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Les rêves impériaux d’Erdoğan : jusqu’à Vienne ? Erdogan envoie ses mercenaires syriens contre l’Arménie

Erdogan le fou apocalyptique

https://twitter.com/JACousin/status/1312328899913752576

Du haut Karabakh à Idlib en passant par la Grèce et l’Arménie et sans omettre les Kurdes qui n’a pas été menacé par Erdogan?

L’Europe est honteusement rackettée par ce quidam qui nous menace en permanence d’invasion migratoire en échange d’un programme hypocritement nommé « plan d’aide social d’urgence » pour la modique somme de 500 millions d’euro annuel. Cette manne est de toutes les manières un pitoyable pourboire puisque 4 millions de réfugiés majoritairement syriens vivent dans des camps en Turquie ; il faut avoir vu le film « Midnight Express » pour comprendre ce que le mot humanitaire a de désuet dans la langue turque.

Nos chers dirigeants européens feraient bien de consulter les livres d’histoire pour comprendre la symbolique du tribut exigé par nos chers amis ottomans, ou éventuellement se souvenir du corps des janissaires, enfants chrétiens enlevés et mis en esclavage, convertis de force à l’islam pour ensuite former les corps d’élites militaires Turques contre les chrétiens. Ils furent tous massacrés en 1826. Vieille histoire penserez-vous, mais en ce qui concerne le massacre des Arméniens, il semble que le Sultan Erdogan refuse encore non pas une réparation en monnaie sonnante et trébuchante, mais une simple reconnaissance, une excuse !Pour que le terme génocide soit applicable il faut un ordre relavant de la plus haute autorité publique de tuer un peuple, une race et là il n’y a pas de problème d’archive, Une estimation du nombre de victimes est donnée par Talaat Pacha en personne dans son carnet personnel révélé en 2005, surnommé le « carnet noir ». Il y fait estimation d’un nombre de 1 617 200 Arméniens en 1914 contre seulement 370 000 après les massacres, soit environ 1 247 200 disparus.Le raffinement est une spécialité ottomane de longue date puisqu’au départ du génocide qui a commencé en 1894 par la massacre des Hamidiens sous le règne du sultan Abdülhamid II, connu en Europe sous le nom de « Sultan rouge » ou encore de « Grand Saigneur » a été perpétré par les kurdes utilisés en la matière comme supplétifs !

Denissto

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Erdoğan envoie ses mercenaires syriens contre l’Arménie

Par Editoriaux bvoltaire.fr 

Antoine de Lacoste

 

Dans la nuit du 26 au 27 septembre, l’armée azerbaïdjanaise a relancé les hostilités contre l’enclave autonome arménienne du Haut-Karabakh, située sur le territoire de l’Azerbaïdjan.

C’est une vieille histoire. Dès 1918, l’assemblée arménienne du Haut-Karabakh (appelé alors le Nagorno-Karabakh) proclamait son autonomie. Après des années de péripéties auxquelles furent mêlés les Turcs et les Britanniques, les Soviétiques mirent tout le monde d’accord, non sans avoir envahi les deux pays en conflit : le Nagorno-Karabakh serait azéri, mais avec un statut d’autonomie, compte tenu d’une population presque exclusivement arménienne.

Le problème restait entier. Les Azéris n’étaient guère satisfaits de devoir tolérer une enclave autonome chez eux et les Arméniens ne voulaient pas dépendre de l’Azerbaïdjan.

Le conflit reprit donc tout naturellement avec la chute de l’Union soviétique. De grandes manifestations se déroulèrent à Erevan, capitale de l’, et Stepanakert, capitale du Haut-Karabakh, pour exiger le rattachement de ce dernier à l’. À partir de 1991 et de l’indépendance des deux pays, plus rien ne les retenait sur la voie de la guerre. Elle dura jusqu’en 1994, fit près de 30.000 morts et se solda par une nette victoire de l’armée arménienne. Le Haut-Karabakh conserva son autonomie sous bonne garde militaire arménienne.

On peut noter que de nombreux volontaires ou mercenaires étrangers vinrent renforcer les deux camps : Russes et Ossètes pour l’Arménie (plus une notable aide logistique de la Grèce), Turcs, Tchétchènes et Afghans côté azéri. De vieilles connaissances, comme l’on voit. Car au-delà des différences ethniques (les Azéris sont turkmènes), il y a deux religions fort différentes : chrétiens contre musulmans chiites.

Depuis une semaine, les combats font donc rage et les deux camps rivalisent de bilans invérifiables. Il semble, toutefois, que les morts commencent à être nombreux des deux côtés. Les Azéris affirment avoir conquis plusieurs villages du Haut-Karabakh, mais ces gains semblent marginaux et l’offensive paraît piétiner. L’armée de Bakou (capitale de l’Azerbaïdjan) a, innovation par rapport au précédent conflit, attaqué directement la frontière arménienne dans le nord. Elle est contenue, mais cela oblige l’Arménie à y laisser des forces substantielles qui manquent au Haut-Karabakh. C’était, bien sûr, le but de cette agression.

En tout état de cause, les Arméniens souffrent militairement bien d’avantage que lors de la guerre de 1991-1994. La responsabilité en revient à la Turquie.

Décidément très actif ces temps-ci, notre ambitieux sultan a fourni du matériel performant aux Azéris, notamment des drones qui ont déjà fait la preuve de leur efficacité, en Syrie, contre l’armée syrienne, et en Libye, contre les forces du maréchal Haftar. Israël, principal vendeur d’armes à l’Azerbaïdjan, pourrait se voir supplanter.

Mais au-delà des armes, il y a les hommes. La présence d’islamistes syriens ne fait aucun doute aux côtés de l’armée de Bakou. Plusieurs centaines ont été envoyés depuis la Syrie : le Président Macron, décidément très en verve contre Erdoğan en ce moment, parle de 300 mercenaires dans sa déclaration du 2 octobre, tandis que l’Arménie en dénombre plusieurs milliers (4.000, voire plus). L’Observatoire syrien des droits de l’homme (le grand désinformateur de la guerre en Syrie) parle, lui, de 850 islamistes turkmènes prélevés du front d’Idleb, dont 28 auraient déjà trouvé la mort : l’armée arménienne sera plus coriace que les troupes d’Haftar.

Poutine a également dénoncé cette présence et nul doute que c’est lui qui détient les clés de la résolution de ce conflit, dont l’issue est totalement incertaine.

https://www.bvoltaire.fr/erdogan-envoie-ses-mercenaires-syriens-contre-larmenie/

« La Turquie a l’objectif clair de réinstaurer l’empire turc. » Ce propos, frappé au coin du bon sens, est de Nikol Pachinian, le Premier ministre arménien, au cours d’un entretien avec France 24.

L’agression de l’Azerbaïdjan contre l’enclave arménienne du , sans doute téléguidée par Ankara, est le dernier épisode d’une frénésie impérialiste sans précédent depuis la chute de l’Empire ottoman.

La guerre en Syrie fut l’occasion, pour Erdoğan, d’envahir à plusieurs reprises son voisin pour châtier les Kurdes ou, tout simplement, occuper une partie du territoire syrien, comme la province d’Idleb au nord-ouest. En tant que membre de l’OTAN, la Turquie a bénéficié d’une indulgence américaine et européenne invraisemblable, et si Poutine n’avait pas été là pour contenir l’avance de l’armée turque, on ne sait jusqu’où elle serait allée.

Puis ce fut la Libye où plusieurs milliers (on parle de 12.000) de mercenaires islamistes turkmènes furent envoyés depuis la Syrie pour aider l’allié Sarraj, en difficulté militaire face aux forces du maréchal Haftar. Là encore, ce sont les Russes qui ont bloqué l’avance turque, empêchant les hordes turkmènes de s’emparer des puits de pétrole libyens. Cela n’empêcha pas Erdoğan de signer un accord maritime parfaitement illégal avec la Libye afin de se partager une zone maritime reliant les deux pays. Cela comme si la Crète ou Chypre n’existait pas.

Car la Méditerranée orientale est la troisième cible de l’insatiable sultan. Furieux d’être écarté des récentes découvertes gazières maritimes qui se situent dans les eaux territoriales de Chypre, de la Grèce, d’Israël, du Liban et de l’Égypte, Erdoğan veut contraindre ses voisins à lui laisser une part du gâteau. De forages illégaux, sous protection de navires de guerre, en intimidations multiples, la tension est montée à un niveau périlleux. Sous la menace de sanctions européennes (mais pas américaines…), la flotte turque est rentrée au port, en attendant une prochaine occasion. Car la situation économique turque est plus que médiocre et le sultan ne peut se permettre de subir un arsenal de sanctions. C’est un talon d’Achille certain qui vient heureusement compenser une efficacité militaire retrouvée.

Parallèlement à cette politique agressive très voyante, Erdoğan a développé une activité religieuse plus discrète mais peut-être plus dangereuse encore. Au-delà du symbole de la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, il finance une activité religieuse très intense dans plusieurs pays d’Europe, en particulier en Allemagne, en France et dans les Balkans. Financement de mosquées, envoi d’imams dont beaucoup sont des fonctionnaires turcs, la panoplie est large et bénéficie d’une passivité affligeante de nos dirigeants.

Le soutien actif à l’attaque azerbaïdjanaise contre le Haut-Karabakh arménien est le dernier avatar de la politique d’expansion turque. La méthode est la même qu’en Libye : fourniture de drones d’attaque très performants et envoi de mercenaires islamistes turkmènes. Cela peut changer le cours de la guerre. La précédente avait été gagnée assez largement par l’armée arménienne, mais la Turquie n’était pas là.

Tout cela relève d’une stratégie ambitieuse au service de l’islam et de l’expansionnisme turc. Les Turcs n’iront peut-être pas jusqu’à Vienne comme le déclare le Premier ministre arménien (allusion aux précédents historiques des XVIe et XVIIe siècles), mais il serait temps de prendre conscience du danger.

Ne rêvons pas sur une quelconque audace du monde occidental et espérons qu’une fois de plus, la Russie sera l’ultime rempart.

https://www.bvoltaire.fr/les-reves-imperiaux-derdogan-jusqua-vienne/

Dans cette longue enquête, Alexandre del Valle (géopoliticien auteur -entre autres- de livres qui font autorité sur Recep Tayyip Erdogan et les frères musulmans) démontre que la Turquie utilise des flux de djihadistes qu’elle exfiltre de Syrie pour mener tous azimuts des guerres à son profit. Une politique d’une extrême dangerosité pour l’Europe qui voit mois après mois ses frontières menacées, et l’émergence de menaces intérieures pilotées depuis Ankara. 

 

 
© Liveuamap. Situation stratégique au 7/10/2020 à 10h30

Rappelons que le Nagorny-Karabakh, arménien depuis deux millénaires, et qui avait été donné par Staline en 1921 à l’Azerbaïdjan voisin (ennemi séculaire) dans le cadre de la politique soviétique de divide et impera, s’était détaché de Bakou durant les années 1990 à la suite de la chute de l’ex-URSS, comme tant d’autres ex-républiques ex-soviétiques, au nom du droit (légitime) des peuples à disposer d’eux-mêmes. L’Arménie, liée étroitement à cette république d’Artsakh (nom arménien du Haut-Karabakh), garda toutefois d’excellents rapports avec la Russie, qui y maintient la seule base militaire russe dans le Caucase (à Gyoumri). Toutefois, l’Azerbaïdjan, peuple turco-tatare musulman, très proche linguistiquement et politiquement de la Turquie, bien que chiite, et également lié aussi à Moscou, n’a jamais accepté qu’un pays ennemi héréditaire chrétien et non-turc se maintienne comme un obstacle naturel entre son peuple et la Turquie sœur. Certains adeptes du « panturquisme » auraient même voulu voir fusionner après avoir rayé de la carte ce verrou arménien.

Dans les médias turcs officiels, le régime « national-islamiste » d’Ankara martèle ainsi que la Turquie doit « aider la nation-soeur Azerbaïdjan à recouvrer ses terres occupées« .

Alexandre del Valle

Allié indéfectible de Bakou, Ankara n’a jamais cessé de mettre de l’huile sur le feu du conflit du Karabakh, mais il est clair que depuis son alliance avec les ultra-nationalistes turcs du MHP (extrême-droite panturquiste violemment arménophobe), le président-sultan Erdogan est allé plus lain que ses prédécesseurs, encourageant ouvertement les Azéris à relancer une guerre contre les Arméniens du Karabakh qu’il veut « définitive ». Dans les médias turcs officiels, le régime « national-islamiste » d’Ankara martèle ainsi que la Turquie doit « aider la nation-soeur Azerbaïdjan à recouvrer ses terres occupées« . La Turquie d’Erdogan n’a cessé d’enchaîner ces derniers mois les marques d’hostilité à l’égard de l’Arménie, que le président-sultan lui-même présente dans ses discours comme « la plus grave menace régionale pour les Turcs« . Rappelons qu’un mois avant le déclenchement des hostilités, en août dernier, l’armée turque a pris part à d’imposantes manœuvres militaires en Azerbaïdjan, et les F-16 qu’elles ont envoyés à l’occasion y sont restés, ce qui a permis d’abattre un avion d’attaque au sol Su-25 « Frogfoot » des forces aériennes arméniennes.

Yunus Kilic, un député? du Parti de la justice et du de?veloppement (AKP) d’Erdogan, a par exemple déclaré ces derniers jours que « les récentes attaques de l’Arménie ne visent pas seulement l’Azerbaïdjan mais le monde turc dans son ensemble »… Le ministre turc des Affaires étrangères a ainsi déclaré qu’Ankara se tenait aux côtés de l’Azerbaïdjan et «souhaitait la miséricorde d’Allah» aux soldats récemment tombés au combat. Ce langage théocratique d’Ankara sert à faire le lien entre l’islamisme néo-califal propre à Erdogan et aux Frères musulmans et l’ultra-nationalisme et donc de faire d’un conflit ethno-territorial un combat religieux existentiel. Ce narratif « national-islamiste » a déjà fait ses « preuves » en Syrie lorsque le « Rezi » Erdogan (« conquérant ») a voulu convaincre les miliciens sunnites anti-Assad de rejoindre les milices turkmènes pour combattre sous « la bannière de l’islam» les «athées» Kurdes « terroristes » après avoir échoué à renverser le régime « kouffar » honni de Bachar. Idem pour la Libye où les mercenaires islamistes pro-turcs venus de Syrie ont défendu les « descendants de Turcs » du gouvernement de Tripoli et des milices islamistes Misrata, liés aux Frères musulmans, face aux « ennemis des Turcs et de l’islam » que serait le camp Haftar, quant à lui lié au Parlement de Tobrouk.

Une haine turco-azérie ancestrale envers les peuples arménien et kurdes à éliminer

Le néo-impérialisme belliciste turc se tourne maintenant contre les « envahisseurs arméniens liés aux ‘terroristes’ kurdes« , une terminologie qui consiste à renverser les rôles et qui relève, comme on le verra de « l’accusation-miroir ». C’est ainsi que le 25 septembre, le quotidien turc Daily Sabah écrivait que «l’Arménie transfère les terroristes des YPG/PKK dans la zone occupée pour former des milices contre l’Azerbaïdjan». Cette fake-news notoire a été démentie par Erevan et l’ensemble des services de renseignements occidentaux, mais bien que grossière, elle est bien reçue par les électeurs du AKP et du MHP pour qui les « terroristes » du «PKK» et les Arméniens sont toujours nécessairement liés entre eux comme tous les « ennemis du peuple turc », dont également les Grecs. Précisons que dans les médias turcs et les discours officiels d’Erdogan, les « terroristes » ne sont ni les Frères musulmans du Hamas ni les légions de jihadistes ex-membres de Daesh et Al-Qaïda recrutés comme « proxys » par Ankara mais essentiellement les Kurdes du PKK.[…]

Syrie, Libye, Haut-Karabagh : la Turquie d’Erdogan met de l’huile sur le feu

1 réponse »

  1. Et un très bon article de plus! Un! adolph erdogan s’enfle telle la grenouille et comme elle, il finira dans une bonne cassolade, après avoir eu ces courtes pattes coupées!
    Incapable d’écrire, ne serait-ce que « Mein Kampf », il se poussera d’un petit bréviaire tel: « Mein Türkischer Kopfwahnsinn » (pendant son temps de cuisson) qu’un traducteur fera paraître sous le titre de « My Turkish Head Madness ».
    Les seules empreintes qu’il laissera seront celles d’un fou furieux qui se prenait pour Hitler, sans jamais en approcher le charisme ni même l’intelligence au service du mal; elles seront aussi les profondes cicatrices laissées à une Turquie exsangue et totalement ruinée et enfin dévastée par les bombes qu’un Vladimir Poutine pourrait bien lui balancer sur la gueule, comme on met une bonne branlée à un voyou récalcitrant qui a dépassé les bornes autorisées!
    Ne comptons pas sur les « pitits européens »; ils sont déjà en préparation à l’étouffée…
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