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Elections US : Les apôtres de l’Église GSPS sont les véritables adversaires de Donald Trump en 2020

Les véritables adversaires de Donald Trump en 2020

Par Magali Marc dreuz.info 25 Aout 2020

Les ennemis de Donald Trump se reconnaissent à ce qu’ils forment un groupe qu’on pourrait qualifier d’Église représentant quatre piliers idéologiques: le Gauchisme, le Sécularisme, le Progressisme et le Socialisme. En se portant à la défense, entre autres choses, de la liberté religieuse, au cours de son premier mandat, Donald Trump s’est mis à dos les apôtres de l’Église GSPS.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Wallace Henley, paru sur le site de Townhall, le 24 août.

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Les apôtres de l’Église GSPS sont les véritables adversaires de Donald Trump en 2020

La semaine dernière, les Démocrates ont choisi Joe Biden pour être leur candidat à la présidence.

MM. Trump et Biden se positionnent tous les deux comme des libérateurs du pays et s’accusent mutuellement d’être les destructeurs de l’Amérique et des valeurs américaines.

La Convention démocrate nous a permis d’entendre les adversaires de Trump l’accuser de tout bousiller, du christianisme à la Constitution.

Les partisans de Trump le considèrent comme un grand libérateur, qui va sauver le pays des idéologies gauchistes qui visent la destruction de l’Amérique. Ils se souviennent des paroles de Barack Obama, qui a dit à quelques jours de son élection « Nous sommes à cinq jours de transformer fondamentalement les États-Unis d’Amérique. »

Dans la jungle politique et philosophique actuelle et ses enchevêtrements, il peut sembler difficile de comprendre qui veut détruire notre civilisation, qui démolira tout ce qui nous tient à cœur.

Parfois, il est plus facile de discerner le meilleur candidat en regardant les forces qui s’opposent à lui.

Il est facile de penser que la course de 2020 oppose M. Trump contre M. Biden, mais le véritable adversaire qui se présente contre M. Trump en novembre, c’est « l’Église GSPS ».

«GSPS» représente les quatre piliers idéologiques des opposants de Trump : le Gauchisme, le Sécularisme, le Progressisme et le Socialisme.

J’appelle ces quatre piliers une église parce que, comme l’a fait remarquer le juge Hugo Black de la Cour suprême des États-Unis en 1961, « l’humanisme séculariste » est une « religion » parmi celles qui «n’enseignent pas… la croyance en l’existence de Dieu ».

Les principes de l’«Église GSPS» ont été désignés comme la nouvelle «religion d’État» de l’Amérique, car ils sont adoptés par un grand nombre de personnes dans les établissements qui forment le consensus national et façonnent la culture.

Pendant ce temps, des générations sont endoctrinées dans les établissements d’enseignement afin de leur faire adopter la vision progressiste du monde et ses nombreuses doctrines comme étant leur grand espoir pour un avenir quasi-messianique.

Pour saisir les idées inhérentes au système, nous devons nous pencher brièvement sur ces quatre termes.

Le Gauchisme

Ce terme fait référence à la position de l’«Église GSPS» sur le spectre philosophique.

Dennis Prager, un rabbin juif orthodoxe et érudit a demandé : « Pourquoi la gauche est-elle hostile à la civilisation occidentale ? »

M. Prager a déclaré qu’« après des décennies de réflexion sur cette question, la réponse, j’en ai conclu, ce sont les normes ».

« La gauche déteste les normes », a poursuivi Prager, « parce que quand il y a des normes, il y a un jugement. Et les gauchistes ne veulent pas être jugés

Cette attitude, cependant, met à mal les contributions qu’une bonne civilisation peut apporter à l’humanité. Ainsi, a dit M. Prager, les religions basées sur la Bible « affirment l’existence d’un Dieu qui juge moralement », ce que la gauche considère comme un «anathème» (. . .) . Pour la gauche, le seul jugement autorisé est le jugement gauchiste des autres. Personne ne doit juger la gauche. Ni l’homme, ni Dieu ».

Le Sécularisme

Ce terme s’applique à l’aspect théologique/spirituel de l’«Église GSPS». Le Sécularisme est le rejet catégorique de Dieu comme fondement de la vraie civilisation.

Le Manifeste Humaniste II (1973) le décrit ainsi : « Aucune divinité ne nous sauvera ; nous devons nous sauver nous-mêmes. »

Le danger c’est que plus les gens tentent de rejeter le Seigneur transcendant, plus ils ont besoin de transcendance. Le rejet de la transcendance et l’adoption du sécularisme signifient que ce sont les êtres humains et leurs institutions qui seront placés dans un rôle transcendant.

Dans son introduction du livre Les 12 règles de la vie de Jordan Peterson, le Dr Norman Doidge, un médecin, a tout dit lorsqu’il a observé que sans la croyance en un idéal transcendant, nous sommes « sans guide » et « laissés à notre propre jugement non éclairé, nous sommes enclins à viser bas et à apprécier des qualités de moindre importance ».

Le Progressisme

Ce terme fait référence au contexte politique de l’«Église GSPS». Au cœur du socialisme progressiste laïque de gauche se trouve la foi que l’État peut produire la société idéale dont rêve le mouvement.

« L’État a connu une croissance constante et rapide depuis l’aube de l’ère progressiste », a écrit l’avocat et universitaire James Ostrowski. « Il est inévitable que sous le progressisme, l’État en vienne à tout contrôler, de manière absolue … un État totalitaire ».

Le Socialisme

Ce terme exprime l’objectif de l’«Église GSPS».

Écrivant peu après l’assassinat d’Abraham Lincoln, l’historien Oreste Brownson a résumé de façon presque prophétique le socialisme et la direction qu’il allait prendre :

« La démocratie humanitaire [ou les «sociaux-démocrates», comme il l’appelait]… qui méprise toutes les frontières géographiques, efface toutes les individualités et prétend se fonder sur la seule humanité, a acquis une nouvelle force avec la guerre [civile] et n’est pas sans danger pour votre avenir. . . . L’humanitaire [c’est-à-dire le socialiste] s’attaquera actuellement aux distinctions entre les sexes ; il s’attaquera à la propriété privée, inégalement répartie…. Il y a [dans le socialisme «humanitaire»] une inégalité, donc une injustice, qui ne peut être réparée que par l’abolition de toutes les individualités, et la réduction de tous les individus à la race, ou à l’humanité, ou à l’homme en général. Il ne peut trouver aucune limite à son agitation de ce côté de la vague généralité, qui n’est pas une réalité, mais une pure nullité, car il ne respecte aucune circonstance territoriale ou individuelle, et doit considérer la création elle-même comme une erreur. Cela conduit à un triste tableau d’égalité sociale sans caractéristiques… d’où non seulement Dieu semble avoir disparu, mais où même l’homme individuel démodé fait défaut ».

L’Église GSPS méprise les fondations de l’Amérique et elle est toxique pour son avenir

Le maintien de la civilisation américaine exige un engagement envers les valeurs qui découlent de la vision transcendante du monde.

Comme l’a dit Russell Kirk, un érudit du XXe siècle :

« Grâce à Moïse, prophète et législateur, les principes moraux qui font avancer la civilisation de l’Europe et de l’Amérique et de bien d’autres régions du monde ont d’abord obtenu une expression claire ».

Les valeurs que l’«Église GSPS» rejette sont les normes mêmes d’une civilisation saine exprimées dans les Dix Commandements, les croyances de nos Pères fondateurs et les principes de nos documents fondateurs.

À la lumière des réalisations de Donald Trump en matière de protection de la liberté religieuse au cours de son premier mandat, les historiens justes et objectifs pourraient à l’avenir le considérer comme l’un des grands présidents de l’Amérique.

Il est certain que l’«Église GSPS» reconnaît l’efficacité de M. Trump, c’est pourquoi elle s’oppose à lui de toutes ses forces.

 © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Townhall

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