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Articles du Jour : US – le « Marécage » Président, dans les coulisses de Swamptopia Par James Howard Kunstler

US : le « Marécage » Président


Par James Howard Kunstler − Le 27 novembre 2020 − Source Clusterfuck Nation

James Howard Kunstler

Donald Trump a découvert à ses dépens à quel point ses pouvoirs en tant que POTUS étaient vraiment illusoires, conditionnés par l’inertie, la malice et la résistance de mauvaise foi de l’establishment bureaucratique, alias le marécage. Il sait également que ce dernier vient de mettre en œuvre le système qu’il a créé pour s’élire lui-même président comme – aime-t-il à penser – un dernier acte de vengeance contre l’intrus orange qui a menacé de l’assainir et, hélas, n’a pas réussi. Tous en chœur : Heil Président Swamp !

À moins que cela ne se produise pas, et il y a de bonnes chances que ce soit le cas, car une affaire de fraude électorale en 2020 finira par atterrir à la Cour suprême où au moins cinq juges pourraient ne pas être si enclins à laisser s’embourber ce qui reste de la République dans une fondrière d’anarchie Éveillée. Pensez-vous que Clarence Thomas & Co n’ont pas prêté attention ces quatre dernières années aux agissements marécageux des autres branches du gouvernement ? Et qu’ils n’en ont pas peut-être, juste un peu, foutrement ras le bol ? Tout, du RussiaGate et de la manipulation du tribunal de la FISA en passant par la tentative d’assassinat politique du juge Kavanaugh, à l’aventure de la tentative de destitution de Trump par le « lanceur d’alerte » Eric Ciaramella avec le représentant Adam Schiff en premier rôle, ainsi que toutes les petites friandises anarchistes distribuées dans les rues par les casseurs Antifa et BLM, la tyrannie des confinements de la Covid-19,  l’hypocrisie des fausses perruques poudrées, et l’embobinage de l’Amérique par les médias d’information et sociaux, avec une heure de sermon transsexuel(le ?) comme cerise sur le gâteau ?

J’espère que les juges en ont plutôt plein le dos du détournement de ce pays par un parti qui se moque de la loi, par exemple, le juge de district de Washington DC Emmet G. Sullivan a fait un bras d’honneur au ministère de la Justice et à la Cour d’Appel du Circuit DC quand ils ont tous deux demandé d’abandonner l’affaire Flynn. La date limite pour statuer sur l’élection pourrie est bientôt arrivée, idem pour les juges de la Cour suprême (SCOTUS), ainsi le pays saura bientôt s’il est devenu un Honduras du Nord.

Dans un univers juste, le SCOTUS invaliderait les résultats des élections dans plusieurs États et enverrait la question à la Chambre des représentants comme le stipule la constitution. Les têtes exploseraient d’un océan à l’autre quand les héros de la Résistance – Brennan, Comey, Weissmann, Strzok et bien d’autres – se rendraient compte qu’ils n’obtiendraient pas finalement leurs tickets de levée d’écrou. Hunter B. se retirerait au Château Marmont avec sa pipe à crack pour un dernier week-end perdu. Nancy Pelosi, enragée, se roulerait dans une mare de corticostéroïdes et de laque capillaire dans la rotonde du Capitole. Et pour Ol’White Joe Biden, ce ne serait qu’un autre jour de brouillard et de silence.

Et puis, bien sûr, les punitions commenceront, ou du moins seront tentées. Je veux dire par là que les Démocrates lâcheraient leurs « milices »dans les rues pour brûler, piller et détruire tout ce qui reste debout dans certaines villes dirigées par les Démocrates. Cela peaufinera l’image de la fête, pour sûr (mais non). Et cette fois, la garde nationale pourra faire un peu plus que simplement rester l’arme au pied.

Mais alors, supposons que les élections ne soient pas annulées et que Joe Biden se faufile dans le bureau ovale en glissant  sur les patins merveilleusement graissés mis en place pour lui, propulsé par un puissant vent arrière d’espoirs et de rêves Éveillés pour une ère dorée de trucs gratuits, de travail optionnel et le retour au Nation building à l’étranger. Faites attention à ce que vous souhaitez, Comité National du parti Démocrate (DNC). Contrairement à M. Trump en 2016, Joe Biden ne jouira même pas de la perception qu’il a été en quelque sorte légitimement élu, ne serait-ce que par hasard. En fait, la crédibilité du gang du marécage s’érodera chaque jour un peu plus parce que des enquêteurs indépendants et entreprenants seront dans les fourrés des État en balance pour déterminer exactement comment l’élection a été gérée, comment toutes les machines à voter de Dominion ont été programmées, et comment exactement cette entreprise louche, avec une origine étrangère et des opérations partout dans le monde, a remporté des contrats d’État aux États-Unis, avec des bakchichs sonnants et trébuchants. Le jour ne viendra jamais où Joe B. sera pour autant tiré d’affaire, et pendant ce temps, il n’évitera pas d’être révélé comme la coquille vide qu’il était déjà, avant que les axones de son ciboulot n’aient perdu leur myéline, un politicard arnaqueur de troisième ordre à la disposition de tous les arrivants ayant un chéquier accueillant.

Nous avons quelques semaines excitantes devant nous. M. Trump ne concédera rien tant qu’il n’aura pas joué la main que la loi lui permet de jouer. Il va gâter ses adversaires dans la mise en scène d’une transition. Je l’avoue, il est déjà amusant de voir les personnages risibles que les gestionnaires de M. Biden ont choisis pour diriger les différentes agences fédérales : des mille-pattes rampants, des reptiles et des invertébrés venimeux des eaux fétides les plus denses du marécage : John Kerry – une coupe de cheveux à la recherche d’un cerveau – l’acolyte complice du RussiaGate, Jake Sullivan, le disciple de John Brennan Avril Haines, l’activiste des frontières ouvertes Alejandro Mayorkas et le giton de K-Street Ron Klain pour diriger le spectacle. J’espère qu’ils apprécieront leurs répétitions pour un spectacle qui ne se produira peut-être jamais. Et, si les choses ne se passent pas comme prévu, ne pissez pas sur les tapis en sortant.

James Howard Kunstler

Traduit par jj, relu par Hervé pour le Saker Francophone

Dans les coulisses de Swamptopia


Par James Howard Kunstler – Le 30 novembre 2020 – Source kunstler.com

Shrek | The Walking Dank Wikia | FandomOutre les effets secondaires soporifiques de manger tous ces restes de dinde pendant trois jours de plus après la célébration de la gloutonnerie de jeudi, ce week-end de vacances était, d’un point de vue journalistique, aussi calme que la tombe de la momie, je veux plutôt dire que le sous-sol de Joe Biden. Pourtant, ces jours post-électoraux sont de bon augure. Les grands journaux et les plateformes d’information sur le câble ne rapportent rien d’autre que leur récit réconfortant de Biden et la montée en puissance de l’Ère des Éveillés – mais l’observateur occasionnel sent de puissantes intrigues tourbillonner dans les coulisses de Swamptopia [Swamp désigne le marais en anglais, Washington DC pour les initiés, NdT]. Quelque chose me dit que la scène est sur le point de s’animer cette semaine, voire d’exploser.

Il y a la question du Kraken. Peut-être que Sidney Powell ne parlait pas seulement au sens figuré du monstre des profondeurs qui rôde. Le Kraken, apparemment, est un véritable système informatique développé par le ministère de la défense (DOD) pour forger des programmes informatiques malveillants qui pourraient être déployés dans le cadre d’une cyber-guerre… ou d’élections louches. Miz Powell s’est occupée, pendant toute cette année, des problèmes juridiques du général Mike Flynn, l’ancien chef de l’Agence de renseignement de la Défense, accusé à tort par le FBI, maintenant gracié et donc libre de parler et d’agir. Pensez-vous que le général Flynn ne soit pas au courant des capacités de cyber-guerre de l’agence ? Ou qu’il ne connaît pas de techniciens militaires qualifiés qui peuvent expliquer, par exemple, devant un tribunal, comment le Kraken pourrait être utilisé ? Ou encore comment le Kraken est à l’intersection des deux programmes de piratage des élections appartenant à la CIA, Hammer et Scorecard ?

Ensuite, il y a la question de savoir où ces agences se situent les unes par rapport aux autres ces jours-ci. Ce n’est pas pour rien que le président a limogé l’effronté Ministre de la Défense Mark Esper et l’a remplacé par Christopher Miller, un guerrier des forces spéciales, qui officiait dernièrement, en tant qu’adjoint du ministre, chargé de la lutte contre le terrorisme, des opérations de soutien à l’information militaire (MISO), des opérations d’information, de la guerre non conventionnelle, de la guerre irrégulière, de l’action directe, de la reconnaissance spéciale, de la défense intérieure contre la menace étrangère, de la lutte contre la prolifération, des opérations spéciales sensibles.

Cela ressemble un peu à l’ensemble des compétences dont vous auriez besoin pour combattre les opérations de « résistance » de plusieurs agences gouvernementales américaines dans leur effort, qui dure depuis quatre ans, pour renverser le chef de l’exécutif et qui culmine dans ce coup d’éclat électoral – par exemple, la CIA. D’une certaine manière, quand je pense à la CIA, je pense au sinistre John Brennan, architecte du RussiaGate et probablement aussi d’une certaine manière à l’origine de l’activation de son protégé, le « lanceur d’alerte » (et agent de la CIA) Eric Ciaramella, la taupe de la mise en accusation [de Trump, NdT] qui a été autorisée à se retirer dans la forteresse de la CIA, sans conséquences, après son acte séditieux. Remarquez, M. Brennan twite comme un fou, ces derniers jours, pour dénoncer les sceptiques électoraux. Il s’inquiète de quelque chose ? Tout cela soulève des questions : quel rôle l’agence a-t-elle joué dans l’élection, avec ses irrégularités mystifiantes dans le décompte des votes ? M. Brennan exerce-t-il toujours une influence au sein de la CIA ? Et l’agence est-elle un ennemi du peuple ?

Ensuite, à votre avis, que s’est-il réellement passé à la ferme de serveurs informatiques de Francfort, en Allemagne, après l’élection ? Les conversations sur le web indiquent que le site de Francfort était une installation de la CIA, et qu’une sorte d’unité des forces spéciales de l’armée a fait une descente musclée après le 3 novembre, et a pris possession des serveurs informatiques qui étaient utilisés pour recevoir les résultats des votes sur les machines de Dominion aux États-Unis. Il y a même une rumeur selon laquelle certaines personnes auraient été blessées au cours de l’opération (non confirmé). Ces serveurs contiennent-ils des preuves réelles de falsification des votes ? C’est ce que je pense. Nous le saurons peut-être cette semaine.

Et si la CIA et d’autres acteurs – peut-être même dans des pays étrangers – s’efforçaient de truquer l’élection pour s’assurer que M. Trump soit finalement démis de ses fonctions, cela ne constituerait-il pas une sorte de trahison ? Le gouvernement américain est-il en guerre contre lui-même ? Si oui, le président n’a-t-il pas le devoir de faire quelque chose à ce sujet ? Est-il en train de faire quelque chose… dont le public n’est pas encore conscient pendant et après la semaine de vacances pour Thanksgiving ? M. Biden ou Kamala Harris sont-ils au courant de tout cela ? Des allégations (accompagnées de preuves concrètes) sont apparues en octobre, selon lesquelles M. Biden et sa famille auraient reçu de grosses sommes d’argent pour des services rendus par plusieurs pays considérés comme non amis des États-Unis. C’est peut-être juste un aparté de l’opération électorale, mais cela ne sent pas bon, compte tenu de la situation. Une autorité raisonnable pourrait désigner Joe Biden comme un risque pour la sécurité nationale. Une telle personne ne serait pas autorisée à prêter serment pour la plus haute fonction du pays.

Ainsi, avec Thanksgiving derrière nous, et Noël dans un mois (et un Noël Covid très chargé, en plus), la date limite pour la certification des votes électoraux des États et la réunion effective des collèges électoraux qui se profile à l’horizon, nous pourrions nous préparer à voir des choses très bizarres à Washington, DC. À moins que tout cela ne soit qu’un mauvais rêve… une « théorie du complot » … un ramassis de cinglés déplorables et maussades qui refusent de se plier et de s’en remettre sans broncher à leurs supérieurs, comme ces derniers le méritent. Je reste donc en attente… tout comme vous… sur les développements à venir.

James Howard Kunstler

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