Le maire Bill de Blasio a célébré la baisse record de la population carcérale de New York, alors même que les fusillades ont augmenté de 277 % par rapport à la même semaine de l’année dernière.

Lors d’une conférence de presse, de Blasio a employé un « double langage » digne d’Orwell lorsqu’il a affirmé que le fait de laisser plus de criminels dans la rue rendait en fait les New-Yorkais « plus en sécurité ».

« Nous avons maintenant moins de personnes dans nos prisons que jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, et nous sommes plus en sécurité et meilleurs pour cela », a-t-il déclaré.

Cependant, l’augmentation du taux de criminalité à New York suggère le contraire.

Par rapport aux chiffres de l’année dernière, les fusillades à New York cette semaine ont augmenté de 277 %, ce qui est stupéfiant.

Même avant les récentes émeutes, la criminalité majeure à New York avait augmenté de 22 % grâce à la réforme des cautions qui permettait aux suspects d’éviter la prison et la récidive.

Le mois dernier, il a été rapporté qu’il y avait eu 38 meurtres au cours des 28 derniers jours jusqu’au 14 juin, soit deux fois plus que l’année précédente.

Rien que lundi, 18 personnes ont été abattues dans 14 incidents distincts. Six officiers de la police de New York ont également été blessés lors d’affrontements avec des manifestants sur le pont de Brooklyn mercredi.

« Les récentes victimes de la vague de criminalité comprennent un enfant d’un an tué par balle à Brooklyn dimanche. Comme les vies des Noirs n’ont d’importance que lorsqu’ils meurent dans des affrontements avec des policiers blancs, de Blasio a dû juger bon de se livrer à un humour noir », écrit Dave Blount.

Alors que de Blasio préside à des prisons vides et à une montée en flèche de la criminalité, ayant juré de réduire le budget de la police d’un milliard de dollars l’année prochaine, il a également affecté pas moins de 27 policiers travaillant par roulement pour protéger une fresque de Black Lives Matter à l’extérieur de la Trump Tower.