Article du Jour

Article du Jour : Dire le chaos ? Par Anne Sophie Chazaud

Dire le chaos ?

J’ai beaucoup hésité avant de reprendre la parole au sujet de l’actualité que nous traversons et de la situation de chaos dans laquelle se trouve notre société.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, il y a d’abord eu, juste après le choc du confinement qui n’en a pas fini de produire ses puissants effets désastreux non seulement économiques mais aussi psycho-sociaux, un moment d’incrédulité et de stupeur. Ensuite, il y a eu la sidération de constater le niveau de folie collective (succédant à l’hystérie mondiale au sujet du coronavirus) qui s’est emparée de la civilisation occidentale, complètement déglinguée et azimutée par les métastases de ce qui la rongeait depuis 40 ans (et que je résume souvent par «gauchisme culturel») : haine de soi, repentance délirante, communautarisme, indigénisme, racialisme, inculture crasse, désinstruction planifiée, massification de la bêtise.

A tout cela s’est ajouté cet été le spectacle à la fois grotesque et tragique de l’effondrement complet de l’Etat français : le chaos s’est installé dans la rue, la culture de l’excuse (souvenez-vous des premières paroles du Garde des Sceaux sur les braves petits gars délinquants «déchirés par la vie» : sont-ils autant déchirés par la vie que Marin, handicapé à vie, ou Augustin sur son lit d’hôpital, ou Axelle démembrée ?) et la complaisance envers la racaille, qui minent idéologiquement et socialement notre pays depuis des décennies sont parvenus cet été à leur paroxysme sur fond de déliquescence généralisée des pouvoirs publics, tandis qu’on nous proposait un remaniement en forme de ballet ridicule et que l’enfant-président s’éclatait en jet-ski.

Les séquences de ces derniers jours témoignent de ce que nous sommes quelques-uns à expliquer depuis des mois voire des années : le choix de la complaisance envers la racaille (ce ne sont pas les messages ministériels en rafale de Darmatweet qui constituent une action : ceux-ci bien au contraire servent à masquer de façon clownesque la véritable inaction dont ils sont le cache-sexe) tandis qu’on réprime le peuple français : on débarque sur le lieu de travail d’un magasinier et on l’embarque parce qu’il porte son masque depuis 6h du matin juste sous le nez (il faut croire que les gendarmes n’ont que ça à faire), on déboule dans un troquet où des supporters bien sages regardent un match pour les réprimer sous couvert de mesures sanitaires (il faut croire que les forces de l’ordre n’avaient que ça à faire), mais la racaille, à quelques mètres de là est, elle, laissée complètement libre pendant de très longues minutes pour tout saccager. Le préfet à large casquette avait depuis longtemps indiqué qu’il n’était pas dans le «camp» du peuple….

On a confié les clefs de la rue à la pègre, on mâte le peuple, pendant ce temps on impose des mesures répressives et loufoques, on empêche les femmes de dorer sur la plage seins nus pendant qu’une presse collaborationniste s’indigne de ce que la supposée «fachosphère» soutient un brave petit Lyonnais, Augustin, qui s’est courageusement fait démolir par de lâches racailles, ces petits SA du système, et tandis qu’un élu qui fait honte à la République, Aurélien Taché le bien nommé, minimise l’ensauvagement et l’islamisme barbare conduisant au martyre d’une jeune fille par sa famille pour avoir été éprise d’un jeune chrétien.

Alors voilà, nous en sommes là.

Parler, dans ces conditions, est difficile voire dénué de sens véritable. Car, que n’avons-nous déjà dit ? J’ai écrit des articles sur Adrien Perez, sur Marin, sur les attaques au couteau, sur les racailles aux Champs Elysées lors de la victoire en Coupe du monde de football, sur l’incurie sécuritaire de Piolle à Grenoble, sur la stupidité des mesures de la nouvelle municipalité lyonnaise bien plus occupée par l’écriture inclusive que par la transformation de l’espace public dont elle a la charge en coupe-gorge barbare (on n’a pas oublié non plus le martyre d’Axelle au début de l’été). Que faut-il dire de plus pour que les citoyens se réveillent et cessent d’être soumis, stupides, apathiques, inaptes à se battre et à se défendre ?

C’est à chacun désormais de se prendre en main. Nous, nous avons fait le job et la réaction ne se passera pas sur les réseaux sociaux ni dans des bavardages médiatiques. Un 1er pas, peut-être, une piste : inscrivez-vous au krav-maga.

A bientôt, quand tout le monde aura fini de dormir en pensant que nos avancées culturelles et démocratiques sont acquises ad vitam aeternam : tout ce qui constitue notre civilisation est fragile et devra être défendu bec et ongles.

Dire le chaos ne va plus suffire.

« Le fait que l’homme distingue le bien du mal prouve sa supériorité intellectuelle par rapport à toute autre créature, mais le fait qu’il puisse mal agir prouve l’infériorité de son esprit. » Mark Twain

ANNE SOPHIE CHAZAUD

EN BANDE SON :

3 réponses »

  1. Bravo Mme Chazaud
    C’est exactement ce que je voudrais dire , mais je n’ai pas votre talent

  2. Les dividentes ont baissé de 45% en Europe et de 22% dans le monde.

    N’en parlons pas, y a du Covid partout.

    Nous vivons une récession hors normes en temps de Paix depuis plus de six mois.

    N’en parlons pas, y a du Covid par ici et par là.

    Les banques € sont en faillites, la BCE fait de la cavalerie.

    N’en parlons pas, y a du Covid pour les jeunes et les plus vieux.

    Des centaines de milliers de commerces dans le monde mettent la clé sous la porte.

    N’en parlons pas, y a du Covid à la télé.

    Les sociétés sont autorisées à reporter leurs échéances et à emprunter toujours plus.

    N’en parlons pas, y a du Covid, en stock.

    Les bourses virtualisées ne représentent plus aucun marché.

    N’en parlons pas, y a du Covid, sans pandémie.

    Les millions de chômeurs sont embauchés à Paul Emploi.

    N’en parlons pas, y a du Covid partout sauf à l’hôpital.

    Sinon ? N’oubliez pas votre masque, y a du Covid dans les campagnes, sur les fleurs dans ton beurre, au soleil, sous la pluie, dans ton bain, à minuit, sur la plage, à Paris, dans le métro, en vélo…

    Les grands Télé-menteurs Radio-commandés sont revenues de Vacances, avec pleins d’histoires de covid, saisons deux, et des témoignages masqués. Plus besoins de flouter l’image, ni de trafiquer le son, un petit masque pour tous et hop, tout le monde dans la boîte.

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