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Covid1984-Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique !

Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique

ANALYSE : Le communiqué du 2 juin du conseil scientifique se décerne un satisfécit sans regarder les faits et tente par des scénarios improbables (issues de modélisation erronées) de faire perdurer la peur qui paralyse la population et l’empêche de défendre ses libertés.  Ainsi il prétend sans avoir étudié cette cinétique :  

« La période du confinement a permis de ralentir la dynamique de l’épidémie de façon marquée »

L’utilisation des analyses de rupture de tendance lui aurait permis de constater que le confinement aveugle et policier à la française n’a été suivi du moindre ralentissement des contaminations dans aucun des pays qui l’a pratiqué et que la baisse des contaminations a été observée bien plus tard (5 semaines) et naturellement de la même manière dans les pays confinés ou pas.

La comparaison entre la Belgique et les Pays bas permet de suggérer même que le confinement strict accélère les contaminations.

Epidémie terminée et « en même temps » confinement relatif poursuivi 

Les conséquences du confinement sont désastreuses et vont nous faire souffrir plusieurs années. Alors que ces deux mois et demi furent délétères pour la France, les limites lourdes à la liberté imposées par le gouvernement empêcheraient-elles la vie de reprendre normalement, tant sur le plan psychique que médical, scolaire, social, économique?

Pourtant nous sommes en fin d’épidémie et les quelques cas encore décelables ne justifient en aucun cas de bloquer 67 millions d’habitants. En revanche, ils justifieraient d’un traitement efficace, utilisé dans le monde entier.

Pourquoi les en priver et en conduire certains à une maladie éventuellement longue sur plusieurs semaines ?

Un but subliminal : poursuivre la terreur ?

Ceci nous conditionnerait à accepter des vaccins (qui ne verront sûrement jamais le jour), ou au moins une drogue chère comme le Remdesivir de Gilead. Il suffit de jetter un rapide coup d’œil aux cours en Bourse de Gilead et de laboratoires tonitruants sur un éventuel vaccin, pour voir que les acrobaties médiatiques du genre Lancet ne sont pas gratuites. Elles permettent, en quelques jours, de doper le cours de l’action boursière et pour les initiés de gagner beaucoup d’argent.

Depuis le desserrement du confinement policier mortifère qui nous a été imposé inutilement, le lobby de la peur essaie d’entretenir la panique créée par les médias et le gouvernement, afin de maintenir notre soumission et l’abandon de notre bien le plus précieux, notre liberté.

En témoignent de nombreux articles mensongers qui prétendent que le confinement aurait « sauvé des vies », qu’il faut « craindre une deuxième vague » d’épidémie parce que « l’immunité collective serait insuffisante » (note 1,2,3), que « l’application stop Covid serait utile ». Même le syndicat des avocats a dénoncé cette application à éviter absolument et à désinstaller, si elle a été installée silencieusement lors d’une mise à jour de votre portable (Note 4).

En réalité, l’épidémie se termine en France comme partout en Europe. Il n’y aura pas de vraie deuxième vague de Covid19, car cela n’est jamais observé dans les maladies virales (Note 5). Et il ne faut pas se préoccuper de la faible prévalence de la maladie dans la population, car l’observation des épidémies précédentes montre que l’immunité collective ne détermine presque jamais leur évolution. L’enthousiasme pour les tests, toujours peu au point, et non spécifiques, ne repose que sur l’envie du gouvernement de perpétuer la peur, et de nous maintenir dans l’angoisse de nouvelles contaminations. Ils n’ont pas d’intérêt alors que l’épidémie est terminée.

Ne cédez pas à la pression des médias et des autorités pour vous faire ficher ; l’usage du test est devenu une arme politique pour faire croire qu’on s’occupe de son peuple, de sa ville. Il n’a plus aucun intérêt à ce stade de disparition de cette virose. 

Le confinement aveugle et policier n’a ni diminué, ni ralenti l’épidémie

Contrairement aux prédictions issues des simulations qui l’ont motivé (Note 6), le confinement policier n’a ni ralenti, ni diminué la propagation de l’épidémie. Plutôt que de croire aux annonces de propagande basées sur les succès virtuels de modélisations biaisées (Note 7) qui encensent cette technique moyenâgeuse et inefficace (Note 8), ou de ceux qui veulent à tout prix se consoler d’avoir été emprisonné sans faute, il faut regarder les faits réels, les faits observés, les faits constatés.

Résultats comparatifs des pays confinés ou non, d’après les chiffres OMS

Les données publiées par l’OMS prouvent que la propagation de l’épidémie n’a été ni retardée, ni amoindrie par le confinement aveugle dans aucun des pays qui l’ont imposé à leur population.

Dans les pays confinés, les évolutions du nombre de contaminations quotidiennes avant et après le verrouillage, ne montrent en effet aucun signe de discontinuité (Note 9), ni dans leurs taux de croissance, ni dans leurs temps de doublement. Cette remarque a été le sujet d’un article bien documenté (Note 10). Ceux qui prétendent que le confinement aurait évité l’accélération, protégeant de fait d’une surcharge des hôpitaux, sont démentis par les faits que démontrent les résultats comparés entre pays voisins de même culture.

Résultats comparatif par pays sur le confinement - FranceSoir
Résultats comparatif par pays sur le confinement – FranceSoir

Infections cumulées Belgique versus Pays-Bas

Et si on compare la propagation de l’épidémie dans les pays adeptes du confinement autoritaire à la française à celle observée dans les autres pays, on s’aperçoit que le confinement aveugle a été délétère. A titre d’exemple, la comparaison des courbes d’infections cumulées entre la Belgique (confinée) et les Pays-Bas (non confinés), pays proches, suggère que le confinement policier aurait même pu accélérer l’épidémie. En effet c’est dix à quinze jours après le début du confinement belge que la propagation de l’épidémie s’accélère dans ce pays, alors qu’elle reste stable aux Pays-Bas non confinés.

Le confinement aveugle augmente le risque d
Le confinement aveugle augmente le risque d’infection – FranceSoir

Le bilan médical actuel du confinement aveugle franco-italien appliqué aussi en Belgique et en Espagne est catastrophique

Pour évaluer la balance avantages/risques du confinement, il ne faut pas se baser sur les résultats des simulations (Note 10) qui inventent des morts virtuels, théoriques, mais se baser uniquement sur les faits réels, avérés et publiés.

Mortalités comparées

D’après les données publiées par l’OMS le 30 mai 2020 (note 11), la mortalité directe du Covid19 est beaucoup plus élevée dans les pays qui ont pratiqué le confinement aveugle (sans séparer les porteurs de virus des autres) et autoritaire (avec contrôle policier), que dans ceux qui ont pratiqué la quarantaine ciblée (réservée aux seuls porteurs de virus) et fait confiance à leurs citoyens (conseillés et non astreints à domicile).

Au 29 mai 2020, exprimée par million d’habitants, la mortalité officielle directement liée au Covid19 atteint 810 en Belgique, 621 en Espagne, 548 en Italie et 459 en France, pays adeptes du confinement aveugle et policier, contre 100 en Allemagne, 98 au Danemark et 4 à 7 dans les pays asiatiques démocratiques qui n’ont pas confiné leur population.

En adoptant les mesures sanitaires de l’Allemagne, nous aurions probablement 23 000 morts de Covid19, en moins à déplorer. Et sans aucune mesure sanitaire, à l’instar des Pays-Bas, nous pourrions avoir eu 6100 morts directes du Covid19 en moins.

Mortalités comparées par méthode de confinement - FranceSoir
Mortalités comparées par méthode de confinement – FranceSoir

Morts de Covid19 ou suspectés, et morts « politiques « liées aux conséquences d’une mesure politique et non sanitaire (note 12)

A ce surplus de mortalité directe lié au confinement aveugle, il convient d’ajouter les victimes collatérales et en particulier les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, arrêt imposé par le plan Blanc (note 13) et les nouveaux malades qui n’ont pas pu être diagnostiqués, ni traités du fait de l’interdiction d’opérer les malades non reconnus urgents par les agences régionales de santé.

Les morts pendant le confinement, et les décès anticipés, non dus au Covid19 mais au retard de soins (note 14)

Depuis le début du confinement, 75000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer. Même l’académie de chirurgie s’en inquiète dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».

Plus d’un million d’interventions auraient été déprogrammées, remises aux calendes grecques, puisqu’on ne sait toujours pas quand le véritable déconfinement aura lieu, et que les mesures déjà discutables au début de l’épidémie sont maintenant imposées alors qu’elles sont aujourd’hui devenues complètement inutiles.

De combien de morts supplémentaires ces retards aux traitements seront-ils responsables ? Et cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid, qu’il s’agisse de cardiologie (infarctus dont seulement la moitié des malades attendus se sont présentés en consultation), de neurologie (là aussi moitié moins d’accidents vasculaires constatés à l’hôpital), d’endocrinologie, rhumatologie etc. (note 15)

Alors que l’épidémie se termine et que les hôpitaux sont aux trois quarts vides, le plan blanc a interdit jusque récemment aux chirurgiens d’opérer (note 16), blocage maintenu par les agences régionales de santé pour une durée indéterminée et un nombre croissant de victimes supplémentaires. (note 17). L’étau semble se desserrer, mais les cliniques craignent de manquer de produits anesthésiques, alors que les besoins en réanimation sont en grande baisse.

Le bilan médical du confinement devra aussi prendre en compte les complications psychologiques et en particulier les suicides liés à l’astreinte à domicile, aux pertes de salaires et au chômage que constate déjà la presse australienne (note 18, 19 20)et qui pourrait atteindre jusqu’à 150000 victimes aux USA si le déconfinement est trop lent (note 21). Ce bilan n’est pas près d’être terminé.

Les raisons du dramatique échec médical du confinement à la française

Les simulations des prophètes de l’OMS qui ont convaincu de nombreux gouvernements de confiner aveuglément leurs populations ont très largement surestimé le risque réel de la maladie virale et oublié les autres pathologies, le gain espéré de leur mesure et refusé de prendre en compte les complications médicales, sociétales et économiques qui s’annoncent catastrophiques. Nos gouvernants, plutôt que de croire ces prophètes de malheur auraient dû suivre l’exemple des pays asiatiques démocratiques qui ont protégé leurs populations du covid19 et des complications du confinement policier aveugle à la française.

Dans toute l’histoire de l’humanité la lutte contre les épidémies repose sur l’hygiène, la compréhension des modes de propagation des maladies infectieuses, la mise en place de mesures efficaces de désinfection et la séparation des porteurs de germes de la population saine.  Ainsi, actuellement le règlement sanitaire international prévoit en cas de peste, l’isolement de tout le groupe de voyageurs, même si une seule personne est touchée, tandis qu’en cas de fièvre jaune ou de choléra, seul l’isolement de la personne atteinte est obligatoire.

Le confinement aveugle de toute une population tel qu’il nous a été imposé est une mesure connue pour être inefficace. En France, elle avait été utilisée pour la dernière fois lors de la peste de Marseille entraînant la mort de la moitié de la population de la ville, sans empêcher la diffusion de la maladie à toute la Provence avec 70 000 victimes supplémentaires. Cette méthode du passé, remise à la mode par la dictature chinoise, a été présentée par le mathématicien -prophète de l’OMS, N Ferguson comme la méthode la plus efficace (note 23 24) de lutte contre l’épidémie.

Mais la simulation de l’Imperial College n’avait apparemment pas envisagé que le confinement d’un adulte malade à la maison (avec seulement du doliprane) constituait le meilleur moyen de contaminer toute la famille, voire les voisins.

Un confinement aveugle sans réflexion

Il eut fallu réfléchir à l’illogisme d’enfermer soignants, policiers ou agents de transport RATP, bus, etc. exposés à de fortes charges virales qui vont et viennent avec leurs familles bloquées à domicile, en milieu clos peu aéré (en raison de la peur transmise sur les médias du vol de virus à travers l’air extérieur, « au-dessus d’un nid de coucous »).

Même si les autorités n’y avaient pas pensé, rien ne les empêchait de rajuster la mise lorsqu’il apparut au début de l’épidémie et la virulence du coronavirus que les soignants étaient les plus rapidement et fortement touchés. D’ailleurs soulignons que les autorités nous ont vanté, tout au long de cet enfermement liberticide accompagné de mesures humiliantes, le modèle de Wuhan. Mais les Chinois, eux, recherchaient avec opiniâtreté les citoyens fiévreux dans les appartements et extrayaient les personnes suspectes pour les isoler rapidement de leur famille.

Nous n’avons retenu que l’autoritarisme chinois, mais moins la logique sanitaire.

Incompétence ou malveillance des ARS ?

Les directions des Agences Régionales de Santé ont imposé aux responsables d’EHPAD de garder les infectés de retour des urgences, y compris après un séjour à l’hôpital où ils avaient été étiquetés Covid19. Ils revinrent sans traitement autre que le doliprane et donc rien ne permettant de faire baisser la charge virale. Ils rejoignirent les autres résidents au moins dans les premières semaines et personne ne s’étonna de la forte contamination chez les ainés, de plus fragiles. N’auraient-ils pas dû comprendre qu’ils favorisaient ainsi la contamination de tous les pensionnaires pourtant les plus fragiles d’entre nous, ceux qu’ils devaient protéger ?

Au-delà du 20 Mars et la circulaire précédent le décret Rivotril du 26 mars (note 24) interdisant le traitement actif des ainés et autorisant l’injection de Rivotril en cas d’insuffisance respiratoire possiblement Covid, les patients ne furent même plus envoyés aux urgences pour préciser le diagnostic. Les habituels infarctus, embolies pulmonaires ou pneumonie bactérienne furent laissés de côté et le résident atteint bientôt euthanasié et étiqueté Covid19.

Que penser du ministre dont les décrets ont interdit la chloroquine soi-disant dangereuse pour prôner le Rivotril à coup sûr mortel en cas de complications respiratoires !

Curieusement, les simulations n’imaginèrent pas non plus que les soignants (qui ne disposaient pourtant pas de protection lors du premier mois de l’épidémie) puissent contaminer leurs malades venus consulter ou leurs voisins dans les transports publics.

Ni que les employés des transports publics et les policiers puissent être contaminés et contaminants parce que non protégés (même interdits de l’être par leur ministre). On entendit ainsi un haut responsable de la santé déclaré à la télévision que les soignants malades s’étaient infectés chez eux !

La sommation de ces erreurs explique que les pays adeptes du confinement strict, mais sans isolement des malades ou des personnes à risque, comme les soignants, comptent davantage de morts que ceux qui ont pratiqué les méthodes médicales éprouvées de l’endiguement (quarantaine) et même que ceux qui n’ont presque rien imposé à leurs populations (Pays-Bas, Suède, Islande).

Le rôle et la responsabilité de l’OMS, ainsi que de Neil Ferguson de l’Imperial College seront à évoquer en détail lors d’une enquête sur le devenir et l’efficacité de nos contributions à cette organisation ainsi qu’à ses publications.  La confiance n’excluant pas le contrôle, il sera d’autant plus important de conduire un audit approfondi des recommandations faites par l’OMS qui a ce jour donne plus le sentiment de se comporter comme la FIFA jadis.  Verra-t-on le prochain scandale venir des modes opératoires de l’OMS ? FIFA gate, OMS gate ?

Il faudra aussi auditer les décisions publiques autoritaires qui ont été prises en France ont été particulièrement nocives et justifient des enquêtes approfondies (note 25) pour éviter que cela ne puisse se reproduire.  Un regard sur la politique italienne de réduction de la mortalité journalière est parlant.

Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir
Italie tendance avant et après hydroxychloroquine FranceSoir

Heureusement, l’épidémie se termine en France comme dans les autres pays d’Europe

Les données publiées par l’OMS montrent que l’épidémie se termine en Europe continentale et en Méditerranée orientale. Depuis la seconde semaine d’avril, le nombre moyen quotidien de nouvelles contaminations a régulièrement diminué ; ce recul atteint 92% en France et dépasse les 85% chez la plupart de nos voisins, même ceux qui présentaient les plus gros chiffres de contaminations depuis le confinement.

L
L’épidemie recule dans les pays voisins FranceSoir

La comparaison de l’évolution de l’épidémie en Belgique et aux Pays-Bas, proches par leur situation géographique et leurs modes de vie, est particulièrement frappante et questionne une fois de plus sur l’utilité même du confinement. En effet, les Pays-Bas, qui n’ont pas restreint les libertés publiques, bénéficient de la même régression (83%) de l’épidémie et dans les mêmes délais que la Belgique confinée policièrement après avoir pleuré au total 344 décès par million d’habitants contre 810/1000000 en Belgique.

Il n’y aura pas de deuxième vague (note 26) ou se sera une vaguelette comme pour les autres épidémies

Lors des épidémies virales il n’existe pratiquement jamais de deuxième vague du même virus. Il y a eu précédemment deux épidémies comparables : le SRAS et le Mers et aucune ne s’est exprimée en plusieurs vagues.

Après quelques mois et sans qu’on ne sache pourquoi, l’épidémie s’éteint même si au total peu de personnes ont été immunisées. Contrairement à ce que prétendent les simulations et en particulier celle de Ferguson ou de ses élèves de l’institut Pasteur parisien, ce n’est pas le pourcentage de personnes immunisées qui explique l’arrêt des contaminations.

Le professeur Jean-François Toussaint, lors d’un entretien à la Charente Libre, précise que l’hypothèse d’une deuxième vague est très peu crédible « sur l’analyse dans les 188 pays qui ont déclaré des cas et sur la dynamique évolutive de la maladie ».

Mais certaines épidémies, comme la grippe dont le virus ne dure le plus souvent qu’une saison, reviennent chaque année.

Et jusqu’ici, nous surmontions ces épreuves sans imposer à la population des mesures autoritaires injustifiées et souvent ubuesques qui ont aggravé la situation sanitaire immédiate et impacté l’économie pour plusieurs années.

Le tsunami économique qui nous attend sera pire que celui de 1930

Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (Note 27), les huit semaines de confinement ont déjà diminué le PIB 2020 de 120 milliards d’euros (soit 5 points de PIB). Les secteurs les plus durement touchés sont ceux des transports, de l’hébergement et de la restauration, la construction et les activités de loisirs et le commerce de détail. En tenant compte du rétablissement ralenti par la persistance incongrue des mesures de déconfinement, l’impact global pour 2020 serait de -10 points de PIB.

D’après l’INSEE, le PIB français diminuerait d’environ 20 % au deuxième trimestre 2020 (après –5,8 % au premier). Ce serait la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948. Même si l’activité économique revenait intégralement à son niveau d’avant crise dès le mois de juillet, le PIB français diminuerait de 8 % sur l’année 2020, or un retour aussi rapide à la normale semble peu réaliste. L’impact global de la crise sanitaire en 2020 sera donc certainement supérieur à ce chiffre.

L’Organisation Internationale du Travail alerte sur les ravages sanitaires et sociaux de la crise qualifiant l’impact sur l’emploi de profond, d’une grande portée et sans équivalent. 1,25 milliard de travailleurs sont exposés à des licenciements, pertes d’activité et de revenus, du fait du confinement dans le monde.

Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée :  celle du « Grand Confinement » par Gita Gopinath.  Selon les prédictions du FMI, l’économie mondiale va connaître « sa pire récession depuis la Grande Dépression ».

Et lorsqu’on constate que l’étendue (5 817 385 infectés) et la mortalité mondiale (362 705) du Covid19 au 30 mai, se situent dans la fourchette basse des grippes saisonnières (environ 20 millions d’infectés et 290 000 à 550 000 morts), on peut déplorer que les mesures injustifiées pour lutter contre une fausse pandémie aient créé une vraie misère.

En urgence, lever les mesures liberticides inutiles et toxiques

Ces constatations conduisent à demander en urgence aux décideurs de lever les mesures coercitives de confinement encore imposées : 

Reprendre les activités scolaires partout, à tous les âges et sans mesure de distanciation ni masques, particulièrement chez les petits très traumatisés par ce théâtre tragique.

Libérer les « EHPAD » dans lesquels nos ainés sont devenus des bêtes de zoo, dans leurs prisons même pas dorées. (Note 28) Signez les pétitions pour accélérer leurs sorties de prison, alors que leur seule faute est le grand âge et/ou la dépendance.

Libérez l’activité économique, dans les cafés, restaurants etc. Ces mesures de distanciation imposées sont grotesques, alors que l’épidémie se termine et bloquent de fait la reprise économique dont le pays a tellement besoin.

Impérativement rendre aux médecins de ville et d’hôpital leur liberté de soigner, en particulier libérer la prescription de chloroquine après le triste feuilleton de l’étude biaisée ou inventée du Lancet et la décision brutale du ministre d’aggraver encore le décret mortifère du 26 Mars.

Abroger les décrets liberticides du 26 mars et sa prolongation injustifiée.

Faire stopper complètement le plan blanc, afin que les chirurgiens puissent reprogrammer leurs patients, les rassurer et finalement les soigner. Le bilan spécifique du plan blanc devra être passé à la loupe, car complètement inutile et extrêmement toxique pour les patients et leurs équipes chirurgicales. 

Selon Frédéric Bizard, « l’impact sur le volume de la crise Covid19 a été estimé en chirurgie avec une baisse comprise entre 1,7 million et 2 millions d’actes chirurgicaux, soit une chute du volume comprise entre 25% et 29% selon la date de levée du plan blanc. L’évolution des tarifs a été estimée selon les engagements gouvernementaux de 2019 pour les années 2020 à 2022 en chirurgie.  L’impact économique global est compris entre 4,2 milliards d’euros et 5 milliards d’euros de baisse des dépenses de chirurgie pour l’assurance maladie en 2020 ». (Note 29)

Activités médicales interdites pour RIEN ! Tout Covid, rien que Covid

Les lits libérés restèrent vides tant en privé qu’en public, et la surcharge en réanimation jamais soulagée par cette privation générale d’activité, les ARS, encore elles, ayant refusé de transférer les malades dans les lits privés (sauf en IDF dans quelques établissements), préférant jouer à la guéguerre à coups d’hélicoptères, et de TGV avec transferts en France ou à l’étranger.  En public, ce fut la même chanson, pas d’autres malades que covid19 sauf urgence extrême. Les internes se sont beaucoup ennuyés pendant deux mois et racontent avec beaucoup d’émotion les pertes de chance de leurs patients « habituels ».

Quant au Ségur (Note 30), il est certain que si l’on en espère quelque chose, il serait impératif qu’il se déroule avec une équipe neuve, sous la houlette d’un ministre non responsable des erreurs récentes avant et pendant la crise sanitaire, et surtout après la prise de position ahurissante du ministre de la santé interdisant la chloroquine sur la foi d’un article complètement caviardé, qu’il ne peut avoir lu, et qui fait de nous la risée du monde entier.

Bien curieux film que la gestion de ce Covid19 qu’aucun scénariste n’aurait osé écrire. Pas crédible !

Note 1 : Jean-François Delfraissy, le Président du conseil scientifique, a annoncé que « le taux d’immunité de la population française face au coronavirus est plus faible que prévu ».

Note 2 : Simon Cauchemez dans Le Monde « dans tous les cas, on sera très loin des 70 % dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème »

Note 3 : Toute cette propagande de la terreur repose sur des simulations mathématiques dont « l’étude de Pasteur qui a utilisé l’un des meilleurs modèles qui existe actuellement » ; ce modèle prédisait 70000 morts en Suède si elle refusait de confiner. La Suède n’a pas restreint les libertés et ne comptait au 30 mai que 4266 morts soit quatorze fois moins qu’annoncé.

Note 4 : Allez sur réglages, confidentialité, puis santé avec un cœur rouge et là si installée, désinstaller et vérifier régulièrement, sauf si vous souhaitez cette application, mais ce doit être un choix et non pas une manœuvre cachée.

Note 5 : La soi-disant « deuxième vague » de la grippe espagnole était en fait une poussée d’infections bactériennes favorisées par la malnutrition et l’épuisement de la population après l’épidémie de grippe ; une telle complication ne peut plus se reproduire depuis l’arrivée des antibiotiques (sauf si on refusait d’en donner aux patients comme cela s’est passé avec l’injonction Rivotril et rien d’autre, imposée en début d’épidémie de Covid, mais les français se seront réveillés.

Note 6 :  http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 7 https://ripostelaique.com/le-confinement-na-pas-sauve-61-000-vies-mais-i…

Note 8 La dernière fois que cette technique a été utilisée en France au 18ème siècle, elle a abouti à la mort de 50% de la population marseillaise sans empêcher l’extension de l’épidémie à la Provence (70000 morts supplémentaires) et à l’Italie.

Note 9 : Analyse de recherche de changement de tendance (break point analysis) négative = aucune différence sur la vitesse de propagation du virus n’est apparue entre la période d’avant le confinement et pendant le confinement. Le confinement n’a pas ralenti l’épidémie contrairement à trop de racontars sur les TV. Seuls les chiffres font foi.

Note 14 : http://www.academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/6ef75…

Note 15 : http://academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/449c6ce34…

Note 16 : www.economiematin.fr/news-ouverture-bloc-operatoire-danger-malades-confi… ?

Note 17 : https://youtu.be/eay-Txlr-GQ

Hôpitaux & Cliniques : Interdiction d’opérer » Dr Nicole DELÉPINE 16 MAI 2020

Note 18 : https://www.telegraph.co.uk/news/2020/05/07/australia-fears-suicide-spike-due-virus-shutdown/

Note 19 : https://www.breitbart.com/health/2020/05/07/report-suicide-rise-from-lockdowns-to-kill-more-than-coronavirus-in-australia/

Note 20 : https://www.sbs.com.au/news/australia-s-suicide-rate-could-surge-due-to-economic-fallout-of-coronavirus

Note 21 : Petterson, Steve et al. “Projected Deaths of Despair During the Coronavirus Recession,” Well Being Trust. May 8, 2020. WellBeingTrust.org

Note 22 : Présentée comme le technique ‘extinction’ de la maladie dans la simulation du rapport 9 d l’Impérial College

Note 23 : http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 24 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion…

Note 25 : Car il s’agit de récidivistes ; les précédentes simulations de Ferguson sur le Sida, la grippe H1N1, la maladie de la vache folle, l’Ebola ont été toutes aussi fausses, exagérant à chaque fois considérablement les risques

Note 26 : http://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-genese-et-consequences-dune-hys…

Note 27 : Evaluation au 20 avril 2020 de l’impact économique de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement en France”,

Note 28 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/epidemie-terminee-mesures-224795

Note 29 : Et combien d’autres professions impactées : « l’activité chirurgicale génère en amont du geste opératoire de l’activité pour d’autres secteurs (secrétariats médicaux, analyses biologiques, prothèses, masques, produits d’hygiène, activités de recherche…) ainsi qu’en aval (infirmières, aide soignantes, kinésithérapeutes en ville, soins de suite, ambulances, taxis, laboratoires d’anatomopathologies…). »

Note 30 : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-contes-de-segur-revus-et-…

La panique causée par le #coronavirus de Wuhan, une fabrication frauduleuse des zexperts

Au cours des dernières semaines, avec les protestations et les émeutes ayant été associées de près ou de loin à la mort de George Floyd, le véritable objectif de la panique liée au virus de Wuhan est devenu beaucoup plus évident. Il n’a jamais été nécessaire de mettre en place le confinement, de porter des masques, de fermer les églises et d’interdire les funérailles et les mariages publics, les baptêmes et les remises de diplômes. Il n’a jamais été nécessaire que les personnes âgées meurent seules parce que leurs enfants n’ont pas le droit de leur rendre visite. Toute l’affaire du virus de Wuhan n’était ni plus ni moins qu’une fraude massive perpétrée sur le peuple américain par des «experts» déterminés à changer fondamentalement le pays.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Streiff, le rédacteur en chef de Red State, paru le 7 juin.

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Peut-on simplement le dire ? Cette panique de Wuhan était une fraude motivée par la politique, par ceux qui veulent plus de pouvoir

Il n’y a pas si longtemps, quelques mois seulement, on nous promettait que le SIDA pulmonaire chinois tuerait plus d’un million d’Américains. On nous disait qu’il était hautement infectieux. On nous disait que nos hôpitaux seraient débordés. On nous disait que des centaines de milliers de ventilateurs seraient nécessaires.

Rien de tout cela, pas une seule projection ne s’est avérée vraie.

Nous avons été obligés de porter des masques faciaux pour nous protéger contre ..heu … je ne sais même pas contre quoi ils nous protègent car ils sont, en fait, aussi efficaces contre un virus qu’une clôture à mailles en forme de losanges l’est contre les moustiques.

On nous a dit que nous étions de très, très mauvaises personnes si nous ne les portions pas. Même les gens de droite se sont mis de la partie afin de se joindre aux moralisateurs vertueux; ils ont préconisé un arrêt complet de l’activité économique et nous ont dit qu’il était important de se mettre au fétichisme du masque facial parce que cela permettait à d’autres personnes de se «sentir plus en sécurité».

Lorsque les pires scénarios ne se sont pas réalisés, les services de santé se sont mis à l’exercice qui consiste à coder les homicides, les overdoses d’héroïne et, en gros, tout décès non hospitalier de causes naturelles comme étant lié au virus de Wuhan.

Dire que la «science» à l’origine de cet épisode honteux s’apparente à de la nécromancie est un euphémisme.

Nous avons assisté à la mutation de «professionnels» tels que le Dr Anthony Fauci, qui a d’abord dit à l’émission 60 Minutes que le fait de porter un masque était non seulement imprudent mais aussi contre-productif, et qui est ensuite devenu un nazi du masque. Cela sans qu’aucune nouvelle recherche crédible ne vienne contredire ce qu’il prétendait auparavant.

Le CDC (Center for Disease Control) nous a dit que le virus de Wuhan pouvait, contrairement à d’autres membres de la famille des coronavirus, survivre pendant des jours, des semaines, voire pour toujours, sur certaines surfaces, que les vêtements devaient être stérilisés et les produits achetés devaient être essuyés ou lavés, pour se faire dire plus tard par le même organisme, « désolé, cela ne peut pas se produire ».

Ces projections auraient été seulement grotesques si elles n’avaient pas détruit des vies et des entreprises.

Les ordres de confinement à domicile ont vidé les hôpitaux et tué des foules de personnes trop terrorisées pour se faire soigner pour des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux et qui n’ont pas pu obtenir les traitements anticancéreux prévus.

On nous a dit que les porteurs asymptomatiques étaient très contagieux, sans doute pour justifier l’exigence que tout le monde porte un masque, pour constater que non, tout compte fait, ce n’est pas le cas.

De vrais médecins traitants ont rapporté que les personnes ayant survécu au virus de Wuhan pouvaient, encore une fois, à la différence de tout autre virus de cette famille, être immédiatement réinfectées. Par chance, il s’agissait d’une autre fausse alerte.

Aucune discussion concernant la valeur «scientifique» de ces recommandations ne serait complète sans l’observation qu’il n’y a aucune preuve que les confinements, les masques faciaux et l’hystérie ont eu plus d’effet que n’aurait eu le sacrifice d’un poulet à la Déesse de la Lune.

Le taux d’infection dans les États qui n’ont pas voulu paniquer est plus bas que dans ceux qui ont pris les mesures les plus draconiennes.

Lorsque le Texas, la Géorgie et la Floride ont relâché les contrôles totalitaires, les «scientifiques» ont prédit un énorme pic d’infections et de décès. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cela ne s’est pas produit.

Derrière cette attaque enragée contre l’économie, il y avait la puanteur caractéristique de Rahm Emanuel qui disait « ne jamais laisser une crise se perdre ».

Au nom de la «santé publique», les grands conglomérats comme Walmart ont été autorisés à poursuivre leurs activités tandis que les petits opérateurs ont été fermés. Les activités gérées par des propriétaires uniques, comme les salons de manucure et les salons de coiffure, ont été particulièrement visées. Les églises, souvent avec la connivence du clergé, ont été fermées. Même le rassemblement dans les voitures sur les parkings des églises était interdit.

Il était interdit de rendre visite aux malades et aux personnes âgées. Les forces de police étaient utilisées pour disperser les personnes en deuil lors des funérailles. La nation a été rapidement divisée entre ceux qui ont un travail qui leur permet de «travailler à la maison» et ceux qui ne le peuvent pas.

Les projets de loi dits de « soulagement » contre le virus contiennent les débuts d’un programme de revenu de base universel en fixant les allocations de chômage à un niveau supérieur à celui des salaires de certains chômeurs.

Sous le couvert de «dépistage», des entreprises technologiques, comme Google et Apple, ont été sollicitées afin de cartographier les mouvements de leurs clients.

Au moins un gouverneur d’État, Jay Inslee, de l’État de Washington, a menacé d’affamer les gens dans leur maison s’ils ne collaboraient pas… pardon, je veux dire «ne coopéraient pas» … avec les services de dépistage.

Des parents ont été arrêtés devant leurs enfants pour leur avoir permis de jouer dehors. On a dit aux gens qu’ils pouvaient nager dans l’océan mais pas utiliser la plage.

Au fur et à mesure que le virus s’affaiblissait, nous avons vu les jalons de la réouverture passer d’un nombre déterminé d’infections à l’attente de la mise au point d’un vaccin.

Bien sûr, il y a eu aussi l’engouement de la gauche pour le meurtre des plus vulnérables de la société. Dans tout le pays, la gauche s’est adressée aux tribunaux pour faire déclarer l’avortement comme un service essentiel (ce n’est pas le cas, c’est le meurtre électif d’un enfant).

Dans au moins deux États, New York et le Michigan, nous avons assisté à un effort concerté pour obliger les maisons de retraite à héberger les personnes se remettant de Wuhan qui étaient encore contagieuses, faisant des plus vulnérables de véritables cibles facile à abattre.

À New York, nous avons constaté un changement insidieux dans la façon dont les décès en maison de retraite étaient codifiés comme des décès à l’hôpital afin de dissimuler le carnage qui se produisait.

Pour être clair, je ne sais pas s’il s’agissait simplement d’insensibilité ou d’un effort pour tuer de sang-froid des personnes perçues comme étant un poids pour la société, mon point de vue est que cela ne fait aucune différence car le résultat est exactement le même.

Tout cela était nécessaire, nous a-t-on dit, parce que sinon, Mamie allait mourir parce que vous ne restiez pas à la maison et ne portiez pas de masque.

En réalité, il s’agissait d’une attaque calculée contre le capitalisme et la liberté individuelle qui a été aidée et encouragée par des membres du gouvernement fédéral qui, on ne peut que l’espérer, savaient que ce qu’ils disaient était de la pure connerie.

Je dis cela parce que je comprends que ces gens sont des partisans et, pour la plupart, des militants progressistes qui détestent l’Amérique et la liberté individuelle mais penser qu’ils croyaient réellement les conneries qu’ils colportaient signifierait qu’ils sont des clowns incompétents. Si quelqu’un doit détruire notre pays, je voudrais qu’il comprenne et apprécie ce qu’il fait.

Au cours de la semaine dernière, les protestations et les émeutes ayant été associées de manière assez vague à la mort de George Floyd, alors qu’un flic de Minneapolis était agenouillé sur son cou, le véritable objectif de la panique liée au virus de Wuhan est devenu beaucoup plus évident.

Nous avons vu de prétendus «experts en santé publique» proclamer que le danger que représente le fait de ne pas se révolter est plus grand que le danger du virus de Wuhan, MAIS le danger d’aller à l’église ou au travail ou de protester contre la destruction totale de la Constitution des États-Unis est inadmissible à cause du virus de Wuhan.

En tant que déclaration scientifique, médicale ou politique, c’est complètement loufoque.

Les protestations concernant la mort de George Floyd, bien qu’elles soient évidemment importantes pour certains, sont, à mes yeux, beaucoup moins importantes que le fait que le gouvernement s’arroge le droit de vous dire que votre entreprise ne peut pas s’ouvrir ou que vous ne pouvez pas aller à l’église.

Le virus, évidemment, ne fait pas la différence. Si se rassembler est dangereux dans une activité, c’est dangereux dans toutes.

Les « experts en santé publique » n’ont pas le droit ni l’autorité de décider quelles activités sont importantes, ils n’ont même pas le droit d’avoir sur le sujet une opinion qui a plus de poids que celle de tout autre citoyen.

Mais ce n’est pas seulement la science de la connerie qui est à remettre en question, c’est la façon dont nous la traitons.

Voici les conseils du Département de la santé publique de Philadelphie sur ce qu’il faut faire si vous avez assisté à une émeute :

Pas d’auto-quarantaine de 14 jours comme si vous étiez un pauvre croyant à Louisville, Kentucky. Pas de recherche de contact. Rien. Attendez 7 jours et faites un test. Si Mamie meurt, eh bien elle était vieille et chiante et elle allait mourir de toute façon et les émeutes pour mettre fin au racisme sont beaucoup plus importantes que le fait qu’elle continue à vivre.

Et vous obtiendrez des excuses ridicules et imbéciles comme celle-ci de la part d’un universitaire qui était un «expert en santé publique» du gouvernement (les parties en gras sont de l’auteur) :

« D’accord, parlons de ces « pourquoi continuer le confinement si les protestations du (mouvement) Black Lives Matter (BLM) sont acceptables ».
De nombreux experts affirment que cela signifie que les conseillers de la santé publique sont influencés par des sympathies idéologiques.
Ce n’est pas le cas. C’est une question d’équilibrer les risques.
Je vais le dire franchement : Je pense qu’il y a une chance que ces protestations amplifient la transmission du virus. Mais je pense aussi que des mesures peuvent être prises (et sont visiblement prises, fréquemment) pour atténuer ce risque.[Je vais même aller plus loin. Je suis prêt à parier qu’il n’y aura pas d’augmentation notable des cas de virus de Wuhan après la fin de ces absurdités, tout comme il n’y a pas eu d’augmentation notable dans les États qui ont mis fin au verrouillage].

Nous en savons bien plus sur la transmission du virus de Wuhan qu’il y a trois mois, lorsque la distanciation sociale américaine a commencé. À l’époque, les directives étaient basées sur les preuves émergentes de la Chine et sur des maladies que l’on pensait similaires, comme le SRAS et la grippe.
Nous disposons aujourd’hui de preuves de plus en plus nombreuses sur le virus de Wuhan lui-même.

Ces preuves nous disent les choses suivantes (tout cela est antérieur aux manifestations) :

Réducteurs de risques :

  • Activités en plein air/en plein soleil
  • Masquage
  • Contact bref (<10 minutes) ou à distance
  • Limitation de la taille des groupes

Les amplificateurs de risques :

  • Contact étroit prolongé
  • Une foule nombreuse
  • Espaces clos
  • Vocalisation

Le risque le plus élevé de super-diffusion des événements (dont nous soupçonnons maintenant qu’ils sont à l’origine de la majeure partie de la transmission) est celui qui combine plusieurs amplificateurs de risque sans les réducteurs de risque.

C’est donc le cas de certains bars (comme dans le Wisconsin, après l’annulation de l’ordre de rester à la maison). (En réalité, il y a eu un changement sans conséquence dans le taux du virus de Wuhan du Wisconsin, mais passons au trope suivant).

Les protestations sont moins tranchées.

Elles amènent certains amplificateurs de risque :

  • les grandes foules
  • la vocalisation

Ainsi que certains des réducteurs de risques :

  • le masquage, qui a été assez répandu d’après ce que j’ai observé
  • à l’extérieur au soleil
  • un certain mouvement qui réduit le contact prolongé

Les risques sont donc probablement plus élevés que ceux de faire ses courses, mais moins élevés que ceux d’aller à l’église ou dans un bar. Il est important d’atténuer activement les risques autant que possible.

Ce que les manifestants devraient faire :

  • demeurer masqués
  • pratiquer l’hygiène des mains
  • éviter les contacts prolongés dans la foule
  • s’isoler de manière préventive pendant 2 semaines

Ce dernier point est important. L’auto-isolement préventif peut empêcher ceux qui pourraient être exposés dans ces manifestations d’infecter d’autres personnes dans leur vie.

ÉGALEMENT IMPORTANT : le comportement de la police peut saper les mesures d’atténuation et augmenter le risque de transmission.

  • les gaz lacrymogènes et le spray au poivre peuvent provoquer la toux, forcer les gens à enlever leurs masques
  • l’obstruction des mouvements (comme la police de New York qui a encerclé les manifestants sur un pont pendant des heures) prolonge l’exposition
  • Les tactiques de détention peuvent également aggraver les choses – la détention prolongée dans des espaces clos comme les paniers à salade ou les cellules de groupe augmente les risques

La question qui se pose alors est la suivante : si le risque peut être atténué dans une certaine mesure, comment le risque restant est-il lié à l’importance de l’activité elle-même ?

Du point de vue de la santé publique, de nombreux experts affirment que le risque résiduel est justifié.

Les préjugés raciaux dans les services de police constituent une menace directe et non résolue pour la vie des Américains noirs et bruns. Comme nous l’avons vu à maintes reprises. Et les préjugés raciaux dans la société en général expliquent pourquoi le virus de Wuhan a frappé les communautés de couleur beaucoup plus durement que les Américains blancs. (En fait, environ 200 personnes par an sont tuées dans des fusillades impliquant la police et les Américains noirs sont tués par la police dans des proportions presque identiques à leur représentation dans la population).

Ainsi, une mobilisation publique de masse pour s’attaquer à des problèmes de société aussi profonds et aussi anciens a un intérêt important pour la santé publique, même si le moment est loin d’être idéal.

Malheureusement, les réveils politiques de masse spontanés ne se produisent pas selon un itinéraire préétabli.

C’est pourquoi les défenseurs de la santé publique ne critiquent pas les manifestations.

Leurs conseils ne s’évaporent pas soudainement en fonction d’une cause politique. Ils évaluent plutôt les risques relatifs pour la santé publique de ces manifestations par rapport à l’acceptation d’un statu quo qui tue de nombreuses personnes de couleur.

Alors, un appel aux critiques : faites vos devoirs. La plupart des prises de position que j’ai vues sur ce sujet (et j’en ai déjà tweeté quelques-unes) réagissent en rapport avec leurs propres caricatures de conseils de santé publique, et ne parviennent pas à saisir les véritables enjeux.

Les risques de protester à l’ère du virus de Wuhan ne sont pas totalement évidents. Mais cela ne signifie pas qu’il faille considérer cela comme un test de Rorschach de l’opinion publique qui finit inévitablement par réaffirmer les antécédents de chacun

Et voici l’idée maîtresse qui fait de tout cela une connerie du cercle des gauchistes plutôt qu’un argument :

Pour la plupart d’entre nous, il a toujours été question d’évaluation des risques. Pour ce clown et sa troupe, il s’agissait exclusivement de pouvoir – c’est-à-dire de la capacité de nous dire à tous quels risques sont acceptables – et de politique, afin de s’assurer que les résultats politiques souhaités bénéficient des décisions prises par les experts.

Toute cette affaire a été une fraude totale, une réaction politique au virus de Wuhan, dès le premier jour. Il n’a jamais été nécessaire de mettre en place le confinement. Il n’a jamais été nécessaire de porter des masques. Il n’a jamais été nécessaire de fermer les églises et d’interdire les funérailles et les mariages publics, les baptêmes et les remises de diplômes. Il n’a jamais été nécessaire que les personnes âgées meurent seules parce que leurs enfants n’ont pas le droit de leur rendre visite.

Il n’y a jamais eu de besoin de la douleur et des difficultés que ces fraudes et charlatans ont infligées à la nation. Le moins que nous puissions faire est de les ignorer à l’avenir. S’il y avait une justice, nous enverrions quelques dizaines de ces fascistes à la potence et nous enchaînerions leurs corps goudronnés jusqu’à ce qu’ils tombent en morceaux.

© Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : https://www.redstate.com/streiff/2020/06/07/850911/

EN BANDE SON :

9 réponses »

  1. Une page-collector particulièrement intéressante !
    Juste quelques points en passant.

    « L’épidémie est terminée » : pas tant que ça… car si l’on examine les chiffres « officiels » tirés du Tableau de bord gouv.fr, -https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/vue-d-ensemble?location=FRA
    on constate la situation suivante :
    – 30 Avril : 129.581 cas confirmés cumulés
    – 6 Mai : 137.150 soit 7.569 nouveaux cas
    – 13 Mai : 140.734 soit 3.584 nouveaux cas
    – 20 Mai : 143.385 soit 3.111 cas de plus
    – 27 Mai : 145.746 soit 1901 cas de plus
    – 3 Juin : 151.677 soit 5.931 nouveaux cas, soit 3 fois plus qu’au cours de la semaine précédente.
    Il apparaît que la situation qui tendait à se stabiliser dès la mi-mai et à enregistrer de moins en moins de nouveaux cas, dérape dès la fin Mai et le nombre de nouveaux cas de contamination augmente de façon vertigineuse : on passe à 5.900 cas supplémentaires en 1 semaine.
    Cependant étant donné que l’augmentation paraissait se stabiliser autour de 3.000 cas, on pouvait postuler que les 5.900 cas arrêtés au 3 Juin résultaient probablement d’une distorsion (comme cela peut se produire dans les cas de regroupement de données de diverses origines -retard d’acheminement qui gonflent une journée après avoir minoré la précédente-).
    Cependant, aujourd’hui la nouvelle évolution qui se dessine depuis le 28 Mai conduit à une augmentation du nombre de nouveaux cas de l’ordre 4.000 pour la semaine en cours (avec un minimum de 3.600 et un pic potentiel de 4.400), ce qui, même au plus bas, confirmerait bien la tendance à la hausse et le retour à un niveau de contamination de début Mai.
    Compte tenu du délai d’incubation moyen de 5 Jours (de 1 à 14 jours), on peut dire d’une façon quasi certaine que le déconfinement du 11 Mai, mal conçu et mal appliqué, a relancé la contamination.

    « Des mauvaises décision »
    Cependant, les mesures qui ont été prises l’ont été en dépit du bon sens, depuis le début :
    – le confinement n’était pas une nécessité absolue : cela aurait évité de mettre la France sur la paille ;
    – le port du masque aurait dû être obligatoire pour l’ensemble de la population, dès le début (**) de l’épidémie et assorti de sanctions sévères.

    Nos dirigeants se sont plantés sur toute la ligne et le retour de manivelle est en train de faire très mal :
    – manifestations : interdictions ou pas,
    – chômage en hausse vertigineuse,
    – problèmes économiques sans fin, car des pans entiers de l’activité économique sont encore bloqués.
    Ce n’est pas à coup de 10znes de milliards d’€ (d’argent que la France n’a pas !) qu’ils vont acheter la paix sociale.
    A cela s’ajoute la perte totale de confiance de la population face à l’accumulation de mensonges et d’erreurs grossières.

    (**) Lorsque je parle de « début de l’épidémie », je renvoie à des Messages d’Alerte émanant des Ministères qui ont commencé dès le 14 Janvier, dont l’exemplaire du 22 Janvier est très explicite :
    http://www.ordremk.fr/wp-content/uploads/2020/01/mars-2020_02-cas-pneumopathies-2019-ncov-chine_vf.pdf
    Quand on regarde le détail de ce lien on est obligé de se demander pourquoi tout ça a foiré ?
    Ils savaient pertinemment ce que nous ignorions !

    • Merci pour cet excellent article .
      Je l’archive pour les « futures générations ».J’hésite pour la rubrique: »La politique pour les nuls » ou
      « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué »

  2. encore un post collector

    j’ajouterais que si on croit au déterminisme la FRANCE a produit une réaction déjà vue… pendant la 1er Guerre mondiale par exemple.
    A savoir comme aujourd’hui dans le domaine médical, à cette époque le Militaire avait pris totalement le controle des Opérations jusqu’à éteindre tout possibilité Etatique d’observation des opérations. Il a fallu attendre quelques Années (et des individus courageux) Pour que les Décideurs reprennent la Main là où ils sont utiles, c’est à dire trancher quand il y a Hystérie.

    Nous pouvons d’ailleurs Aujourd’hui (en avance) parler d’un Effondrement National, l’état s’est comporté en Simple Acteur Economique Gérant les Pénuries.

    Ceci n’empéche pas la Contradiction, à mon avis il y aura une Deuxiéme Vague ceci parce que le bon sens dit que cette épidémie n’est pas saisonniére, quand c’est le cas elle s’éteind et on voit bien qu’il y a des Nouveaux Cas.

    Donnons nous RDV en Septembre, aprés la torpeur Estivale, un Nouveau Pic, Un nouveau Confinement qui Provoquera la Crack qui nous rappelera au Bon Souvenir Des Effets Cliquets.

  3. J’ajouterais que le monde montre trés bien la faible corrélation entre Les conditions climatiques et la propagation (regardez l’arabie saoudite, le brésil vs le continent africain). L’effet prépondérant semble l’effet Cluster…. et l’agitation artificielle de l’air dans des Espaces confinés (comme les porte-avions… les métros… les buildings).

    La solution Rustiques vous l’avez dites confiner les malades et ça certains pays l’ont fait.

  4. Inde/ Pakistan température 37-43°C le virus se diffuse fortement, peut on vraiment penser que la pandémie est saisonnière ?

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