Art de la guerre monétaire et économique

Le Billet du LUPUS :  Occident – La Guerre des Elites fait rage et rien ne semble pouvoir l’arrêter, Trump et Bannon  en première ligne.

Occident : La Guerre des Elites fait rage et rien ne semble pouvoir l’arrêter : Trump et Bannon en première ligne.

Il semblerait que désormais deux visions du monde s’opposent et s’affrontent, et que rien ne puisse les accorder tant elles sont antagonistes et irréconciliables, leur survie passant par la destruction de l’autre !

Depuis la fin de la deuxième guerre mondiale on s’était habitué dans le monde occidental à une sorte d’équilibre de la terreur entre vision conservatrice d’une part, et vision dite progressiste d’autre part, un 50/50  qui permettait d’obtenir in fine un consensus sur le respect  d’une possible alternance politique capable sur la durée de satisfaire à la fois conservateur et progressiste. Chaque nation occidentale fonctionnant peu ou prou sur le modèle US de démocratie représentative avec un régime « présidentiel » fort (Président ou Chef de gouvernement) et deux chambres pour la matière législative.

Il semblerait que l’arrivée inattendue et inopinée de Donald Trump à la tète des Etats-Unis ait quelque peu rompu cet équilibre. Isolationniste et  non européiste, il n’avait pas, le Donald, comme on dit la « gueule de l’emploi », pire encore, sa remise en cause de toutes les instances supranationales, pourtant largement construites et financés par les Américains (FMI,OTAN,OMS, ONU…),  remettait en cause la doxa jusqu’ici en vigueur, à savoir que l’on s’acheminait  tout doucement vers une gouvernance mondiale à domination américaine.

Pourtant issu du sérail mais en promettant de remettre le monde à l’endroit, et surtout de servir le Peuple qui l’avait élu, notre Ami Donald a rompu tous les équilibres précédemment construits et s’est mis à dos à la fois, et les élites dites progressistes, et les élites dites néo-conservatrices du monde entier, qui n’ont eu de cesse depuis  maintenant 4 ans de lui nuire ! Envers et contre tous, Trump courageusement aura cependant  réussi quelques jolis coups de vrai conservateur, jusqu’à la cour suprême qu’il aura sauvé des mains du sinistre Obama en y plaçant la « sémillante » Amy Coney Barret. Mieux encore, Steve Bannon l’homme de l’ombre de Trump l’avait promis, Trump dynamiterait l’Etat profond US. Mission réussie : le complexe militaro industriel américain est à l’arrêt, et les services spéciaux NSA, FBI ET CIA totalement discrédités avec le cumul des Affaires Assange, Snowden, Clinton et aujourd’hui Biden.

Sur le plan géopolitique, là encore Steve Bannon avait vu juste en pointant le danger d’une Chine ne respectant rien ni personne, profitant de la mondialisation pour nourrir son nationalisme belliqueux. En cela l’opération Covid19 apparait pour ce qu’elle est : un acte de guerre bactériologique destiné à casser, à briser les économies occidentales. Plus grave encore l’apparente réussite du capitalisme d’état chinois semble avoir donner des ailes aux gouvernements mondialo-socialistes des nations occidentales qui y voient là une revanche sur la guerre froide, après le cuisant échec de la planification économique soviétique.  

Fort donc de la réussite économique chinoise, les mondialistes ont décidé de se passer de l’élément politique démocratique jugé superflu et trop couteux, et ont opté, appliquant cette fois ensemble les modèles bolchéviques et fascistes, pour une destruction systématique de tout le tissu économique des moyennes et petites entreprises, jugé trop conservateur et marqué trop à droite. Et cela pour le remplacer, à très court terme, par celui des grandes entreprises mondialistes seules désormais capables de financer intelligence artificielle et robotique en accéléré, et surtout  seules aptes à imposer, sur fond de néoféodalisme économique et social, un modèle de vassalisation corporatiste des entreprises.  On retrouve là la structure du capitaliste monopolistique d’état, si cher au feu Parti communiste français. 

C’est donc la mort annoncée, et des petits commerçants, et des petits patrons, précédant sans aucun doute, de peu celle des professions dites libérales. Professions libérales qui compte tenu des normes « covidiennes » imposées, et à moins de se regrouper, seront bientôt dans l’impossibilité de continuer à exercer leur métier de manière indépendante. Même punition pour les petits agriculteurs qui  sous le poids d’une dette devenue trop lourde couplée à des revenus désormais trop faibles, devront laissé la place à des grands groupes et à leurs fermes géantes. Grands groupes pratiquant de manière intensive mono culture et mono élevage à grand renforts de nouvelles technologies, d’OGM et de « manipulations du vivant ». Le tout bien sur  en dehors de tout cadre bio-éthique, cadre jugé trop restrictif dans le cadre d’une agriculture désormais industrialisée à outrance. 

Sous prétexte d’un Covid largement orchestré, c’est donc bien à un grand reset économique façon Davos auquel nous assistons impuissants parce que tétanisés par la peur et sidérés par la violence des coup portés.  Reset façon communisme Davos, dont seul un Trump, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine progressive, semble  encore capable d’arrêter la machine infernale. Souhaitons lui, souhaitons nous, bonne chance pour le 3 novembre ! En l’absence d’une réélection  toujours possible, le pire reste alors à venir ! 

LE LUPUS

« Laissons [les hommes de notre temps] à leurs “vérités” et ne veillons qu’à une chose : à rester debout dans un monde de ruines. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 


« […] si le dernier âge, le kâlî-yuga, est un âge de destructions terribles, ceux qui y vivent et qui pourtant restent debout peuvent obtenir des fruits difficilement accessibles aux hommes des autres âges. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 615


« Il faut enfin envisager une troisième possibilité. Pour certains, la voie de l’accélération peut être la plus apte à les rapprocher de la solution. Dans certaines conditions, en effet, de nombreuses réactions équivalent aux crampes qui ne servent qu’à prolonger l’agonie et qui, retardant la fin, retardent aussi le recommencement. Il s’agirait d’assumer, en fonction d’une orientation intérieure particulière, les processus les plus destructeurs de l’ère moderne pour les utiliser en vue d’une libération : ce serait une manière de retourner le poison contre lui-même ou de “chevaucher le tigre”. »

— Julius Evola, Révolte contre le monde moderne (1934), trad. Philippe Baillet, éd. Kontre Kulture, 2019 (ISBN 9782367251400), p. 613

EN BANDE SON :

FAITES UN DON SOUTENEZ CE BLOG

 
NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS….SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON
 
Image d’aperçu

7 réponses »

  1. Au cœur des ténèbres garder un cœur battant…. retourner la dague… balancer des mots comme des balles …Nous sommes au point de bascule, au carrefour de tous les dangers …
    Passage d’enfer, horreur annoncée ..
    Rock around the clock
    Le cycle s’accomplit
    Ne pas rester Médusé
    Etre des Cassandre plus que jamais
    Avoir le courage d’annoncer les « mauvaises nouvelles »
    Et entendre Evola nous dire au delà du temps
    ce qui fut son combat:

    JULIUS EVOLA :

    « Son ouvrage Chevaucher le tigre est un bilan de ses expériences, et un constat de réalisme ferme : rien ne peut être fait, ni artistiquement, ni religieusement, ni politiquement, pour provoquer un bouleversement positif au sein du monde moderne. Le seul horizon, c’est le chaos. Ce livre s’adresse aux hommes différenciés, ceux qui n’appartiennent pas intérieurement au monde moderne, qui sont de l’autre civilisation. Selon une image extrême-orientale, « si l’on réussit à chevaucher un tigre, on l’empêche de se jeter sur vous et, […] en outre, si l’on ne descend pas, si l’on maintient la prise, il se peut que l’on ait, à la fin, raison de lui. » Evola s’adresse aux « convives de pierre », aux Individus absolus, ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas se détacher du monde actuel, et qui sont prêts à y vivre « sous les formes les plus paroxystiques ». Evola y examine, sous formes d’orientations existentielles, les possibilités d’émancipation totale de l’être par la mise en confrontation avec les processus destructeurs du monde moderne.

    Mais surtout, on retrouve là, comme magnifiée, la constante du cheminement spirituel et intellectuel de Julius Evola, le détachement, expression parfaite de son équation personnelle : inclination à l’action, détachement affectif. Pour Evola, l’homme différencié doit faire ce qui doit être fait, de façon impersonnelle, sans égard pour la victoire ou la défaite d’une action, sans le souci d’être approuvé ou désapprouvé. Une « action sans désir ». Dans Chevaucher le tigre, Evola recourt au principe d’apoliteia, « l’irrévocable distance intérieure à l’égard de la société moderne et de ses valeurs ». Le refus du « moindre lien spirituel ou moral » avec elle.

    • Cette fois encore je suis sur un vecteur semblable même si non homothétique.
      Me considérant comme « différencié », je ne peux avoir la « sagesse » de combattre sans vouloir la victoire car ce qui est à faire doit être fait sans faillir, sans états d’âme, auquel cas contraire toute action pour vaincre le « Tigre » ne peut mener qu’à son renforcement et donc à un festin final.

  2. On a vraiment le sentiment de se faire avoir et de façon exponentielle comme le COVID,
    mais on ne sait plus vraiment par qui on est en train de se faire avoir et ceci de partout,
    et « en mème temps » (comme dirait quelqu’un… 😉 … :
    Les Chinois, Macron / Rotchschild and Co, Soros et la Submersion Migratoire Barbare et Religieuse, le N-W-O et les BildenBerg-Davos, L’UE et les Teutons, Les Franc-Macs et les Sionistes associés aux Banksters, La Big-Pharma avec ses poisons et ses vaccins à ARN modifiant le génome humain aidée par des cinglés Milliardaires comme Bill-Gates et son ID-2020, et j’en oublis ….
    Saint-Dallas priez pour Nous …
    Comme dit le Proverbe, je cite :
    « Que Dieu ait Pitié de nos Ennemis, car Nous nous n’en aurons aucune envers eux… »

    • Oui! Nous sommes nombreux à nous sentir étranglés dans les tentacules des Gorgones!
      Nos ennemis? Tuons-les tous!
      « Écrasons l’infâme. »
      VOLTAIRE (1694-1778)

      Le grain sera séparé de l’ivraie…

  3. @JOCKER

    EXACTEMENT §§§§§§

    ils avancent sur tous les fronts « en même temps »

  4. Le triomphe par le système chinois du Covid offre un aperçu terrifiant de l’avenir de l’Occident titre Sherelle Jacobs dans l’un de ses derniers articles.

    « Notre échec singulier à trouver une alternative à des fermetures draconiennes aura des conséquences qui transformeront le monde.

    Si la perspective d’un confinement hivernal nourrit votre nihiliste intérieur, je vous recommande de vous gaver des dernières superproductions chinoises.

    Regarder les films qui ont conduit les studios chinois à éclipser les ventes d’Hollywood pour la première fois de l’histoire, c’est comme regarder dans l’abîme occidental.

    Prenez La Terre errante – une tendance de science-fiction sur Netflix à propos d’une mission visant à déplacer notre planète vers une nouvelle galaxie après un pic de la gravité de Jupiter. C’est la Guerre des étoiles, débarrassée de ses progrès humains illimités et de son esprit de frontière. Dans cette histoire particulièrement cyclique – qui parle de protéger et de faire revivre l’humanité sur Terre plutôt que d’explorer l’univers – la conception linéaire européenne du temps est obsolète. (Cela n’est pas surprenant ? Le mandarin n’a ni passé ni futur, et la Chine n’est pas un mythe de la création).

    Tout aussi déroutant est le film The Eight Hundred, le film le plus rentable au monde en 2020, qui parle d’un groupe de soldats se défendant contre un siège japonais. Puisant dans la manie des films anti japonais en Chine, le film présente la Seconde Guerre mondiale comme le début de la « renaissance » de la Chine, de victime à vainqueur. Il retourne la fixation de l’Occident sur ce conflit de l’époque en traitant, comme nous le faisons, la guerre comme le point de départ de la décadence et de la confusion qui définissent notre ère moderne.

    Le but de ce récit est de souligner que la Chine n’est pas seulement une superpuissance rivale, mais une civilisation rivale basée sur une cosmologie fondamentalement différente, et sur un ensemble d’hypothèses et d’idées.

    La menace de la Chine ne concerne pas seulement les fuites de laboratoires et la 5G. Une civilisation-état fabuleusement sûre d’elle, avec des valeurs extrêmement divergentes, est en train de s’élever au moment même où l’Occident a perdu tout sens de ce qu’il représente. C’est terrifiant.

    Le zèle avec lequel nous avons avalé les fanfaronnades de Pékin sur la supériorité de son approche draconienne des pandémies n’est pas un bon début pour le choc des civilisations du XXIe siècle. Il est effrayant que la Chine ait exporté un virus mortel vers l’Occident. Mais il est encore plus effrayant que la Chine ait exporté un modèle chinois pour y faire face.

    Les épidémiologistes et les commentateurs crédules ont mis en contraste les « pouvoirs de mobilisation » de l’État chinois et le tempérament « coopératif » du peuple chinois avec les hésitations des gouvernements occidentaux et l’attrait « mortel » de l’immunité collective des individualistes égoïstes en Europe et aux États-Unis.

    Les idiots utiles de Pékin négligent les failles flagrantes de la version officielle des événements du PCC.

    Comment la Chine peut-elle prouver l’efficacité du verrouillage alors qu’il a fallu des semaines pour fermer Wuhan après l’apparition des premiers rapports sur le virus ?

    Et étant donné que Pékin a probablement sous-déclaré le nombre de décès lors de sa première vague à l’échelle industrielle, comment pouvons-nous prendre au pied de la lettre la transformation de la Chine, qui est passée du statut de source de la « grippe de Wuhan » à celui de pays à taux zéro de personnes atteintes par le Covid, en éliminant les cas isolés importés de l’étranger ?

    D’autant plus que la dernière épidémie de Qingdao en Chine a été liée à un hôpital où des patients atteints de covid se seraient mélangés, et où des nettoyeurs plutôt que des infirmières étaient chargés de contrôler l’infection. Les médias britanniques se sont réjouis du contraste entre la tentative de Qingdao de tester 10 millions de citoyens et notre système de test et de traçage défaillant. Personne ne s’est demandé si la ville n’aurait pas mieux dépensé ses ressources pour prévenir les épidémies nosocomiales dans les hôpitaux de troisième ordre.

    Au-delà de l’inefficacité de ses tactiques de martelage, la réponse de Pékin pourrait bien être adaptée à la Chine, étant donné sa bureaucratie étatique bien développée et l’accent culturel mis sur les devoirs plutôt que sur les libertés. Étant donné que la tradition intellectuelle chinoise met l’accent sur l’impact social d’une déclaration ainsi que sur sa véracité objective, un relativiste pourrait peut-être même se demander si nous devons exiger du gouvernement chinois qu’il respecte les normes occidentales en matière de précision. Mais le fait est que le modèle chinois n’est pas adapté à l’Occident, et pourtant nous avons singulièrement échoué à proposer une alternative – ancrée dans des valeurs telles que la responsabilité individuelle, la liberté et la science fondée sur des preuves.

    Il est vrai que le centre-droit a été particulièrement pris au dépourvu par son incapacité à trouver des soins de santé bien financés comme condition préalable à toute société durablement libre à l’ère de la pandémie mondiale.

    Mais les appels lancés à la gauche et à la droite pour qu’ils dépensent des milliards dans des projets de suivi à la Big Brother plutôt que d’améliorer les capacités en matière de soins de santé sont époustouflants.

    De même que le malaise avec lequel l’Occident a navigué avec ses valeurs contradictoires d’individualisme et de collectivisme à travers cette crise. La Suède, dont l’État-providence vise à renforcer la responsabilité individuelle pour résoudre cette tension, est l’exception.

    Le plus surprenant est peut-être que Covid a mis en évidence l’effondrement de la confiance de l’Occident dans sa tradition empiriste.

    Il est troublant que la science occidentale dominante ait approuvé le pouvoir d’oracle de la modélisation sur les données médicales de base.

    Peut-être que dans ce choc des civilisations digne d’un scénario hollywoodien, alors que la Chine a étouffé les preuves en minimisant la menace Covid, l’Occident a étouffé les preuves en les exposant.

    En parlant d’Hollywood, n’est-il pas un peu sinistre qu’alors que la Chine fait le ménage dans le box-office de 2020, No Time To Die de James Bond soit devenu le film de l’année qui n’a jamais existé ? Notre temps en tant que héros de l’histoire est-il terminé ?

    Charles SANNAT

    « Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur http://www.insolentiae.com. »

    Traduction Source Telegraph ici

  5. La fin de l’entente entre les partis me semble surtout avoir commencé avec l’arrivée d’Obama, qui fut intraitable avec l’opposition, fut incapable de compromis lorsqu’il fut en minorité au Congrès.
    Maintenant, on est dans des logiques revanchardes qui aggravent le problème.

    Les démocrates ont pris trop l’habitude de dénigrer les principes constitutifs de la démocratie (interprétation détournée de la constitution, contestation d’élections, mépris de la balance of the checks, de la majorité, obstruction en tous genre, diffamation, pourrissement du climat politique, défense de méthodes électorales sans garanties d’irrégularités, volonté de réformer les institutions lorsqu’ils sont désavantagés), il est logique que ça tourne mal

Laisser un commentaire