Pour une analyse systémique du racisme antiblanc et de l’antijaphétisme institutionnel
Publié par Antonin Campana sur 24 Juin 2020, 15:10pm
Nier le racisme antiblanc, c’est affirmer que le Blanc ne connaît pas ce que connaissent les autres hommes. C’est le mettre à part de l’humanité « normale ». Nier le racisme antiblanc revient donc à prouver l’existence du racisme antiblanc.
Qu’est-ce que le racisme ? Le dictionnaire Littré (1863-1877) ignore le mot. Le Larousse du XXe siècle (1932) définit le racisme comme une « doctrine », le Petit Larousse de 1946 comme une « théorie », celui de 1960 comme un « système ». Le Petit Robert de 1962 revient sur l’idée de « théorie » mais ajoute aussi que le « racisme » peut être un « comportement ». Le Petit Larousse de 1997 y voit une « idéologie », un « comportement » et une « attitude d’hostilité », et le CNTRL, aujourd’hui, un « ensemble de théories et de croyances », voire une « attitude d’hostilité pouvant aller jusqu’à la violence »…
I. Formes générales du racisme
1. Le racisme « primaire » ou « individuel »
Dans le monde animal, les comportements ou les attitudes d’hostilité sont déclenchés par des instincts (souvent de survie) ou des pulsions primaires que l’on rencontre chez tous les animaux, y compris l’homme. C’est pourquoi, l’éthologie montre que le racisme, comme comportement ou attitude, est fréquent dans le règne animal. Une abeille sera chassée si elle se trompe de ruche. Un bovin sera malmené par son troupeau s’il possède une robe atypique. Un chimpanzé sera attaqué s’il a une « différence », telle la poliomyélite. Les fourmis se prémunissent des « étrangères » en entourant leurs nids de « phéromones territoriales ». Celles qui les ignorent seront découpées en morceaux. Une poule dont vous aurez peint la crête en bleue sera agressée par ses congénères. Un rat qui se « trompe » de communauté sera sauvagement attaqué. Etc.
On dira que ce racisme animal est un racisme « primaire » ou « individuel ».
2. Le racisme systémique
Quelle est la différence entre une « théorie », un « système » ou une « doctrine » et une « attitude d’hostilité » pulsionnelle ? Elle est énorme. La théorie est un système de pensée organisé, une construction intellectuelle, qui fait appel à des concepts ou des notions plus où moins abstraits, c’est-à-dire à des capacités qu’aucun animal ne possède, sauf l’homme.
Un racisme comme « système » (un système raciste ou un racisme systémique) est un racisme pensé. C’est un système d’avilissement dont le but est d’inférioriser l’autre. Le racisme systémique ne se situe pas au niveau de la pulsion, du préjugé irrationnel ou de l’acte irréfléchi. C’est une construction intellectuelle fondée sur des postulats qui mènent, lorsqu’on les accepte, à des conclusions « logiques » qui désactivent les consciences et entraînent le passage à l’acte. Par exemple, la Bible pose que Cham était pervers. Puis elle montre, exemples à l’appui, que les Cananéens, descendants de Cham, perpétuent depuis toujours l’idolâtrie et les mauvais comportements de leur ancêtre. Enfin, elle dit que les Cananéens sont le Mal est qu’il faut choisir entre l’expression du mal ou le règne de Dieu. Au final, elle justifie l’extermination des Cananéens, qui sera bientôt chose faite.
Généralement, un système d’avilissement commence par désigner sa cible, le « groupe out » (Desmond Morris), celui dont on ne fait pas partie. Puis il « prouve » les aspects déviants, pathologiques, malsains de ce groupe. Il avilit le passé du groupe out et alerte sur son présent. Il donne ainsi au groupe out une « nature », forcément mauvaise, commune à tous ses membres, qui est soit à l’état latent, soit pleinement « opérationnelle ». Tout dans le groupe out doit donc être rejeté : sa culture, ses traditions, sa manière de vivre ou de penser. Le groupe out, par nature pervers et malfaisant, doit être surveillé, enfermé ou détruit.
Le racisme primaire perd ses limites naturelles lorsqu’il est adossé au racisme systémique. Il change de nature. Tous les êtres humains (et tous les mammifères) possèdent des mécanismes inhibiteurs de l’agressivité. Un être normal, doté d’une conscience, ne tue pas. Or le système d’avilissement libère les consciences en justifiant le meurtre. Il shunte un mécanisme inhibiteur essentiel qui interdit normalement les massacres de masse.
II. En Europe, Noirs et Arabes ne subissent aucun « racisme systémique »
1. Les allochtones et le racisme primaire
Les allochtones peuvent connaître en Europe, de manière totalement anecdotiques, certaines manifestations de racisme primaire (insultes, discrimination au logement…).
Les discriminations à l’emploi si souvent évoquées sont quant à elles un mythe. Nous rappelons en effet que le patronat demande constamment, depuis des décennies, qu’on laisse entrer davantage de travailleurs immigrés. Pour ne pas les faire travailler ? Soyons sérieux ! On le sait, ce n’est pas la race qui pose problème au patronat, mais le manque de compétences de certains allochtones. Les Asiatiques, quant à eux, plus compétents, ne se plaignent pas de discrimination à l’emploi.
Concernant les discriminations au logement, accabler le racisme des « Blancs », encore et toujours, revient à masquer la complexité du problème. Soulignons, d’autre part, que les logements de banlieues, autrefois habités par des Autochtones, sont aujourd’hui habités principalement par des allochtones. Doit-on parler d’une forme d’épuration ethnique, ou de privilège allochtone au logement à loyer modéré ?
2. Pas de racisme systémique
On pourra ici où là, ne le nions pas, pointer du doigt de rares comportements authentiquement racistes de la part des Blancs. Mais ces comportements sont toujours pulsionnels et « primaires ». Il n’y a pas actuellement en Europe de système de pensée raciste qui accable un groupe non-blanc et auquel un Blanc puisse se référer pour se justifier. Il n’y a pas de racisme systémique, encore moins de « racisme d’Etat », qui avilisse et infériorise les allochtones :
- Aucune théorie n’essentialise les Noirs, les Arabes ou les Asiatiques ;
- Aucune doctrine ne ramène les Noirs ou la négritude (ni les Arabes ou les Asiatiques) a une nature perverse, déviante et malsaine ;
- Aucun système de pensée ne dit que cette nature devrait être éradiquée ;
- Aucune idéologie n’infériorise les Noirs, les Arabes ou les Asiatiques ;
- Aucune construction intellectuelle ne légitime leur avilissement ;
- Aucune idéologie n’est donc susceptible de désactiver la conscience des Blancs jusqu’à justifier le passage à l’acte raciste.
Le raciste primaire blanc doit mesurer ses actes à l’aune de sa propre conscience. Il lui sera impossible d’invoquer un système de pensée qui légitime ou excuse ses actes altérophobes. Ce système de pensée n’existe tout simplement pas. Dans l’émission Quotidien de Yann Barthès (février 2019), « l’historienne » noire américaine Nell Irvin Painter, a pu dire impunément : «le Blanc est stupide, il ment, il est corrompu, il harcèle les femmes…». Avec fausseté, elle a même pu inciter les Blancs à effacer leur blancheur en se métissant. Jamais un Blanc ne pourrait publiquement dire cela des Noirs. La chose est tout simplement inimaginable. De plus, ce serait inaudible pour les Blancs eux-mêmes, qui la condamneraient avec vigueur, justement faute d’avoir été conditionnés en amont par un hypothétique système d’avilissement des Noirs. Dans l’émission de Barthès, au contraire, le public, essentiellement blanc, a applaudi la pseudo-historienne. C’est que les gens qui faisaient partie de ce public avaient depuis longtemps été conditionnés par le système d’avilissement des Blancs.
De tout cela, il ressort qu’il n’existe pas de racisme systémique contre les Noirs. La preuve, s’il en fallait une, nous est donnée par les Noirs eux-mêmes : les Noirs qui vivent chez les Blancs font tout pour y rester, et ceux qui n’y vivent pas font tout pour y venir. Regardons les faits, tout le reste n’est que rhétorique malsaine.
Par contre, on pourra aisément décrire les éléments structurant qui charpentent un racisme systémique subi par les Blancs.
III. Le racisme antiblanc
Le système d’avilissement des Blancs repose sur la réécriture de leur passé et la dénonciation de leur présent. On établit une corrélation entre ce passé et ce présent ce qui permet de dénoncer la permanence des comportements et de prouver ainsi que ceux-ci découlent d’une nature malsaine qu’on associe subtilement à une culture, à une généalogie et à une couleur de peau. L’objectif est de démontrer que le Blanc n’est pas un homme comme les autres. Ce qui le différencie du reste de l’humanité est justement le racisme atavique dont il fait preuve, mais aussi, plus généralement, son hostilité envers les autres. Le Blanc doit donc être contraint, son identité doit être effacée. Sa rédemption ne peut se faire que par le métissage, c’est-à-dire sa destruction en tant que Blanc.
1. Le Blanc n’est pas un homme comme les autres
Le discours antiraciste politiquement correct est un discours discriminant. Quand il dénonce le racisme, ce n’est jamais celui des Noirs ou des Maghrébins, par définition victimes du racisme, mais toujours celui des Blancs. La propagande antiraciste gouvernementale se situe dans la même logique stigmatisante à l’égard des Blancs seulement (voyez par exemple la campagne « Tous Unis contre la Haine »). L’attribution du racisme aux Blancs seulement, associée à l’affirmation que le « racisme antiblanc n’existe pas » fait du racisme le caractère spécifique des Blancs.
Pour mieux nous en persuader, l’antiracisme politiquement correct, va carrément nier les réalités qui le dérangent. Ainsi, quand un rapport de l’INED (2016), révèle qu’un Blanc sur sept dit avoir déjà été victime de racisme, l’institution s’empresse d’ajouter « ce n’est pas parce qu’on se fait insulter dans la rue que ça relève du racisme » (Patrick Simon, socio-démographe à l’INED) !
Parfois, toujours en partant du principe que le racisme est la spécificité des Blancs, on rapportera timidement des actes racistes commis par des membres d’autres groupes, mais pour aussitôt en accuser les Blancs. On parlera alors de racisme « à rebours » ou de racisme « inversé », manière de signifier que le racisme des non-Blancs n’est qu’un (juste ?) retour à l’envoyeur, qu’il n’a pas d’existence autonome et qu’il n’est qu’une conséquence du racisme des Blancs.
Prouver que le Blanc est différent, que le racisme est chez lui un comportement inné, qu’il est dans sa nature profonde, et que le Blanc, moralement inférieur, ne fait en quelque sorte pas partie de l’humanité normale, demandait qu’on revisite toute son histoire pour le prouver. Il fallait qu’un Ministère de la Vérité réécrive le Passé pour le rendre cohérent avec le système d’avilissement. C’est ce qui fut fait.
2. L’histoire des Blancs n’est pas comme celle des autres
L’histoire revisitée est fondée sur le « silence sélectif » (Bruno Gheerbrant). On parlera abondamment de la traite négrière transatlantique pratiquée par les Européens, mais il sera de bon ton de taire la traite négrière transsaharienne, pratiquée par les Arabes, pourtant bien plus cruelle et bien plus longue (pratiquée depuis le VIIIe siècle, la dernière caravane d’esclaves noirs signalée passe à travers le Sahara en 1929). On accusera les Espagnols du génocide des Indiens en Amérique, mais sans trop souligner que ce prétendu génocide fut exclusivement causé par le choc microbien. On donnera tous les détails sur les méfaits de la colonisation mais on oubliera ses côtés positifs pour les pays colonisés.
L’essentiel est d’écrire et de diffuser une histoire « à charge », une histoire qui accable, une histoire de procureur et d’accusateur public qui permettra de juger et de condamner les Blancs, et seulement les Blancs. A titre d’exemple, on construira une histoire falsifiée sur :
- Les Croisades ;
- L’expulsion des musulmans et des Juifs d’Espagne ;
- Le génocide des Indiens par les Espagnols ;
- La création du « ghetto » en Europe ;
- La traite négrière ;
- Le code noir ;
- L’esclavage (à l’exclusion donc de celui subi par les Blancs, ou pratiqué par les Noirs ou les Arabes)
- L’extermination des Indiens de la « conquête de l’Ouest » ;
- La colonisation ;
- L’affaire Dreyfus ;
- Le nazisme ;
- La Collaboration ;
- La guerre d’Algérie ;
- Etc.
La corruption du récit historique, par négation, oubli ou amoindrissement volontaire des faits qui disculpent les Blancs, et/ou par négation, oubli ou amoindrissement volontaire des faits qui accusent les non-Blancs, « prouve » l’infériorité morale des Blancs. Si l’on s’en tient à cette histoire officielle, puisqu’elle est enseignée à l’Ecole avec la bénédiction du régime et de l’Etat, on ne peut qu’éprouver de la honte à être Blanc. Comment ne pas se persuader qu’effectivement « le racisme est un problème de Blancs » (Reni Eddo-Lodge) ? De ce point de vue, pour le Blanc qui n’a pas suffisamment d’esprit critique ou de connaissances, être Blanc est une calamité honteuse. Par contre, puisqu’ils sont épargnés par l’histoire officielle, les Noirs ou les Arabes, par exemple, jouissent d’un véritable privilège de non-culpabilité. Par essence, le Blanc est coupable et le Noir est innocent. Ce « privilège noir » conditionne la revendication indigéniste, dans le présent cette fois-ci.
3. Le Blanc d’aujourd’hui est comme le Blanc d’hier
Le Blanc a-t-il changé ? Non, répondent les antiracistes, soutenus par le régime en place.
Il est comme le Blanc d’hier car il éprouve la même hostilité envers les autres que le Blanc d’autrefois (la xénophobie) et le même racisme récurrent. Qui aujourd’hui est, en effet, contre l’immigration, qui est contre le droit de vote des étrangers, qui discrimine à l’emploi, qui discrimine au logement, qui insulte, agresse et tue les non-Blancs, qui applaudit Marine Le Pen, qui est islamophobe, qui est un « policier-blanc », qui profane les cimetières et les mosquées, qui refuse de reconnaître sa culpabilité et sa dette morale envers l’humanité normale, bref qui est « nauséabond » si ce n’est le Blanc ? Aussi, l’imagerie de la propagande d’Etat et des ligues antiracistes (subventionnées par l’Etat) présente-t-elle toujours le « raciste type » sous les traits d’un Blanc, le plus souvent blond. La chose est intemporelle : c’est toujours le même Blanc et c’est toujours le même racisme.
Et on nous le prouve « scientifiquement » ! La CNCDH (Commission consultative nationale des droits de l’Homme) produit chaque année un « rapport » sur le racisme en France. Son tableau sur les « indices de tolérance » montre l’évolution du racisme à l’égard des Juifs, des musulmans et de l’islam (sic !), des Maghrébins et des Noirs (un tableau ici ). Contrairement à ce qu’il semble, les autochtones blancs figurent dans ce tableau, mais du côté obscur : c’est bien l’indice de leur tolérance que l’on mesure et que l’on surveille ! Le rapport 2014 de la CNCDH, mentionné par Wikipedia, établit que 87 % des Français manifestent des préventions contre les Roms, 82% contre les gens du voyage, 56 % contre les musulmans, 46 % contre les Maghrébins, 41 % contre les Asiatiques, 31 % contre les Juifs et 23% contre les Noirs. De quels « Français » s’agit-il si ce n’est des Blancs, implicitement accusés par « l’étude » ?
4. Le racisme des Blancs doit être endigué
L’Etat républicain valide le système d’avilissement des Blancs que nous venons d’exposer, d’autant qu’il est à l’origine de l’historiographie qui infériorise les Blancs. Nous verrons pourquoi un peu plus loin.
Possédant la souveraineté, l’Etat se devait de traduire cette adhésion en actes. L’intervention étatique s’exercera sur différents plans : législatif et judiciaire, universitaire et scolaire, médiatique, politique, associatif…
L’implication de l’Etat et du régime dans la construction du système d’avilissement des Blancs prend ainsi différentes formes :
- Hégémonie de l’Histoire falsifiée et des silences sélectifs dans l’Enseignement ;
- Lois mémorielles qui sanctuarisent cette histoire et empêchent de la contester ;
- Couverture médiatique des actes racistes commis par des Blancs, silence sur les autres ;
- Loi « antiracistes » ;
- Tribunaux spécialisés (17e chambre du Tribunal correctionnel de Paris) chargés de faire appliquer les lois antiracistes et de limiter la capacité des Blancs à se défendre ;
- Création de ligues antiracistes, subventionnées par l’Etat, pratiquant la délation et « forçant » l’intervention du juge ;
- Lois facilitant les « actions de groupe » des « minorités» contre les Blancs ;
- Propagande gouvernementale racisée ;
- « Front républicain » ;
- Etc.
Par son action, l’Etat justifie et renforce cette impression que seul le racisme des Blancs existe, que le racisme des autres n’existe pas et que le Blanc n’est donc pas tout à fait un homme comme les autres.
Mais l’Etat nous donne aussi la feuille de route antiraciste : le Blanc doit être éduqué (par l’Ecole), il doit être surveillé (par les ligues) et il doit être puni (par la loi).
5. De quelques manifestations du racisme antiblanc
Nous l’avons dit : le système d’avilissement libère les consciences. Autrement dit, on s’autorisera envers les Blancs ce qu’on s’interdira envers tous les autres (la non-réciprocité révèle le racisme).
Par exemple, les Blancs peuvent subir légalement une discrimination à l’emploi (discrimination « positive » – sic !), l’inverse étant puni de fortes amendes. On se souvient ainsi qu’Anne Lauvergeon, alors présidente d’Areva, a pu déclarer ouvertement, sans être sanctionnée, qu’elle discriminait à l’emploi le « mâle Blanc » (« à compétences égales, et bien, désolé, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair ». Propos tenus lors du journal télévisé de France 2 le 16 octobre 2009). L’AGRIF a été débouté de sa plainte au prétexte, précise le tribunal républicain, que la position d’Anne Lauvergeon relevait « incontestablement d’un débat public d’intérêt général ». A travers la discrimination des Blancs à l’emploi nous voyons la convergence de plusieurs facteurs qui coopèrent en « système » et se soutiennent mutuellement : le patronat oligarchique, le système judiciaire, l’idéologie politiquement correcte ambiante (le « débat public d’intérêt général »), les médias-Système (qui soutiennent), le monde politique (qui se tait)…
Les dirigeants républicains donnent d’ailleurs l’exemple sans entraîner de manifestations, de procès ou de campagne de presse. Ainsi peuvent-ils dire à la fois que les races n’existent pas mais qu’il y a trop de Blancs dans l’intelligence artificielle (Macron), dans l’attribution de la légion d’honneur (Castaner), à la télévision (Delphine Ernotte) ou au sommet de la société civile (Eva Joly). Ce racialisme est admis, pourvu qu’il soit orienté contre les Blancs.
Dans la rue, les choses sont moins feutrées. L’excellent ouvrage de Bruno Gheerbrant sur le Racisme antiblanc (en PDF ici) catégorise différentes formes de racisme de rue : « attaques descriptives », « attaques physiques et présentielles », « attaques psychologiques ».
Il n’est pas possible de faire ici une recension exhaustive du racisme antiblanc dans le « quotidien ». Signalons encore, toutefois, les attentats terroristes musulmans visant des chrétiens, c’est-à-dire dans l’imaginaire raciste, des « croisés », c’est-à-dire des Européens blancs. Signalons également, vue leur importance, les actes antichrétiens (quasiment trois par jour en 2018), et notons l’extrême faiblesse des réactions politiques et le manque de couverture médiatique. Ici encore, racistes, médias, justice et politique font système.
IV. Pourquoi le racisme antiblanc ?
La question se pose en effet, et la raison est à la fois politique et idéologique.
Le régime en place postule que le pacte républicain est en capacité de faire vivre ensemble des hommes de toutes les couleurs. Quand le vivre ensemble ne marche pas, deux solutions se présentent à lui : soit remettre en cause la validité du pacte républicain, ce qui reviendrait à se saborder, soit imputer l’échec du vivre ensemble à un groupe d’identité.
1. Le régime accouche de l’antijaphétisme, comme il avait accouché de l’antisémitisme
On le sait, les Juifs ont été individuellement intégrés au corps politique à condition qu’ils cessent de constituer un peuple dans la nation. Or, dans les années 1880-1890, la République réinstallée connaît une forte instabilité politique et sociale, alors que de nombreux républicains croient observer une communauté juive qui se distingue de la communauté nationale. Ces républicains auraient du logiquement reconsidérer le pacte républicain, puisque de leur point de vue celui-ci ne tenait pas ses promesses intégratrices. Ils ont néanmoins préféré avilir les Juifs, les accusant d’être à l’origine de cette instabilité et donnant ainsi naissance à l’antisémitisme républicain.
Cent ans plus tard, on se retrouve dans un contexte quasi identique. Le vivre-tous-ensemble n’existe pas, les populations se séparent, des zones de non-droit se crééent, l’intégration « est en panne ». Encore une fois, le régime a deux solutions : soit dire que les fondements sur lesquels il s’est construit sont erronés (avouer qu’il est incapable de faire vivre ensemble les populations qu’il a voulu mélanger), soit trouver un bouc émissaire. Il était facile d’accuser les Autochtones (les Blancs donc) de « xénophobie », puis de racisme. La chose était simple : les Blancs étaient chez eux et si le vivre ensemble se passait mal, c’est donc que, par racisme évidemment, les Blancs ne voulaient pas des autres chez eux.
A partir de là, tout le discours républicain devait se réorienter. Il fallait inverser l’histoire enseignée, ne plus valoriser les Français mais les dévaloriser. Il fallait aussi montrer que ce racisme autochtone n’avait pas été provoqué par le vivre ensemble, qu’il n’était donc pas une conséquence du projet républicain. Il devenait nécessaire de réécrire l’histoire et de manipuler les mémoires afin de convaincre les esprits que le racisme ne datait pas de la République, mais qu’il était un trait dominant de la société française depuis toujours, ou presque.
Mais il fallait démontrer aussi que ce racisme, cause des échecs actuels du projet multiracial républicain, poursuivait toujours son œuvre nauséabonde. Après l’avoir mis en perspective, il fallait le mettre en évidence ! Et pour cela le débusquer, ce sera le travail des ligues puis des indigénistes. Puis le « révéler », ce sera le travail des médias. Puis le condamner, ce sera le travail des juges. Et auparavant, créer des lois, ce sera le travail des politiciens.
La République accouche ainsi d’un système d’avilissement qui pour sauver le régime, sa mythologie fondatrice et son projet, infériorise les Blancs comme elle avait infériorisé les Juifs. Pour se sauver, la République a inventé un racisme systémique. Par analogie avec l’antisémitisme, nous l’avons nommé « antijaphétisme » (Japhet étant l’ancêtre des Européens selon la Bible).
2. Les indigénistes surfent sur le discours antijaphite
On le voit, le discours indigéniste n’est pas précisément un discours… indigéniste. Ce discours est d’abord un discours républicain (ou un discours-Système, si l’on veut, puisque la République est la matrice du Système et que son projet infecte tout l’Occident).
Au niveau des motivations, il y a cependant une différence de taille entre le discours républicain et le discours indigéniste. Si la République accuse les Autochtones, c’est simplement pour exonérer ses principes et ses valeurs. Si l’on veut, c’est simplement pour sauver sa peau. Si les indigénistes accusent les Blancs, c’est essentiellement pour prendre leur place.
De la réécriture du passé, les indigénistes déduisent que les Blancs ont une dette morale envers les Noirs. Il paraît naturel aux indigénistes que, sitôt partis d’Afrique et arrivés au milieu des Blancs, qui n’attendaient qu’eux, on leur cède des emplois, des logements, des places de prestige, des indemnités aussi. La Ligue de Défense Noire Africaine ordonne ainsi à l’Etat de « rétrocéder » aux « afro-descendants » le Palais-Royal, le Louvre et le château de Versailles. Un racket ? Non, bien sûr : une « juste indemnisation » ! (Même chose aux Etats-Unis d’ailleurs. Ainsi, à Seattle, lors d’une manifestation dans la zone autonome de Capitol Hill (CHAZ), un leader noir enjoint aux Blancs présents d’abandonner « le pouvoir, la terre et le capital » et pour commencer de donner dix dollars à au-moins un Noir (applaudissements, y compris des Blancs). Racisme ? Non : simple « réparation » !).
Tous les hommes héritent de leurs ancêtres d’un capital matériel et immatériel dont ils peuvent légitimement jouir. Généralement, on ne reproche cet héritage à personne, ni aux Noirs, ni aux Arabes, ni aux Asiatiques. Quand il concerne un Blanc, on parlera néanmoins de « privilège blanc » ! L’idée sous-jacente est que ce « privilège » est indu. En fait, les indigénistes aimeraient bien que les Blancs le leur « rétrocèdent » pour en faire un « privilège noir ». Ce serait, à les en croire, la seule manière pour les Blancs d’abjurer définitivement le racisme qu’ils portent en eux depuis de siècles.
Il y a donc une complicité évidente du régime ou du Système avec la cause indigéniste. Les rassemblements « interdits aux Blancs » ne sont pas interdits (quid du contraire ?). C’est que, pour les raisons que nous avons expliquées, la cause indigéniste sert le régime. Donc, pour le moment, celui-ci laisse faire. Les larrons des deux bords s’entendent sur le dos des Blancs. Pas de problème, puisque les Blancs, travaillés par la culpabilité, sont très loin de penser à s’organiser pour résister.
V. Conséquences de l’antijaphétisme
Les conséquences de l’antijaphétisme sont fondamentales :
1. Pour le régime
L’idéologie du régime en place est épargnée. Le naufrage du vivre-tous-ensemble ne provoque pas une remise en cause de la République, de ses valeurs ou de ses principes.
Le régime innocent et neutre devient l’arbitre de conflits interraciaux, qu’il a pourtant engendrés artificiellement en laissant des masses allochtones s’installer au milieu du peuple autochtone. De plus en plus, les valeurs républicaines sont regardées comme la solution, alors qu’elles font partie du problème.
Enfin, les actes antijaphites meurtriers (Charlie, Bataclan…) permettent au régime d’accentuer son contrôle sur les populations, à la demande de ces mêmes populations.
L’antijaphétisme structurel apparaît en France dans les années 1970, avec les premières vagues importantes d’immigration non-européenne (le film Dupont Lajoie date de 1974). L’Etat républicain sort donc renforcé de cinquante ans d’antijaphétisme structurel. Cela ne durera pas.
2. Pour les minorités
Les minorités acquièrent un « privilège de non-culpabilité ». Ce privilège (« privilège noir » surtout) les persuade d’être dans le camp du Bien et leur donne un confort moral que les Blancs peuvent leur envier. Elles bénéficient d’une indulgence d’Etat.
Les minorités acquièrent le droit au racisme légitime, mais contre les Blancs uniquement. Les indigénistes, du haut de leur supériorité morale, peuvent maintenant exercer légalement sur les Blancs un « chantage racial » : tout contentieux avec des Blancs sera déplacé sur le terrain du racisme, avec la bénédiction des tribunaux d’Etat. Une hiérarchie raciale morale s’installe ainsi, avec tout en bas une race inférieure.
Le régime reconnaît désormais les minorités comme groupes spécifiques organisés à l’intérieur du corps politique. L’Etat républicain traite et négocie directement avec leurs instances représentatives, encore une fois sur le dos des Blancs.
Bien que n’étant pas à l’origine de ce système, les minorités ont donc largement profité de l’antijaphétisme d’Etat. En jouant la carte de la couleur de peau, leurs représentants ont profité du système d’avilissement des Blancs. Leur tour viendra.
3. Pour les Blancs
Les défenses immunitaires des Blancs ont été totalement neutralisées par les stéréotypes racistes qui les accablent et le système qui les avilit. De nombreux Blancs sont détruits psychologiquement. Persuadés de leur infériorité morale innée de nombreux Blancs s’accusent, s’excusent et se soumettent (ethnomasochisme). Les peuples blancs, sidérés, sont devenus des proies.
Les conséquences de l’antijaphétisme sont donc désastreuses pour les Blancs. Cependant, l’antijaphétisme, qui pose le Blanc pour mieux le détruire, le « construit » aussi dans le même mouvement. Autrement dit, il crée le Blanc et lui donne une conscience identitaire en tant que tel. Cette conscience peut être cause de souffrances morales et d’autodestruction si l’on ne s’extrait pas de la description avilissante du Blanc. Mais elle peut être aussi cause de fierté si un sentiment de révolte et d’injustice force le Blanc à ouvrir les yeux.
Aujourd’hui, l’antijaphétisme arrive à son terme. Soit les Blancs se révoltent et regagnent leur droit à l’existence, soit les Blancs se soumettent et présentent la gorge. Méfions-nous de la perfidie de l’Etat républicain, mais bénissons les stupides revendications indigénistes : si elles ne nous réveillent pas, c’est que nous sommes déjà morts.
Conclusion
Il n’y a pas de racisme systémique contre les populations non-blanches. Il n’y a, ici ou là, que des traces anecdotiques de racisme individuel.
Par contre, le racisme antiblanc se manifeste à la fois sous la forme d’un racisme individuel et d’un racisme systémique. Le système raciste en question est fondé sur le postulat raciste que le Blanc est un homme moralement inférieur, vivant en marge de l’humanité normale. Ce système coordonne sur cette base un ensemble d’éléments interagissant entre eux : une historiographie avilissante, des institutions d’Etat (université, Enseignement, Justice…), un arsenal juridique, des médias, des ligues antiracistes subventionnées et des indigénistes faisant figure de Harkis du régime. L’antijaphétisme est donc un racisme d’Etat, le seul qui soit, un racisme institutionnel, un racisme légal, un racisme structurel qui détermine l’imaginaire et le destin de la société multiraciale.
Quel est l’avenir de la population autochtone dans cette société ?
Elle n’en n’a aucun !
Le système d’avilissement et d’infériorisation implique que la population autochtone blanche disparaisse pour qu’une concorde multiraciale puisse s’installer. Nous sommes de trop chez nous. Par essence, un système raciste va toujours au bout de sa logique : l’anéantissement physique fera écho à l’anéantissement moral.
Pour conclure, nous avons voulu présenter ici une analyse globale de l’antijaphétisme d’Etat. Elle est forcément sommaire et imprécise. D’autres que nous devraient se pencher sur cette question et l’approfondir. Face au racisme systémique qui entend nous détruire, il n’y a pas cinquante solutions : il faut certes se rassembler, s’organiser et poser notre droit à l’existence. Mais pour commencer, il faut d’abord se doter de solides bases théoriques.Tout est à faire…
Antonin Campana
« Nous avons peur d’agir en colonialistes dans tout ce que nous entreprenons. De nombreux pays semblent avides de s’engouffrer dans cette brèche de la gouvernance mondiale : la Chine, l’Iran, la Russie, la Turquie ». – Bruce Gilley, The Times, 10 mai 2018.
La culpabilité post-coloniale britannique a des conséquences qui vont au-delà des statues. La chape de plomb qui pèse sur les chrétiens persécutés en est une indique un évêque du Royaume-Uni chargé d’un rapport sur le sujet.
L’actuelle réécriture de l’histoire présente la civilisation occidentale comme un unique et gigantesque apartheid. Nous ne sommes pas seulement invités à déboulonner des statues, mais aussi à nous détruire nous-mêmes. Une démocratie qui fonctionne ne peut pas être bâtie sur l’effacement du passé.
« Chaque dossier a été détruit ou falsifié, chaque livre réécrit, chaque image a été repeinte, chaque statue et chaque bâtiment ont été renommés, chaque date modifiée. Et le processus continue jour après jour, minute après minute. L’histoire s’est arrêtée … Un interminable présent règne dans lequel le Parti a toujours raison ». – George Orwell, 1984.
Le but de ce macabre jeu idéologique ? Mettre en branle une révolution culturelle pour empêcher quiconque de dire que les cultures ne sont pas toutes égales ; pour faire le procès du passé de l’Europe ; pour instiller un remord éternels dans chaque conscience et répandre la terreur intellectuelle afin de promouvoir le multiculturalisme.
La statue de Winston Churchill – qui a combattu les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et a sauvé l’Europe de la barbarie – a été dissimulée par les autorités municipales de Londres en raison des récentes manifestations. Cet effacement visuel rappelle l’enfermement des statues dénudées de Rome afin de complaire au président iranien Hassan Rouhani, ou l’ « effacement » des certaines personnes sur les photos officielles de feu-l ‘Union soviétique. (Photo de Tolga Akmen / AFP via Getty Images) « L’antiracisme n’est plus, hélas, la défense de l’égale dignité des personnes, mais une idéologie, une vision du monde », a déclaré le philosophe français Alain Finkielkraut, fils de survivants de l’Holocauste.
« L’antiracisme s’est donc transformé de fond en comble… à l’heure de la grande migration, il ne s’agit plus d’accueillir les nouveaux venus en les intégrant dans la civilisation européenne, il s’agit d’exposer les tares de cette civilisation ».
Pour Alain Finkielkraut, cet « autoracisme est la pathologie la plus consternante et la plus grotesque de notre époque ».
Sa capitale est Londres.
« Renversez les racistes » est une carte de 60 statues érigées dans 30 villes britanniques. La mise à bas de ces statues est exigée pour soutenir un mouvement né aux États-Unis après qu’un policier blanc, Derek Chauvin, ait asphyxié un homme noir, George Floyd, par une pression du genou sur son cou.
À Bristol, des manifestants ont jeté à la mer la statue d’Edward Colston, philanthrope et propriétaire d’esclaves. Dans la foulée, d’autres manifestants ont vandalisé à Londres les statues de Winston Churchill, du Mahatma Gandhi et d’Abraham Lincoln. Le maire de Londres, Sadiq Khan, a ordonné la dépose de la statue de Robert Milligan, un marchand d’esclaves écossais, qui trônait à l’entrée du Museum of London Docklands et a annoncé la création d’une commission chargée de prévoir l’enlèvement des statues qui ne reflètent pas « la diversité de la ville». La municipalité a ordonné la mise à bas de deux autres statues situées chacune dans un hôpital de Londres.
Le vandalisme et la haine de soi gagnent rapidement du terrain. Les grandes découvertes liées à la construction de l’Empire britannique sont désormais considérées comme parties prenantes d’une épopée honteuse. Les protestations ne concernent pas tant l’esclavage que personne ne défend aujourd’hui au Royaume-Uni. Ce qui est en jeu, c’est le nettoyage culturel de toutes les œuvres qui vont à l’encontre du nouveau mantra de l’époque : la « diversité ».
« Une nouvelle sorte de Talibans sévit au Royaume-Uni aujourd’hui », a écrit Nigel Farage, faisant référence à ces vénérables Bouddhas géants que les Talibans ont fait sauter en 2001 dans la vallée de Bamiyan en Afghanistan. « Si nous ne reprenons pas rapidement le leadership moral, nos villes vont devenir invivables ».
Oliver Cromwell et Horatio Nelson, deux figures majeures de l’histoire britannique, ont été inscrits sur la liste des statues à supprimer ; Nancy Astor, première femme élue au Parlement britannique en 1919 y figure également, ainsi que Sir Francis Drake, Christophe Colomb et Charles Gray (premier ministre dont le gouvernement a supervisé l’abolition de l’esclavage en 1833).
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, s’est opposé à cette frénésie iconoclaste ; il a déclaré :
« Nous ne pouvons pas modifier ou censurer notre passé. Nous ne pouvons prétendre à une histoire différente. Les statues de nos villes et villages ont été érigées par les générations précédentes. Elles avaient des perspectives différentes, des visions différentes du bien et du mal. Mais ces statues nous enseignent notre passé, avec tous ses défauts. Les démolir reviendrait à nous mentir sur notre histoire et à appauvrir l’éducation des générations à venir. »
La culpabilité post-coloniale britannique a des conséquences qui vont au-delà des statues. La chape de plomb qui pèse sur les chrétiens persécutés est l’une de ces conséquences indique un évêque du Royaume-Uni chargé d’un rapport gouvernemental sur le sujet. Un autre risque est le retrait occidental de la scène diplomatique mondiale. « Lorsqu’une culpabilité excessive ou dévoyée à l’égard du colonialisme amène l’Occident à perdre confiance en lui, l’isolationnisme prend le dessus » a noté Bruce Gilley, professeur de sciences politiques. « Nous craignons d’agir en colonialistes dans tout ce que nous entreprenons. De nombreux pays semblent avides de s’engouffrer dans cette brèche de la gouvernance mondiale : la Chine, l’Iran, la Russie, la Turquie ».
La culpabilité post-coloniale étouffe également la liberté d’expression au Royaume-Uni. Trevor Phillips, ancien Défenseur des droits, a été suspendu du Parti travailliste après un procès politique en « islamophobie ». De quoi était-il accusé ? De s’être montré critique envers le multiculturalisme :
« Il me semble que la réticence à aborder les questions liées à la diversité et aux mécontentements que cette diversité suscite pousse notre pays dans une marche somnambulique vers la catastrophe qui dressera les communautés les unes contre les autres, appuiera les agressions sexistes, supprimera la liberté d’expression, jettera à bas les libertés civiles durement gagnées et sapera la démocratie libérale qui a servi ce pays pendant si longtemps. »
Phillips a également affirmé que « la terreur » qui saisit les élus et les journalistes britanniques à l’idée d’un débat sur les questions raciales fait du multiculturalisme un « racket » entre les mains de ceux qui cherchent à sanctifier la ségrégation. Il a fallu un homme originaire de Guyane, un vétéran du Parti travailliste et ancien Commissaire à l’égalité pour dire la vérité aux multiculturalistes.
Les activistes en campagne contre les statues réclament un changement radical du visage de la capitale britannique. Ces censeurs violents intimident tout le monde mais ils ne trouvent face à eux que des politiciens lâches et effrayés qui, par souci d’apaisement, s’inclinent devant les vandales. Les monuments sont la partie vitale d’une ville mondiale quand elle se donne à voir. Sans les monuments qui incarnent l’histoire, une ville n’aurait de remarquable que ses arrêts de bus et ses Burger Kings. Ces contestataires aspirent à une histoire révisée et aseptisée. Si nous laissons effacer notre passé comme cela s’est produit dans l’ancienne Union soviétique, ces gens auront toute liberté de façonner notre avenir nous privant de gouvernail pour nous piloter et ancrer nos valeurs. Nous n’aurons plus entre les mains que des fragments de notre histoire et de notre culture.
Ce mouvement de haine de l’Occident – qui a, comme nous tous, une histoire imparfaite – semble avoir commencé dans les universités britanniques. À Cambridge, des professeurs de littérature ont demandé que les auteurs blancs soient remplacés par d’autres auteurs issus des minorités pour « décoloniser» le programme. Le syndicat étudiant de la prestigieuse École des études orientales et africaines de Londres (SOAS) a estimé que Platon, Kant, Descartes, Hegel et quelques autres encore étaient « trop blancs » et devaient être retirés du programme, comme si la couleur de la peau était le seul déterminant de la pensée. À Manchester, des étudiants ont recouvert une fresque murale qui avait pour thème le poème de Kipling « If ».
Nigel Biggar, spécialiste du colonialisme, a déclaré qu’un « climat de peur » régnait aujourd’hui sur les universités britanniques. L’Université de Liverpool a récemment débaptisé un bâtiment qui portait le nom de l’ancien Premier ministre William Gladstone. À Oxford, la statue de Cecil Rhodes, philanthrope et fondateur de la Rhodésie (aujourd’hui Zimbabwe), risque de perdre prochainement ses boulons.
Lord Patten, chancelier d’Oxford, a jugé « un peu hypocrite » qu’une centaine de boursiers, dont un sur cinq arrive d’Afrique, viennent étudier chaque année à Oxford, pour exiger ensuite que la statue de Rhodes finisse … dans la Tamise ». Patten a indiqué qu’il avait sur Rhodes, le même point de vue que Nelson Mandela. En 2003, lors d’une célébration du Rhodes Trust » et en dépit des « problèmes liés à Cecil Rhodes dans l’histoire, Mandela avait affirmé qu’il se sentait à l’aise avec Rhodes ». Alors, a ajouté Lord Patten si Mandela s’est senti à l’aise avec Rhodes, « pourquoi n’en irait-il pas de même pour moi ? ». Mais pour les révisionnistes, les choses ne sont pas si simples.
L’histoire occidentale est aujourd’hui revisitée dans le but de la représenter comme un immense apartheid. Ce ne sont pas seulement les statues que nous sommes invités à abattre, mais aussi nous-mêmes. Mais le succès d’une démocratie ne tient pas simplement à sa capacité d’effacer le passé.
La statue de Winston Churchill – qui a combattu les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et a sauvé l’Europe de la barbarie – a été dissimulée par les autorités municipales de Londres en raison des récentes manifestations. Cet effacement visuel rappelle la mise en cage des statues dénudées de Rome pour complaire au président iranien Hassan Rouhani, ou l’ « effacement » de ces membres du Politburo tombés en disgrâce sur les photos officielles de feu-l’Union soviétique… Réécrire son histoire ne mène à rien. Nul n’a une histoire parfaite, mais chacun doit l’assumer. Comme l’écrit l’historien Victor Davis Hanson, un pays « n’a pas besoin d’être parfait pour être bon ». Exciser les parties désagréables ne change pas les faits ; lesquels peuvent être remplacés par d’autres plus désagréables encore.
Certains musées londoniens ont déjà opté pour une politique de dissimulation et d’autocensure. La Tate Gallery de Londres a refusé d’exposer une œuvre de John Latham qui représentait un Coran inséré dans du verre. Le Victoria and Albert Museum a exposé, puis a retiré, une image de Mahomet conçue à des fins de dévotion. La galerie Saatchi a masqué deux nus recouverts d’écriture arabe sur plainte de visiteurs musulmans. La Whitechapel Art Gallery a expulsé des poupées nues d’une exposition.
Le dictionnaire Merriam-Webster a inclus le concept de « racisme systémique » dans la définition du « racisme », sans doute pour mieux pointer du doigt une société qui serait tout entière coupable et injuste.
Les censeurs semblent vouloir contrôler notre univers mental, comme dans le roman de George Orwell, 1984 :
« Chaque dossier a été détruit ou falsifié, chaque livre réécrit, chaque image a été repeinte, chaque statue et chaque bâtiment ont été renommés, chaque date a été modifiée. Et le processus continue jour après jour et minute après minute. L’histoire s’est arrêtée … Il n’existe qu’un présent interminable dans lequel le Parti a toujours raison ».
Cette auto-humiliation de l’Occident a commencé il y a longtemps. Ainsi, les conseils municipaux travaillistes au Royaume-Uni ont commencé à examiner le cas de toutes les statues sous leur juridiction. Le maire de Bristol, Marvin Rees, loin de défendre l’Etat de droit, a qualifié la mise à bas de la statue de Colston d’acte de « poésie historique ». Lorsque des vandales ont commencé à détruire des statues, il s’est trouvé beaucoup de gens pour applaudir. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié ces actes d’iconoclasme politiquement correct.
Une semaine avant l’affaire des statues, des Anglais du Royaume-Uni se sont agenouillés au nom de George Floyd. Comme s’ils tenaient à affirmer que toute la société occidentale avait à se repentir. Cette forme d’hystérie idéologique, n’est pas très éloignée de celle qui a motivé l’Inquisition ou qui a permis le procès des sorcières de Salem : ceux qui s’agenouillent cherchaient sans doute à paraître plus moraux, ou à se situer du « bon côté » de la justice. Des policiers britanniques ont aussi plié le genou, et aux États-Unis, la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et d’autres démocrates se sont agenouillés devant leurs suzerains. Les deux étaient des actes d’irresponsabilité et de capitulation. Quelques jours plus tard, l’establishment britannique s’est prosterné devant les nouveaux talibans.
A quelle visée obéit ce macabre jeu idéologique ? Non pas à abattre des monuments comme les statues de Christophe Colomb qui ont été démolies ou décapitées. C’est de pouvoir dont il est question. Il s’agit de mener à bien une révolution culturelle, pour empêcher quiconque d’affirmer que les cultures ne sont pas toutes les mêmes ; pour mettre le passé de l’Europe à l’épreuve ; pour marquer les consciences d’un remord éternel et paver la voie du multiculturalisme par la terreur intellectuelle.
Combien de personnes refuseront cette suppression forcée de l’histoire ? Si ceux qui plient le genou devant ce nouveau totalitarisme sont trop nombreux, qui aura le courage de défendre l’histoire et la culture occidentales ?
Giulio Meotti, journaliste culturel à Il Foglio, est un journaliste et auteur italien.
https://fr.gatestoneinstitute.org/16155/defendra-culture-occidentales
Une vague de violences urbaines frappe la France depuis le début du déconfinement, mais l’Hexagone n’est pas seul à être touché en Europe. L’Allemagne a également vécu un week-end agité.
Le criminologue Xavier Raufer décrypte pour Sputnik France cette dangereuse escalade.
« Ces scènes incroyables m’ont laissé sans voix. Je n’avais jamais rien vu de tel, en 46 ans de carrière dans la police. »
Frank Lutz, chef de la police de Stuttgart n’en croyais pas ses yeux. Dans la nuit du 20 au 21 juin, la capitale du Bade-Wurtemberg a été le théâtre d’un véritable déchaînement de violence. « Scènes de guerre civile », « violence sans précédent », les réactions politiques ont été à la mesure de l’intensité des échauffourées.
Vers minuit, des policiers ont entrepris un contrôle pour une affaire de stupéfiants. La situation a très vite dégénéré et environ 500 « jeunes » se sont dirigés vers le centre-ville afin d’y semer le chaos. Nombre d’entre eux portaient des cagoules, se sont battus avec la police et ont endommagé des véhicules à coups de barres de fer et de poteaux. Durant cette nuit de violences urbaines, les auteurs ont également pillé neuf commerces et 14 ont été endommagés.
Pour le criminologue Xavier Raufer, la situation en Allemagne a des racines sensiblement similaires à ce qu’il peut se passer en France:
« La criminologie a un fondement très simple: les criminels cessent quand ont les arrête. On ne les arrête pas, aussi bien en France qu’en Allemagne. Quand ces derniers sont issus des minorités, ils sont même parfois considérés comme des victimes. Ils s’en donnent donc à cœur joie. »
Plus d’une dizaine de policiers ont été blessés et une vingtaine d’individus interpellés. Douze d’entre eux n’étaient pas Allemands. Selon le chef de la police, ils venaient de pays comme la Croatie, le Portugal, mais aussi la Somalie, l’Afghanistan, l’Irak ou encore la Bosnie. Il a fallu la mobilisation d’environ 280 membres des forces de l’ordre pour réussir à ramener le calme vers 3 h du matin.
Tensions dans le centre de l’Allemagne
La police a écarté une quelconque motivation politique à ces exactions et d’après l’AFP, penche plutôt « pour des fêtards, réunis dans le centre-ville par une nuit chaude, parce que les clubs et les discothèques sont toujours fermés ».
Le 21 juin, c’est à Göttingen, dans le centre de l’Allemagne, que plusieurs policiers ont été blessés à la suite d’affrontements avec les habitants d’un immeuble placé en quarantaine après la découverte de nombreux cas de coronavirus chez les résidents. Des habitants ont tenté de forcer une barrière métallique et ont lancé des projectiles sur les forces de l’ordre.
Les réactions politiques ont été aussi indignées en Allemagne qu’en France en pareille circonstance. Sascha Binder, responsable local du parti social-démocrate à Stuttgart, a évoqué des « scènes dignes d’une guerre civile », des « combats de rue » et la « nuit horrible qu’a connue Stuttgart ».
Pour Xavier Raufer, de telles réactions prouvent surtout la méconnaissance du mode de fonctionnement des délinquants : « C’est simple comme bonjour. Il existe le monde des gens honnêtes, celui de l’immense majorité des citoyens. Et il existe celui des malfaiteurs et des bandits. Ils ne vivent pas sous cloche et profitent des intelligences de notre société. Ils ont ce que l’on appelle “les grands frères”, qui sont en réalité pour beaucoup des caïds, leurs chefs. Ces derniers ont à leur service des avocats qu’ils paient cher, car ils en ont les moyens. Il se trouve que les avocats sont au cœur de la société. » et de poursuivre :
« Dans le cas de la France, ils constatent que la seule véritable répression qui s’exerce se fait contre les Gilets jaunes et autre “Gaulois réfractaires”, comme les désigne à la vindicte populaire Emmanuel Macron. Les délinquants sont, eux, globalement laissés tranquilles. Les bandits savent qu’ils ne risquent presque plus rien et peuvent se déchaîner. »
Règlement de comptes à Agen
Si ce type d’événement est plutôt rare en Allemagne, ce n’est en effet pas le cas en France. Pas plus tard que le 21 juin, un nouvel épisode de tensions a gâché la fête de la musique à Paris. Le quartier des Invalides a été dans la soirée le théâtre d’affrontements entre jeunes et forces de l’ordre, qui ont notamment été la cible de jets de bouteille en verre.
« On est venus passer une soirée tranquille, normalement. On a commencé à tirer des feux d’artifice pour fêter ça et les policiers ont commencé à nous encercler. On n’a pas aimé, alors on a commencé à les caillasser avec des bouteilles et tout ce qui nous passait sous la main », a notamment raconté à RMC un fêtard, qui était sur place.
Depuis le début du déconfinement, les affaires de violences urbaines se multiplient en France et pas seulement dans les grandes métropoles. Alors que la situation dérapait à Stuttgart, la ville d’Agen a également connu une nuit très agitée.
D’après Actu17, une centaine d’individus ont été impliqués dans une rixe entre bandes rivales. Ce sont les riverains qui ont alerté les forces de l’ordre, après avoir constaté des affrontements à proximité du cours Gambetta. Une dizaine de fonctionnaires de police se sont rendus sur place vers 3 h du matin et se retrouvés totalement débordés face à des belligérants beaucoup plus nombreux.
Castaner coupable ?
Les gardiens de la paix ont alors été la cible de jets de projectiles et ont dû battre en retraite avant de revenir accompagné accompagnés de renforts issus de la brigade anticriminalité (BAC), des brigades de police-secours (PS) de jour et de nuit et de la police municipale. De nouveaux affrontements ont alors éclaté entre membres des forces de l’ordre et jeunes qui n’étaient alors plus qu’une cinquantaine.
Deux policiers ont été blessés dont un s’est vu prescrire 10 jours d’incapacité totale de travail (ITT), selon les informations du journal Le Républicain. Deux jeunes hommes, de 21 et 23 ans, ont été interpellés. Le premier, arrêté pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique », a été placé en garde à vue avant d’être libéré le 21 juin. Quant au second, interpellé pour « outrage, rébellion, violences volontaires à personne dépositaire de l’autorité publique et dégradation de bien public », il devrait faire l’objet d’une comparution immédiate ce 22 juin.
« Les cités dites “sensibles” en France sont quasi quotidiennement le théâtre d’émeutes. Où sont les arrestations ? Un Gilet jaune lance un cocktail Molotov sur la police –et c’est mal, évidemment– et prend cinq ans de prison ferme. Quasi quotidiennement, les forces de l’ordre sont la cible de cocktail Molotov et autres engins incendiaires dans les cités. Quand ce n’est pas les pompiers. Où sont les sanctions? Ce type d’acte est pourtant lourdement condamné par le Code pénal », s’insurge Xavier Raufer.
L’auteur de « Le crime mondialisé » (Éd. du Cerf) pense que l’attitude de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, contribue à compliquer le travail de la police. Récemment, l’hebdomadaire Valeurs actuelles révélait que « pour apaiser les tensions après les manifestations en mémoire de George Floyd et Adama Traoré, le ministre de l’Intérieur a suggéré que des policiers et gendarmes mettent un genou en terre à l’occasion d’une cérémonie dans la cour de l’hôtel Beauvau ».
« Quelle honte que Castaner puisse envisager de faire s’agenouiller des policiers français dans la cour de la place Beauvau afin de demander pardon pour de soi-disant bavures policières envers les minorités », tempête Xavier Raufer.
Bientôt l’embrasement ?
Les affrontements qui ont eu lieu à Agen interviennent seulement quelques jours après les actions de représailles de bandes d’origines tchétchènes sur celles des quartiers sensibles des Grésilles, qui ont secoué Dijon du 12 au 15 juin. Les combats avaient été terriblement violents et de nombreuses vidéos montrant des protagonistes se pavaner armes à la main ont circulé sur les réseaux sociaux.
Pourquoi des villes moyennes de province comme Agen ou Dijon sont-elles le théâtre de pareilles violences urbaines ? Xavier Raufer y voit la responsabilité du politique : « Cela fait 40 ans que nous avons en France un dispositif qui est censé faire en sorte que ni les grandes, ni les moyennes, ni les petites villes ne soient touchées par de tels phénomènes : la politique de la ville. Malheureusement, du Président Mitterrand jusqu’à Emmanuel Macron, en passant par tous les autres, la politique de la ville n’a été qu’une longue pantalonnade. »
« C’est une pitrerie qui, à coups de milliards, n’a rien réussi du tout. Elle était censée mettre fin aux violences urbaines et rétablir l’harmonie sociale. Vous avez dans quel état est l’harmonie sociale ? En tout cas, elle n’est pas à Dijon, ni à Nîmes, ni à Nice ou dans toutes les villes qui ont été le théâtre de graves exactions ces derniers jours. Exactions qui n’ont pas ou peu été réprimées », développe-t-il.
Le 22 juin, une nouvelle opération de recherche d’armes a eu lieu, notamment dans le quartier des Grésilles de Dijon et neuf interpellations ont été réalisées. L’opération a également vu la saisie de trois carabines démontées et des sacs contenant entre 2 et 3 kg de cartouches, dont des cartouches à blanc et des cartouches de calibre 9 mm. Des tubes servant à réaliser des tirs de mortier ont également été découverts.
Côté stupéfiants, les policiers ont mis la main sur du cannabis, de la cocaïne, de l’héroïne et 2.153 kg de produits de coupe ont également été saisis, de même que de 3.150 euros. Le 19 juin, une initiative du genre avait permis aux policiers de mettre la main sur 80 g de résine de cannabis, un couteau, 25 cocktails Molotov, ainsi que des plaques minéralogiques belges, une motocross, des gants et des cagoules, selon la préfecture.
La situation fait-elle craindre un embrasement d’ampleur dans les quartiers sensibles qui pourrait déboucher sur une guerre civile, à l’image du scénario imaginé par l’écrivain Laurent Obertone dans son livre « Guerrilla » (Éd. Ring) ?
Pas pour Xavier Raufer, « chaque camp politique à ses pensées approximatives. Je pense que l’erreur d’une partie de la droite est de penser que ces émeutes et ces violences prennent place dans le cadre d’un mouvement de libération nationale. Comme si ces derniers voulaient embraser la France un peu sous le modèle du Front de libération nationale (FLN) lors de la guerre d’Algérie ». Et d’ajouter :
« Ces bandes sont moins en guerre contre l’appareil d’État qu’elles ne le sont les unes contre les autres. Que ce soit des conflits à motif ethnique, comme nous l’avons vu à Dijon, ou des guerres entre gangs pour le contrôle des trafics, je ne pense pas du tout que nous ayons affaire à une insurrection généralisée. »
Le criminologue point également la responsabilité des médias dans les tensions actuelles :
« L’idée générale en France est d’empêcher le communautarisme de se développer afin qu’il ne pousse pas à générer plus de violence. Les médias ne rendent pas service à cette cause en utilisant sans cesse le terme de “communauté” comme “communauté maghrébine” ou “communauté tchétchène”, etc. Comment lutter contre le communautarisme dans un tel contexte ? L’invocation sans répit du concept de communauté finit par en créer là où il n’y en avait sans doute pas. »
Source : Sputnik
- « Prenez n’importe quel aspect de l’héritage occidental dont nos ancêtres étaient fiers, et vous trouverez des cours, à l’université, consacrés à sa déconstruction. Prenez n’importe quel caractère positif de notre héritage politique et culturel, et vous trouverez des efforts concertés, à la fois dans les médias et l’université, pour le placer entre guillemets et lui donner l’air d’une imposture ou d’une supercherie. Or un important segment de l’opinion politique, à gauche, cherche à promouvoir ces critiques et à les transformer en actions politiques.
- C’est à cette “culture de la répudiation”, comme je la nomme, que nous devrions attribuer les récentes attaques contre l’État-nation et l’idée nationale. Le conservatisme est quant à lui une culture de l’affirmation. Il concerne ce à quoi nous accordons de la valeur et que nous souhaitons défendre. »
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— Roger Scruton, De l’urgence d’être conservateur (2014), trad. Laetitia Strauch-Bonart, éd. L’Artilleur, 2016 (ISBN 9782810007103), p. 73
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L’oligarchie, les tenants du système n’a rien à faire des races, du moment qu’ils consomment et produisent comme des fourmis et qu’elle continue à jouir de ces privilèges … et à la rigueur pourquoi pas créer des guerres entre les fourmis, du moment qu’elle se mets à l’abri … d’ailleurs elle l’a déjà fait et s’en sort toujours … allez les fourmis noires contre les fourmis rouges, massacrez-vous pour le bien de la planète, il y a surpopulation, réchauffement climatique …etc…bon il va falloir que j’envisage sérieusement de faire mes valises et partir dans une autre pays, planète … alors population blanche puisque je suis malheureusement blanc, n’ayant colonisé par d’autre peuples, donc pas coupable de colonialisme, n’ayant pas participé à la shoah, pas de repentance et passage à la caisse, n’ayant pas participé à l’esclavage autre qu’entre blanc … zut alors, l’histoire de l’humanité es jalonner de conflits, guerres, massacre, colonisation, esclavage, soumission, extermination … il me reste plus qu’à m’enfermer dans un bunker … du moment que j’ai la télé pour regarder le foot et les émissions de télé-réalité ….ouais vive la vie