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La révolution culturelle (et l’apocalypse zombie) sont arrivées en Amérique ! Par Tucker Carlson

La révolution culturelle (et l’apocalypse zombie) sont arrivées en Amérique

  

Toutes les sectes ont le même objectif : la soumission totale de leurs membres. Les adeptes doivent renoncer à tout. Ils renoncent à leur liberté physique – où ils peuvent aller, qui ils peuvent voir, comment ils peuvent s’habiller. Mais par-dessus tout, ils renoncent à leur propre esprit, dont ils abandonnent le contrôle [au gourou].

Les gourous de secte déterminent ce que leurs adeptes ont le droit de croire, même dans leurs pensées les plus intimes. Pour ce faire, les sectes séparent les gens de tout ce qu’ils ont connu auparavant. Elles obligent leurs membres à renoncer à leur ancienne vie, à leur pays et à leurs coutumes.

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Le Premier ministre canadien Justin Trudeau se met à genoux en signe d’adhésion au mensonge du prétendu « racisme endémique » aux États-Unis.

Aucune loyauté n’est permise, si ce n’est envers la secte. La première chose que les sectes attaquent – toujours – c’est la famille. La famille est toujours le principal obstacle au lavage de cerveau et à l’extrémisme. Si vous voulez contrôler les individus – si vous voulez transformer des gens libres en robots dociles – la première chose à faire est de les séparer de ceux qui les aiment le plus.

En 1932, les autorités soviétiques ont commencé à médiatiser l’histoire d’un jeune paysan de 13 ans du nom de Pavlik Morozov. Morozov, affirmaient-elles, avait pris la décision extrêmement vertueuse de dénoncer son propre père à la police secrète pour avoir commis des actes contre-révolutionnaires.

Une fois démasqué comme traître, le père du garçon fut exécuté par un peloton d’exécution, prétendument pour la sécurité de l’État. Le dictateur soviétique Joseph Staline éleva le garçon au rang de héros national. Les gens pleuraient dans les rues quand ils entendaient son nom. Ils le vénéraient comme un saint.

pavlik morozov

Pavlik Morozov

Pourquoi je vous parle de ça ? Parce que ça se passe ici, en ce moment même. Au cours des dix derniers jours, certains de nos citoyens les plus éminents ont prêté serment d’allégeance à une secte. Les convertis sont désignés sous le terme d’« alliés ».

Comment: Parmi les convertis (qui sont de plus en plus nombreux), le maire de Minneapolis qui, dans la vidéo ci-dessous, sanglote à genoux devant le cercueil de George Floyd. Une performance très convaincante qui mérite un Oscar !

Comme tous les adeptes, ils exigent une obéissance totale. Ils condamnent rituellement leur propre nation – son Histoire, ses institutions et ses symboles. Son drapeau. Ils dénoncent leurs propres parents.

Si vous êtes allé sur les réseaux sociaux récemment, vous avez probablement vu des vidéos qui illustrent ce que je viens de dire – comme celle montrant une adolescente qui attaque sa mère et son père pour le crime de loyauté insuffisante envers Black Lives Matter. La journaliste Hanna Lustig, d’Insider.com, a fait part de son approbation dans un commentaire :

« Ce que vous venez de voir, écrit Lustig, c’est une jeune personne qui reproduit les caractéristiques essentielles d’un allié ». Qui reproduit. C’est-à-dire, faire quelque chose de sorte à inciter les autres à vous imiter. Et ça fonctionne.

Dans une autre vidéo, Izabella, une jeune fille de 15 ans habitant Louisville, dit en pleurant : « Je déteste littéralement ma famille. », avant d’ajouter que ses parents ont défendu le meurtre de George Floyd par un policier de Minneapolis. Elle finit par les traiter de racistes, avant de conclure par des grossièretés :

« Je déteste tellement ma famille. » Il y a une semaine à peine, il aurait été difficile d’imaginer ce genre de choses. Aujourd’hui, Izabella est une star des réseaux sociaux. Les célébrités tweetent leur approbation. Elle pourrait avoir sa propre secte d’ici peu. Mais la révolution vient à peine de commencer. Les enfants qui attaquent leurs parents, ce n’est que le début.

Vendredi dernier sur CNN, un certain Tim Wise a déclaré aux téléspectateurs que, à l’avenir, les parents doivent faire du mal à leurs propres enfants :

« Je pense que la chose essentielle que les parents blancs doivent garder à l’esprit, c’est que si les enfants noirs de ce pays n’ont pas droit à l’innocence, s’ils n’ont pas le droit de vivre une enfance sans crainte d’être tué par la police ou marginalisé d’une façon ou d’une autre, alors nos enfants ne méritent pas l’innocence. Si Tamir Rice peut être abattu dans un parc public en jouant avec un pistolet en plastique – comme le font tant d’enfants blancs, chaque jour dans tout le pays, sans craindre d’être abattus – si Tamir Rice peut se faire tuer par la police, alors il faut le dire aux enfants blancs, au moins lorsqu’ils auront le même âge. Si [les enfants noirs] sont privés de leur innocence, alors nous ne pouvons pas être innocents non plus. »

Vos enfants n’ont plus le droit d’être innocents, affirme Tim Wise. Une enfance heureuse est un signe de racisme. L’homme qui tient ces propos – lesquels sont approuvés par les présentateurs de CNN – se décrit lui-même comme un « activiste antiraciste ». Il tient ce genre de discours depuis longtemps. Plus d’une fois, Wise a laissé entendre qu’il approuve la violence contre ceux qui sont d’un avis différent du vôtre.

Comment Tim Wise gagne-t-il sa vie ? En partie, en donnant des conférences aux étudiants. Vos gosses ont peut-être assisté à l’une d’entre elles. Ils ont certainement entendu beaucoup de choses de la part de gens comme lui. Dans les écoles américaines, la révolution est en cours depuis un bon moment.

En février dernier, pour ne citer qu’un exemple parmi tant d’autres, les responsables des écoles de Rochester, N.Y., ont créé un plan de cours sur le thème « Black Lives Matter ». Le matériel pédagogique rejette les institutions fondamentales de l’Amérique – en fait, l’Amérique elle-même – car elle sont « intrinsèquement racistes ». Parmi les questions qu’on suggère de poser aux étudiants : « Comment l’incarcération de masse fonctionne-t-elle comme mécanisme de contrôle social racialisé ? »

Un groupe racial spécifique est montré du doigt, destiné à endosser une culpabilité exclusive. Les programmes scolaires font la promotion d’un livre intitulé White Rage: The Unspoken Truth of our Racial Divide [Fureur blanche : la vérité cachée sur nos divisions raciales – NdT]. En d’autres termes, il y a une raison pour laquelle la haine et l’inégalité existent : c’est à cause de ces gens [les Blancs] ! C’est ce que vos enfants apprennent à l’école en ce moment-même.

Jeudi, au lycée Darien, dans le Connecticut, la directrice Ellen Dunn a envoyé un courriel aux parents dans lequel elle promettait d’« augmenter pour nos élèves les programmes éducatifs qui tiennent pleinement compte des enjeux liés à la race. ». Pour ce faire, Dunn a distribué des documents du Southern Poverty Law Center. Ironiquement, le SPLC est lui-même un groupe promouvant la haine. Cela a été largement documenté. Maintenant, leur programme est enseigné à l’école. C’est ce que vos enfants apprennent.

À Washington, D.C., la directrice d’une école primaire du nord-ouest de la ville – dans les beaux quartiers – a récemment rédigé une lettre annonçant : « Il est nécessaire qu’un plus grand nombre de parents blancs parlent de la question raciale à leurs enfants. Surtout en ce moment. »

La lettre visait « le personnel blanc et les membres de la communauté blanche », qui, selon la directrice, avaient commis « des macro- et des micro-agressions » contre le « personnel de couleur ». La directrice n’a pas précisé quels étaient ces crimes. Elle n’avait pas besoin de le faire. Leur crime, c’était leur couleur de peau.

Il s’agit d’un thème national. Tout ceci est incroyablement destructeur et dangereux. D’innombrables écoles publiques utilisent désormais le projet 1619 du New York Times comme programme d’études. Ce projet est l’œuvre d’une extrémiste raciale du nom de Nikole Hannah Jones. Jones a récemment affirmé que piller et incendier des magasins n’était pas de la violence – que c’était justifié. Sa propagande est désormais obligatoire dans les écoles publiques de Buffalo, Chicago, Newark et Washington.

De nombreux parents en sont probablement profondément outrés, et on les comprend. C’est dérangé, c’est raciste. D’autres ne sont pas de cet avis. Ce sont des « alliés ». Ils ont rejoint la secte. À Londres, où la secte se répand également, une femme a posté sur Twitter une photo de sa fille à genoux, tenant une pancarte énonçant son « privilège » :

white privilege

Comment: Dans les vidéos ci-dessous, des individus jouissant du « privilège blanc » subissent une programmation mentale effectuée via l’accomplissement de gestes de soumission (se mettre à genoux) et la répétition de slogans incantatoires/mantras :

Cette soumission totale, effarante, n’a rien à voir avec l’expression d’une quelconque « solidarité » avec des minorités « opprimées ». Il s’agit d’un asservissement à une idéologie dangereuse et à une révolution colorée dirigée et alimentée par les pouvoirs en place, qui cherchent à semer la division et le chaos au sein de la population.

La révolution culturelle est arrivée en Occident.

Quels en seront les effets ? Dans plusieurs années, comment la petite fille prise en photo avec cette pancarte se souviendra-t-elle de son enfance ? Sa mère a suivi le conseil de Tim Wise. Elle a perdu son innocence. En sera-t-elle reconnaissante ?

Difficile à imaginer. Il est plus probable qu’elle se sente amère et qu’elle ait l’impression qu’on s’est servi d’elle. Parce qu’on s’est effectivement servi d’elle. Beaucoup ressentiront la même chose. Y a-t-il une seule personne qui croie que ce que nous sommes en train de vivre en ce moment aboutira à l’harmonie raciale ? Est-ce que c’est encore un objectif ? Il semble que non.

Manifestement, de nombreux individus influents font pression pour aggraver les divisions raciales, la haine et la violence. Prions pour qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent. Les conflits tribaux détruisent les pays plus rapidement que n’importe quelle épidémie.

Mais gardez à l’esprit, alors que cette folie continue, qu’elle ne se déroule pas « en vase clos ». Chaque action provoque une réaction – c’est physique. Nous ne savons pas où tout cela nous mènera. Nous ne voulons pas le savoir. Les membres de cette secte devraient tout arrêter maintenant – immédiatement – avant que d’autres innocents n’en souffrent – et c’est ce qui arrivera, s’ils continuent.

Traduction : SOTT
Émission Tucker Carlon Tonight du 05/06/20

Comment: Ces trois derniers mois, il semble qu’une grande partie de la population ait perdu toute capacité à penser par elle-même. La réalité et la moralité ne sont plus des valeurs objectives – elles sont redéfinies au jour le jour par les autorités selon les impératifs du moment, et la foule suit aveuglément. C’est comme si un interrupteur avait été actionné et que tout le monde suivait docilement l’agenda du jour, quel qu’il puisse être… sans même remarquer que la rhétorique d’aujourd’hui est en contradiction totale avec celle de la veille.Ce phénomène dépasse apparemment le cadre de la programmation mentale « ordinaire » effectuée via les moyens de propagande habituelle. Depuis le début de la période de confinement, on a l’étrange impression que la moitié de la planète a été remplacée par des zombies.

Ashley Green@agreenphotog

The crowd in Webster continued for 8 minutes

Vidéo intégrée

Ashley Green@agreenphotog

In an incredibly powerful moment, Police Chief Michael Shaw, urged by chanting, joins the crowd laying face down on the pavement @telegramdotcom

Vidéo intégrée

 

Comment purger notre innocente époque des œuvres ignobles des temps antérieurs ? La réponse est simple : soustraire, occulter, rendre invisible. Après le crime raciste commis contre George Floyd, la chaîne HBO a trouvé la panacée : retirer de sa plate-forme Autant en emporte le vent, ce brûlot sudiste et esclavagiste qui a souillé les consciences de quatre générations d’Américains. Le raisonnement est simple : le film de Fleming est raciste, les policiers sont racistes, donc censurons le chef-d’œuvre, et ledit racisme ne trouvera plus de combustible. Les drogues envappent la jeunesse ? Brûlez Les Paradis artificiels. L’antisémitisme sévit toujours ? Haro sur Le Marchand de Venise. L’obésité est un fléau ? Déféquez sur La Grande Bouffe

Une bien-pensance aussi frileuse que stupide

La bien-pensance est aussi frileuse que stupide, incapable de comprendre le sens profond de ce qu’est l’histoire. Il lui a été très pénible d’apprendre qu’on ne trouvait aucun végan chez les Romains, nul zadiste à la Renaissance et nul défenseur de la parité sous Louis XIV. Le politiquement correct, la pensée woke, ne peuvent penser le monde qu’à partir de leur découpe morale, certains de la pérennité de leurs valeurs. On peut y voir de la naïveté, de l’orgueil ou du révisionnisme. De la même manière que Winston Smith, dans 1984, réécrit des articles anciens pour les faire coïncider avec les réalités de son temps, le bien-pensant entre en convulsion lorsqu’on lui parle de contextualisation et de mise en perspective. Et pourtant la fin de La Raison dans l’histoire a été écrite avant Martin Luther King ; Bonald a publié avant Pétain et Barrès avant la Shoah.

Mais que l’on se rassure. Autant en emporte le vent n’a pas déserté HBO. Le temps de rédiger un carton d’avertissement, et Mamma pourra trompéter à Scarlett : « Modam’ est se’vie ! ». Ainsi, les flics américains réfléchiront à deux fois avant de vérifier la résistance anaérobique des noirs de 46 ans. On se demande pourquoi on n’y avait pas pensé avant. C’est ainsi que les lycéen.nes devraient être admonesté.es avant la lecture de Dom Juan : « Il est périlleux de défier Dieu, de ne pas payer ses dettes et de mentir à son père. » Avant le visionnage d’Orange mécanique : « C’est mal de rosser les SDF, de violer les femmes et de porter des chemises au col pelle à tarte. » Devant Suzanne et les vieillards : « Ce n’est pas bien de reluquer les jeunes filles quand on est grabataire. » Pour la pensée woke, l’œuvre ultime aurait le résumé suivant : « Iel et un cis-genre, après avoir vu Parent I et Parent II, décident d’une GPA auprès d’une racisée, rencontrée dans un commun, lors de luttes intersectionnelles, dans le respect bien compris des sensibilités de chacun.e. Iels décident de faire la fête. Ils se rendent dans une AMAP et reprennent deux fois des graines germées. » HBO attend avec impatience la version non expurgée.

Sévérac

[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres 

Une pétition visant à retirer une statue du Mahatma Gandhi à Leicester a reçu près de 5 000 signatures.

La pétition en ligne accuse le militant de l’indépendance de l’Inde d’être « un fasciste, un raciste et un prédateur sexuel ».

L’année dernière, des étudiants de Manchester ont demandé qu’une statue similaire de Gandhi soit retirée en raison de son « racisme anti-noir bien documenté ».

La députée de Leicester East, Claudia Webbe, a qualifié la pétition de « distraction massive » du mouvement « Black Lives Matter ».

La députée travailliste a déclaré que Gandhi « a participé à la création d’un mouvement de la même manière que Martin Luther King a créé un mouvement ».

« Sa forme de protestation pacifique, comme Black Lives Matter, est une force de changement », a-t-elle déclaré.

« Il n’y a pas de désir de la part de la communauté noire de déplacer ce symbole de changement. »

Claudia Webbe a qualifié la pétition de « distraction massive » du mouvement Black Lives Matter

Faisal Devji, professeur d’histoire indienne à l’université d’Oxford, a déclaré qu’il pensait que le débat sur le retrait de la statue était « absurde ».

« Il semble presque surréaliste de devoir énumérer les nombreuses choses que Gandhi a faites », a-t-il déclaré.

« C’est un homme faillible comme tous les hommes, mais le mettre dans le même panier que les propriétaires d’esclaves, c’est un peu trop. »

Le professeur Devji a déclaré que la statue de Gandhi à Leicester était également une représentation de la grande communauté de réfugiés Gujarati dans la ville.

« Gandhi lui-même était Gujarati, et beaucoup de résidents de la ville sont venus d’Ouganda quand ils ont été expulsés par Idi Amin », a-t-il dit.

« Donc, d’une certaine manière, la statue de Gandhi représente leur présence dans ce lieu. »

La statue a été vandalisée en 2014 avec des graffitis faisant référence à l’attaque du Temple d’or en Inde en 1984

Plusieurs universitaires ont noté des rapports faisant état des opinions désobligeantes de Gandhi envers les Africains de souche lorsqu’il vivait en Afrique du Sud à la fin du XIXe siècle.

Le biographe et petit-fils de Gandhi, Rajmohan Gandhi, a précédemment admis que l’un des pères de l’Inde moderne était « parfois ignorant et avait des préjugés sur les Noirs d’Afrique du Sud ».

Mais le professeur Devji a déclaré que le « bilan de Gandhi est en fait très mitigé », et qu’il était connu pour sa sympathie envers les Africains pendant les guerres des Boers et des Zoulous.

« Gandhi était aussi un être humain imparfait, mais il était plus radical et progressiste que la plupart de ses compatriotes contemporains », a-t-il déclaré.

L’ancien député Keith Vaz, qui a assisté à l’inauguration de la statue de Leicester en 2009, a qualifié le dirigeant indien de « l’un des plus grands artisans de la paix de l’histoire » et a déclaré qu’il « défendrait personnellement la statue ».

Le conseil municipal de Leicester a déclaré que la pétition n’avait pas encore été soumise à l’autorité.

Les statues tombent à travers le Royaume-Uni

Une statue d’Edward Colston a été jetée dans le port de Bristol lors d’une manifestation de Black Lives Matter

La pétition fait suite au retrait de la statue du marchand d’esclaves du 17ème siècle Edward Colston, lors d’une manifestation de Black Lives Matter à Bristol.

Depuis lors, une statue du marchand d’esclaves Robert Milligan a été retirée de l’extérieur du Museum of London Docklands.

Les manifestants ont demandé le retrait de la statue de Cecil Rhodes d’un collège d’Oxford

Des appels ont également été lancés pour retirer la statue de l’impérialiste Cecil Rhodes de l’Oriel College à Oxford, ce qui a vu des milliers de personnes protester devant l’institution mardi.

Les manifestants ont défiguré une statue du leader britannique Winston Churchill pendant la guerre lors d’une manifestation de Black Lives Matter à Londres, qualifiant le politicien de « raciste ».

La statue de Churchill sur la place du Parlement a été bloquée par crainte qu’elle ne soit vandalisée lors de futures manifestations.

La statue de Winston Churchill a été « protégée » vendredi matin avant les manifestations prévues

Source : BBC – Traduit par Anguille sous roche

« Aristote justifie l’esclavage. Alors que fait-on ? On brûle Aristote ? On brûle Platon? »

Que représentent les statues aux yeux de l’humanité ? Après l’historien Dimitri Casali, Sputnik a fait appel à René Chiche, professeur de philosophie, qui s’insurge des récentes dégradations infligées à certaines statues en Occident.

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© Youtube
La statue de Christophe Colomb par terre, détruite.

« Nous avons affaire à ce que les Grecs appelaient la barbarie, des barbares, c’est-à-dire ceux qui sont privés de la langue, de la culture, et sont finalement privés de leur identité réelle. Ça me stupéfie et en même temps, j’ai pitié d’eux, ça m’attriste. »

Voilà ce que René Chiche, professeur de philosophie, affirme à propos des destructions de statues qui ont eu lieu ces dernières semaines dans le contexte des manifestations « antiracistes » déclenchées par la mort de George Floyd aux États-Unis.

Des statues dégradées de personnalités que l’AFP juge ainsi « controversées », comme Winston Churchill, Christophe Colomb ou encore de Léopold II. Deux statues de l’ancien roi des Belges ont notamment été déboulonnées à Anvers et à Auderghem par des activistes souhaitant protester contre la violence du système colonial au Congo belge.

Paradoxalement, rien de similaire n’est constaté à Kinshasa, où les statues de Léopold II, de son successeur Albert Ier et de Henry Stanley trônent paisiblement dans le parc présidentiel de la capitale. José Batekele, directeur de collection au Musée national, s’en explique ainsi: « la statue de Léopold II, pour nous, ça reflète une histoire, une mémoire. C’est une référence pour nos enfants. »

Le retour aux « heures sombres » ?

L’auteur de La Désinstruction nationale (Éd. Ovadia) s’inquiète ainsi de ces scènes qui lui évoquent « d’autres sombres scènes de l’Histoire ». La destruction de statues peut se comprendre lorsqu’il s’agit « pour une population donnée, à un instant donné, de mettre par terre la statue d’un tyran ou d’un pouvoir que l’on est en train de subir ou dont on vient de se libérer. »

On se rappelle ainsi de la destruction de l’immense statue de Saddam Hussein à Bagdad en 2003, qui a symbolisé sa chute. Or, « Christophe Colomb, ce n’est pas Hitler ». Cela n’a rien à voir, estime René Chiche, parce ce sont plutôt là des symboles qui évoquent le passé et relèvent du culte des morts, monuments par lesquels « l’Homme rend culte à l’Homme ».

« L’espèce humaine est une espèce profondément religieuse, au sens étymologique. Ce qu’il y a d’humain dans l’Homme doit être cultivé, conservé. Depuis les tombes jusqu’aux statues en passant par les poèmes et les tableaux, tous ces monuments, toutes ces œuvres sont des éléments de ce culte. À chaque fois que l’on met à terre des statues ou des monuments, c’est évidemment à sa propre humanité qu’on s’en prend. »

L’historien ne met pas sur le même plan le déboulonnage des statues et la suppression provisoire d’Autant en emporte le vent du catalogue de HBO. Il constate, chez ceux qui saccagent les monuments, un phénomène de foule, une forme d’ivresse collective, chacun perdant tout jugement critique. Optimiste, il espère que la plupart d’entre eux « ne savent pas ce qu’ils font ». Mais il voit dans la démarche de l’entreprise américaine la volonté de « réécrire l’Histoire et de tout mélanger » ce qui peut déboucher sur d’importantes dérives orwelliennes, dignes de 1984:

« Dans ce cas-là, on devra supprimer aussi 80% du patrimoine culturel et des œuvres artistiques. Aristote justifie l’esclavage. Alors que fait-on? On brûle Aristote ? On brûle Platon ? Il n’y a plus de culture, dans ce cas-là. Ces gens sont dangereux, parce qu’ils mélangent tout et mènent des luttes politiques qui ont des aspects parfaitement légitimes avec des moyens complètement inadaptés et disproportionnés. »

Attentif à la stricte définition du terme, René Chiche réfute le mot de censure, car c’est « l’autorité qui la pratique ». Dans la situation actuelle, celui-ci préfère parler de « bruit », de « furie ». Ce qui l’inquiète en outre, c’est la passivité des autorités en Occident, qui lui semblent absolument dépassées et qui laissent faire, de peur d’être accusées de répression.

Commentaire : Peur ? Les autorités … depuis quand ont-elles peur qu’on leur dise qu’elle utilisent la répression ? Les autorités ont utilisé la répression contre les Gilets Jaunes et le pouvoir au lieu d’avoir peur a augmenté la repression malgré les critiques.

« La paralysie, voire la lâcheté des autorités est déplorable, sans doute parce qu’elles-mêmes ne savent pas très bien ce qu’elles ont à défendre. La lâcheté du pouvoir est généralement proportionnelle à la trahison qu’il a commise lui-même vis-à-vis des valeurs et de celles de la République en particulier, qu’il ne cesse d’invoquer. »

Tandis qu’Emmanuel Macron a fustigé l’encouragement à « l’ethnicisation de la question sociale » par le monde universitaire, c’est le quotidien de référence qui évoque ce 12 juin un nécessaire « inventaire de l’inacceptable », afin de favoriser le vivre-ensemble. Comment en est-on arrivé là? Quels sont les facteurs de ces tensions politiques et historiques en Occident ?

« La Désinstruction nationale »

Quant à ceux qui détruisent actuellement les statues, René Chiche tente une explication:

« Je crois qu’une grande partie des gens qui font cela ou qui applaudissent cela sont d’abord privés de culture, parce que cela veut dire qu’ils n’ont pas d’autre moyen pour exprimer leur révolte que cette violence-là. »

Celui qui se plaint dans La Désinstruction nationale du « quasi illettrisme » des élèves français observe que les jeunes générations ne lisent plus de livres et sont peu familières des médiations, qui demandent de « l’élaboration, de la temporisation ». Un long article paru dans Marianne fait justement allusion à la facilité avec laquelle l’idéologie antiraciste « racialiste » pénètre chez les jeunes internautes, notamment via Instagram et les podcasts de Rokhaya Diallo. Pour René Chiche, l’essor des technologies modernes auxquelles les jeunes sont fortement accoutumés, fait que « l’émotion reste à son degré le plus primitif ». Or les émotions primitives sont la peur, la rage ou la colère.

Alors qu’il définit l’émotion comme la base de la construction d’une vraie pensée qui reste sinon abstraite et verbale, elle se doit d’être développée et élevée au niveau du sentiment par la culture et le langage, ce qui est « désormais inaccessible pour la plupart de ces jeunes ». La multiplication des violences qu’il constate dans le corps social est ainsi le signe de sa santé chancelante. Selon lui, si de telles idéologies progressent, il faudrait avoir peur de l’avenir, digne des « films de science-fiction les plus terrifiants ». Pour y remédier, il faudrait selon lui remettre à l’honneur deux facteurs essentiels négligés, l’éducation, c’est-à-dire « le rapport à l’autorité » et l’instruction.

L’hystérie raciale en cours est en train de dépasser des sommets et fera bientôt passer le Mont Blanc pour un terril pas-de-calaisien. Aux Etats-Unis Gordon Klein, professeur à l’Université d’UCLA, en est la dernière victime.

Avec la série de manifestations et d’émeutes qui secouent actuellement l’Amérique certains courageux étudiants anonymes autoproclamés « non-noirs alliés de leurs confrères noirs » (sic) ont demandé à leur professeur, Gordon Klein, au vu des circonstances politiques, des conditions allégées pour passer leurs examens finaux et particulièrement de la « clémence et de la compassion pour les élèves noirs ». Le professeur répond au courriel en disant qu’il ne voit pas de lien entre des manifestations et le passage des examens. Il rentre ensuite dans la technicité de la requête estudiantine avec un brin d’humour en demandant comment il ferait pour identifier les étudiants noirs vu que les cours sont en ligne ou alors ce qu’il devrait faire avec les étudiants métisses en se demandant s’il devrait les favoriser qu’à moitié ? Il termine son message doctement en rappelant l’axiome de Martin Luther King qui professait justement que les hommes ne doivent pas être « jugés selon la couleur de leur peau ».

L’humour n’est pas une valeur universelle surtout quand il fait mal à des propagandistes en culotte courte qui viennent des beaux quartiers de la Côte Ouest américaine. En un rien de temps les élèves humiliés crient au scandale raciste et lancent une pétition contre le prof « old school ». L’université, alarmée par le buzz que fait la pétition, s’assoit sur la liberté d’expression et suspend le prof de ses fonctions. Klein vit désormais chez lui sous protection policière. On n’est pas à Salem mais la chasse aux sorcières est bien ouverte aux USA.

https://www.bvoltaire.fr/un-professeur-refuse-de-donner-de-meilleures-notes-aux-noirs-quaux-blancs-il-est-suspendu/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=un-professeur-refuse-de-donner-de-meilleures-notes-aux-noirs-quaux-blancs-il-est-suspendu&utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=591f6a0bdb-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-591f6a0bdb-30707081&mc_cid=591f6a0bdb&mc_eid=b338f8bb5e

PENDANT LA GRANDE CHASSE AUX BLANCS DU PRINTEMPS 2020, SOUS PRÉTEXTE D’ANTI-RACISME, AU MILIEU DES GÉNUFLEXIONS, DES REPENTANCES, DES LARMES, DES EXCUSES, DES SOUPIRS, DES PROSTERNATIONS, LES RÉSULTATS NE SE FONT PAS ATTENDRE DANS LES MÉDIAS AMÉRICAINS. LES TÊTES TOMBENT, TOUTES BLANCHES.

TEMPÊTE AU NEW YORK TIMES

Le New York Times publie le 3 juin 2020, une tribune libre d’un sénateur républicain américain dans la rubrique « Opinions » du journal. Il y qualifie les manifestants d’« émeutiers, insurgés, casseurs ». Soulignons qu’il s’agit d’une tribune libre, pas d’ un article et encore moins d’un éditorial. Branle-bas au quotidien, plusieurs centaines de journalistes dénoncent la tribune ; mieux quelques dizaines publient sur Twitter un texte protestant contre une tribune qui « met en danger les salariés noirs du NYT » (sic).

Résultat des courses, James Bennet responsable de la rubrique « Opinions » et pressenti pour prendre la direction du journal, défend sa ligne d’ouverture à différentes sensibilités politiques (ce qui au NYT ne va pas bien loin) mais il est contraint à la démission.

…ET AILLEURS

Vous connaissez le Philadelphia Inquirer ? Le quotidien vient d’enregistrer la démission de Stan Wischnowski son directeur de la rédaction. Après que les émeutiers dits anti-racistes aient brûlés ou endommagés un certain nombre d’immeubles de la ville, il publie une tribune libre « Buildings matter, too » (les immeubles comptent, eux aussi). Fureur des journalistes noirs qui débraient et obtiennent le départ du responsable.

Des mouvements semblables ont lieu dans d’autres rédactions. Le directeur du magazine culinaire Bon appétit, (groupe Condé Nast), Adam Rapoport avait été photographié en 2013 lors d’une fête d’Halloween… déguisé en latino-américain. Il doit remettre sa démission. Au site féminin Refinery29 des salariées noires se plaignent d’être placées sous la direction de jeunes rédacteurs blancs. Un sac de cendres sur la tête, la directrice, Nikole Hannah Jones, se repent et démissionne : « Nous devons faire mieux et cela passe par laisser sa place à d’autres » (source AFP). Dans un contexte différent, le même mouvement se déroule en Allemagne.

JUSTIFICATION PROFESSIONNELLE ET FIN DE L’HONNÊTETÉ

Certains pourraient croire que cette chasse aux Blancs émeut les instances du journalisme. C’est le contraire. Un certain Jay Rosen, professeur de journalisme à l’université de New York les justifie pleinement : « Les journalistes issus des minorités ont été recrutés pour apporter une autre vision du monde et de nouvelles perspectives. Mais on leur demande d’effacer leurs points de vue au nom de l’objectivité et de l’honnêteté ». Autrement dit le respect du réel (l’honnêteté de base) n’existe plus, ne doit plus même exister, place au journalisme de repentance. Les Blancs sont sommés de céder la place, si possible en disant merci, comme Madame Nikole Hannah Jones en a donné l’exemple. Un mouvement dont on peut deviner qu’il sera copié en France avec la complicité, active ou passive, des écoles de journalisme, d’une partie des rédactions et la bénédiction des pouvoirs publics.

Sur un sujet adjacent voir nos articles sur le Bondy Blog, financé entre autres par Marc Ladreit de Lacharrière. Le Bondy Blog qui poursuit les mêmes buts que le mouvement auquel on assiste aux Etats Unis, remplacer les européens par des non européens.

EN BANDE SON :

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