. Il était complètement nu. Puis il a attaqué un officier de police. La police l’a tasé, mais il a continué à attaquer. Les policiers lui ont tiré dessus. Ils n’ont pas été inculpés.
  7. Atatiana Jefferson a été abattu par l’agent Aaron Dean de Fort Worth. Un voisin avait appelé la police après avoir vu la porte de Jefferson ouverte. Quand la police est arrivée, Jefferson les a vus s’approcher par une fenêtre. Il tenait une arme à feu. Selon les images de la caméra de corps du policier, le policier a tiré sur Jefferson en quelques secondes. Cet officier a été accusé d’homicide.
  8. Christopher Whitfield a été tué par balle à Ethel, en Louisiane, après avoir dévalisé une station-service. Le policier Glen Sims a déclaré que son arme s’est déchargée accidentellement alors qu’il était aux prises avec Whitfield. Sims, qui est lui-même noir, n’a pas été inculpé.
  9. Kevin Mason a été abattu par la police au cours d’une opération qui a duré plusieurs heures. Bien que Mason se soit avéré être désarmé, il a prétendu avoir une arme, et il a dit qu’il allait tuer les policiers. Ils l’ont cru. Mason avait participé à une fusillade avec la police des années auparavant.
  10. Gregory Griffin a été abattu au cours d’une poursuite en voiture, après qu’un officier du nom de Jovanny Crespo ait déclaré avoir vu quelqu’un pointer une arme sur lui. Plus tard, une arme a effectivement été trouvée à l’intérieur du véhicule. Crespo a été accusé d’homicide involontaire aggravé.

Conclusion

  • Dire qu’il y a un racisme endémique est un mensonge.
  • Dire que les policiers tuent énormément de noirs est un mensonge.
  • Dire que la police tue plus de noirs que les autres groupes est un mensonge.

 © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Dans la plupart des villes des États-Unis, les esprits s’échauffent violemment après la mort d’un Afro-Américain de 46 ans, , provoquée par sa très rude arrestation, le lundi 25 mai, à Minneapolis, menée par, entre autres, l’agent de police Derek Chauvin, une arrestation filmée et ayant viralement inondé la Toile : une vidéo dans laquelle celui-ci (inculpé pour meurtre, depuis) pratique sur le suspect l’écrasement de la nuque avec plaquage du visage au sol. Après quoi, les slogans n’ont cessé de pulluler, notamment par pancartes interposées : « I can’t breathe », signifiant, en anglais, « je ne peux plus respirer », ou encore « Black Lives Matter », voulant dire, littéralement, « les vies noires comptent ». En bref, une kermesse médiatique qui se répand dans les grandes cités du monde entier, mondialisation oblige.

Notons que la première des images, celle de l’interpellation en question, ne devrait pas exister, si ce n’est uniquement à la disposition de la Justice. Vœu pieux, dans la mesure où le monde virtuel tend à remplacer le monde réel. Et difficile de ne pas voir toutes les postures que le camp du bien adopte sans détours : le genou à terre des forces de l’ordre, et même celui des sportifs et autres acteurs de la bulle spectaculaire. Comme il est plus commode de penser une guerre larvée entre les Blancs et les Noirs, qui plus est celle entre les méchants policiers et les gentilles minorités ! Du reste, il fallait que notre chère et tendre association moralisatrice subventionnée par l’État, SOS Racisme, en remette une couche, le 1er juin, en osant arborer le mot de l’indécence : « Je suis George Floyd », comme s’il était possible de comparer le sort de cet homme avec celui de la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015 !

Les gauches sociétales, américaine et française, ne cesseront de jouer les pompiers pyromanes, en faisant fi des déterminismes sociaux consubstantiels aux sociétés libérales. En effet, n’est-ce pas d’abord la classe, bien avant la race, qui constituerait le poids social ? In fine, dans ce nouveau décor, le collectif Justice pour Adama (Traoré) devait refaire surface, pas plus tard que le soir du 2 juin, autour du palais de justice de Paris. Résultat : 18 interpellations et 11 gardes à vue, et ce, à l’aune de quatre années de lutte savamment organisée et ayant la même motivation idéologique que dans l’affaire Floyd. Car, pas de doute, les indigénistes arrivent et profiteront de toutes les occasions possibles pour imposer, en (in)conscience, une guerre des races.

Dans le numéro 9 du mensuel L’Incorrect, une certaine Laetitia avait expliqué de quelle manière le Parti des indigènes de la République prônait l’introduction du modèle anglo-saxon, multiculturaliste et racialiste, au cœur de la société française. En tant qu’ancienne membre de ce mouvement, « Laetitia » avait même précisé qu’Houria Bouteldja, sa figure de proue, avait fait ses classes à l’université de Berkeley. En définitive, ces factions, qui ont vu le jour après les tragiques décès de « Zyed et Bouna », en 2005, doivent être rattachées aux lobbies les plus différentialistes, y compris LGBTQ+ d’une certaine manière. Preuve en est, aujourd’hui, avec AJ+, filiale de la chaîne (d’information) qatarienne Al Jazeera, média de propagande vantant « le combat » de toutes les minorités, que celles-ci soient « genrées » ou « racisées », et sans compter le fond de sauce métapolitique qui vérole également nos universités. Un monde de postures, mais qui ne sont que des impostures…


EN BANDE SON : 

6 réponses »

  1. Floyd-Traoré ou le dangereux fantasme d’un monde sans police

    Un monde sans police n’existe pas, car la police est une fonction avant d’être un organe. Cette fonction de protection de l’ordre public doit donc être assurée et peut l’être par différents corps : privatisée, elle ressort de groupes sociaux comme les communautés ethniques ou les groupes religieux, de groupes économiques comme les multinationales, les entreprises, les petits seigneurs locaux – elle ne protègera que certains intérêts alors et non pas la société dans son ensemble; gardée entre les mains de l’Etat, afin d’éviter les dérives raciales, les fragmentations de la société, une police de classe, bref l’avènement du néoféodalisme, elle est seule apte à prendre en charge l’intérêt de la société, donc de chacun.

    Quand la ville de Minneapolis annonce démanteler sa police, elle ne fait que transférer la fonction de maintien de l’ordre. Mais vers qui ? Elle ne le sait pas encore. S’il existe des problèmes indéniables dans la police, que ce soit en France ou aux Etats-Unis, il faut y réfléchir sans jeter le bébé avec l’eau du bain. D’autant plus que les problèmes de racisme dénoncés dans la police ne peuvent exister qu’en raison d’une société communautarisée à l’extrême, démontrant l’impossible vivre-ensemble de ces groupes hétérogènes que nos bobos en mal d’existence veulent nous vendre comme le nec plus ultra du paradis progressiste.

    Démenteler la police ne fera pas disparaître la cirminalité, mais à qui téléphonerez-vous pour vous protéger ? A votre voisin ? Au chef de clan ? C’est le retour à la loi du plus fort, où il vous faudra faire allégeance à un maître. C’est le monde de la servitude et de la violence.

    Lire la suite : https://russiepolitics.blogspot.com/…/affaire-floyd-ou-le-d…

    Katrine Bechet

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