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Article du Jour : Libération autochtone – sortir du triangle de Karpman Par Antonin Campana

Libération autochtone : sortir du triangle de Karpman.

Publié par Antonin Campana sur 6 Février 2021, 18:20pm

Libération autochtone : sortir du triangle de Karpman.

« Le triangle dramatique de Karpman consiste à réduire le discours politique à trois places : le bourreau, la victime et le sauveur » (Lucien Cerise, Neuro-Pirates, Réflexion sur l’ingénierie sociale, Kontre Kulture, 2016. Un livre fondamental que tout Réfractaire devrait avoir dans sa bibliothèque).

On sait qu’utiliser le vocabulaire de l’adversaire revient à s’inscrire dans son système de pensée. Dans un même ordre d’idée, consentir au triangle de Karpman orchestré par une entité ennemie revient à accepter une manipulation dont on ne peut sortir indemne.  Dans un triangle de Karpman, le sommet du triangle est généralement tenu par un acteur dont les motivations réelles sont masquées derrière la confiance ou l’indifférence qu’il suscite. Cet acteur furtif échappe aux radars des deux autres acteurs qui vont ainsi accepter le récit manipulatoire qu’il développe sournoisement et qui très souvent vise en fait à les opposer pour qu’ils se neutralisent mutuellement à son profit. 

Prenons un exemple.

Qui est responsable des attentats islamistes ? A première vue, évidemment… les islamistes. Pourtant, en creusant un peu, nous voyons bien que sans les politiques d’immigration massives que nous subissons depuis quarante ans, il n’y aurait pas eu d’islamistes au milieu de nous. Donc la responsabilité incombe en premier lieu au régime qui a initié les politiques d’immigration et à l’Etat qui les a mise en œuvre méthodiquement. Quand un chimiste provoque une explosion en mélangeant deux produits incompatibles on n’accuse pas l’un ou l’autre des produits. On accuse le chimiste, ici, donc, le régime et l’Etat. Or qu’observe-t-on ? 

Une narration triangulée qui pourrait être schématisée de la manière suivante :

Les attentats islamistes

Victime : la population

Persécuteur : les terroristes

Sauveur : le régime en place

=>  Le régime gagne

La narration dominante (celle du régime) oppose donc une population pacifique à des terroristes qui lui font la guerre. La population traumatisée se tourne spontanément vers l’Etat, qui se montre évidemment protecteur. Pourtant c’est bien lui, l’Etat, qui a placé la population en situation de grande insécurité. C’est bien lui, l’Etat, qui est le véritable persécuteur. Même si le terrorisme n’est pas directement le fait de l’Etat (encore que, parfois…), on peut parler d’un « terrorisme d’Etat » dans la mesure où le terrorisme procède directement de son action. L’Etat est donc responsable du terrorisme, et l’on devrait objectivement avoir une conflictualité à deux acteurs seulement, du type :

Etat / population autochtone

Or, la narration triangulée est précisément mise en œuvre pour que la population ne fasse pas une telle réflexion, n’accuse pas l’Etat et se jette au contraire dans ses bras salvateurs. Le régime peut tranquillement faire progresser son entreprise d’ingénierie sociale et, sans opposition notable, augmenter son contrôle… de la population (loi sur le renseignement, caméras de surveillance, contrôles bancaires, fichage…) ! Nous l’avons dit : « le régime gagne ». Et donc nous perdons !

Cette narration triangulée peut avoir plusieurs variantes, avec la même finalité manipulatoire.

 Par exemple :

Victime : les valeurs de la République (la laïcité)

Persécuteur : les islamistes

Sauveur : Le vivre-tous-ensemble

=> Le régime gagne

Toute orchestration d’un triangle de Karpman dénote donc une volonté de manipulation au profit de celui qui se place furtivement au sommet du triangle, soit comme victime, soit comme sauveur, et au détriment des deux autres côtés, placés dans une situation qui les met en opposition.

 La capacité à mettre en scène un triangle de Karpman dépend essentiellement de la puissance de communication de celui qui veut occuper le sommet du triangle. Cette capacité est aujourd’hui concentrée entre quelques mains hostiles qui en usent et en abusent au dépend des Autochtones. Prenons quelques autres exemples de narrations triangulées :

  • Les Gilets Jaunes

Victime : l’ordre public (syndrome « Arc de Triomphe »)

Persécuteur : les Gilets Jaunes

Sauveur : les Forces de l’ordre

=> Le régime gagne

Encore une fois, la mise en scène du triangle de Karpman est celle du régime. Les Gilets Jaunes n’ont pas la puissance de communication nécessaire pour imposer un triangle du type :

Victime : la France qui peine

Persécuteur : le régime en place

Sauveur : les Gilets Jaunes

=> Les Gilets Jaunes gagnent

  •  Le racisme 

Victime : les allochtones

Persécuteur : les Autochtones

Sauveur : les valeurs de la République

=> Le régime gagne

Ce triangle dramatique se fonde sur un système d’avilissement des Blancs, que nous avons nommé « antijaphétisme » (Japhet étant l’ancêtre des peuples européens selon la Bible, comme Sem est celui des Sémites. Pour une analyse de l’antijaphétisme institutionnel voyez par exemple ici). Ce triangle (artificiellement construit par l’accueil étatique de millions d’allochtones) oppose allochtones et Autochtones, tout en mettant sur le compte du racisme héréditaire des Blancs l’échec du modèle républicain de « vivre-tous-ensemble » (ce qui permet de ne pas remettre en question la validité de ce modèle). L’objectif de la triangulation antijaphite est donc de protéger les principes mondialistes de société ouverte, donc le régime politique qui les met en œuvre (la République). Les Autochtones ne sont pas en capacité d’imposer un triangle du type :

Victime : le peuple autochtone

Persécuteur : le régime politique en place

Sauveur : un Etat national autochtone

Ou bien :

Victime : le peuple autochtone

Persécuteur : l’Etat mondialiste immigrationniste

Sauveur : l’Etat autochtone remigrationniste

  • La Crise sanitaire

Victime : la population

Persécuteur : le virus

Sauveur : le gouvernement

=> Le régime gagne

Une autre variante, très en vogue :

Persécuteur : le complotisme

Victime : le gouvernement

Sauveur : le Conseil scientifique (la « Science »)

=> Le régime gagne

  • Le Progressisme sociétal (LGBT, féminisme, antiracisme…)

Victime : les « minorités »

Persécuteur : l’hétéronormativité, le patriarcat, le privilège blanc…

Sauveur : l’Etat de droit égalitaire

=> Le régime gagne

=> Les minorités gagnent

Dans ce cas de figure deux triangles de Karpman se superposent et se soutiennent mutuellement. D’une part celui du régime, qui fait progresser son agenda mondialiste en opposant les minorités persécutées à la majorité persécutrice, tout en se posant comme seul et unique recours des premières contre la seconde. D’autre part, celui des minorités qui opposent la majorité à l’Etat de droit, faisant ainsi pression sur celui-ci pour qu’il fasse usage de son arsenal législatif répressif contre la majorité.   

Et une petite dernière, d’un point de vue gauchiste :

Persécuteur : les faits

Victime : le progressisme

Sauveur : la « post-vérité »

=> Les gauchistes gagnent (puis les faits s’imposent, et alors ils perdent)

On aura compris le schéma général. Se laisser enfermer dans un triangle de Karpman est « dramatique » car cela revient à accepter une logique qui mène à notre persécution. Si le seul recours que vous trouvez face à l’islamisation se trouve dans les « valeurs de la République », alors vous aurez encore plus d’islam car ce sont ces « valeurs » qui fondent la société ouverte. Si vous comptez sur le gouvernement pour vous protéger des virus, alors vous aurez toujours moins de libertés, sans avoir davantage de sécurité. Si vous pensez que la couleur de votre peau fait de vous un persécuteur et un « privilégié », alors l’égalité républicaine fera de vous un esclave (ce que vous êtes sans doute déjà).

Mais comment sortir d’un triangle de Karpman ?

Imaginons une femme dont l’époux prend des libertés avec son serment de fidélité (on pourrait bien sûr inverser la problématique !). Nous avons une relation triangulée assez simple : l’épouse trompée, le mari volage, la maîtresse accueillante. Chaque membre du trio pourra développer une narration triangulée qui minimise son propre rôle (il s’efface alors de la problématique) et oppose les deux autres acteurs.

Comment l’épouse trompée peut-elle sortir de cette relation triangulée ?

Elle aura essentiellement trois solutions :

1. Faire semblant d’ignorer la relation triangulée, au risque de la subir un jour brutalement (« j’ai toute confiance en mon mari »)

2. Révéler le triangle de Karpman (« c’est elle ou moi »)

3. Sortir du triangle de Karpman (« puisque c’est comme ça, je pars ») 

Les Autochtones ignorent depuis quarante ans les triangles dramatiques qui les enferment. On en voit les conséquences avec le « Grand Remplacement ». Refouler les réalités n’est donc pas un bon choix. 

Ce petit blog et d’autres sites tentent en vain, depuis plusieurs années, de dénoncer les triangles de Karpman qui nous oppriment. Tous ces efforts n’ont servi à (presque) rien. Les raisons sont simples : nous n’avons pas la puissance de communication nécessaire pour révéler et briser les manipulations triangulées (ceux, en revanche, qui disposent de cette puissance peuvent aisément nous faire passer pour des « complotistes »). 

Reste donc la troisième solution. L’Etat a été infidèle au peuple autochtone, ce qui lui enlève sa légitimité et nous libère. Il lui préfère désormais sa maîtresse multiethnique et ne reviendra jamais en son foyer historique. Comme une épouse trompée, notre peuple doit maintenant envisager de « refaire sa vie ».  Il nous faut donc divorcer, nous séparer, faire sécession.

Pour le coup, il n’y a pas d’autre solution : soit nous restons dans le schéma triangulé pervers, qui fait de nous des monstres racistes et dont la logique aboutira inexorablement à notre extermination, soit nous nous libérons du triangle par la sécession !

Nous ne pouvons contester médiatiquement le système d’avilissement qui justifie notre oppression. Nous ne pouvons l’ignorer non plus. Il nous faut donc à la fois le dénoncer auprès de ceux qui ont des oreilles, un cerveau et quelques tripes ; et nous extraire des rivalités triangulées en poursuivant nos propres buts. Pour cela, il nous faudra passer outre les conflictualités artificielles et les narrations qu’on nous propose. 

Comment ? Nous en revenons toujours à notre idée de départ : notre but doit être de créer un Etat national autochtone qui boutera l’Etat infidèle hors de France et hors d’Europe. Nous avons longtemps espéré que des personnalités représentatives du courant réfractaire, unies dans une sorte de CNR, finiraient par proclamer la formation d’un Etat parallèle autochtone articulé sur une société autochtone organisée. Visiblement, cela ne se produira pas. D’autres solutions, moins pyramidales, sont probablement possibles. Nous devons désormais y réfléchir.  

Antonin Campana

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2 réponses »

  1. Ce fameux triangle de Karpman me renvoie directement à celui des « illuminatis », le « Persécuteur » étant, de fait, l’oeil d’Horus qui voit tout du haut de sa pyramide et que l’on retrouve, non étrangement, sur le dollar américain.

    Comment détruire ce triangle maudit autrement qu’en l’envoyant aux Bermudes ? 🙂
    Il n’existe aucune autre solution que sa destruction, son annihilation.
    Que signifient encore aujourd’hui les termes de « République, démocratie, socialisme, communisme, gauchisme, droitisme, centrisme, racisme, etc, etc. »si ce n’est la vision floue d’une étiquette, à l’encre totalement décolorée, qui s’est délitée au fil des eaux, une impossible quadrature du cercle global(iste)?
    Nous sommes au centre d’une espèce de communisme financier mondialiste! Avouez que l’antinomie est flagrante et irréductible.

    Ces dits termes sont les mamelles nourricières des républiques, toutes établies en dictature mondialistes.
    La base du triangle maudit se resserre lentement et douloureusement, écrasant les peuples destinés aux centres de tris à ordures…Les « Sauveurs » non étatiques sont tout aussi broyés pendant que les « Persécuteurs », quelles que soient leurs appartenances politiques se tiennent par la barbichette en jouant au jeu des chaises musicales d’où les sortants rejoignent toujours les restants…A chacun son tour, ça donne sur la cour en « Sauveurs »…nous guidant droit vers un « Ordo Ad Chao » très présent dans la symbolique Franc-Maçonne!

    Nous constatons que:
    – Si vous êtes de ceux qui veulent fermement conserver leur héritage civilisationnel en mode vertical, c’est que vous êtes contre l’horizontalité imposée pour notre destruction.
    Vous êtes donc un complotiste, un raciste suprémaciste à éliminer!
    Lorsque l’abscysse est tronquée, les âmes sont désordonnées.
    – Un petit rappel concernant la définition du mot racisme: « Idéologie postulant une hiérarchie des races »…

    Etant un méchant Blanc, je préconiserais une solution mathématique simple mais ô combien difficile à appliquer dans notre contexte!
    – En premier axiome, il conviendrait de mettre physiquement à bas ces dictatures par tous les moyens existants. Il y en a, entre autres, comme certains, explicités ci-après…
    – En second axiome, en mode gentil: « Chacun chez soi, les vaches seront mieux gardées ».
    – En dernier axiome, en mode survie existentielle, j’utiliserais une simple équation du type: Y=Ax+b où b=0 et Y= « Les 300 ».
    – En dernier axiome, destiné aux plus féroces, ils pourraient établir la même équation avec un « b » négatif. Quel drame!
    Etablir donc une abscisse, en refusant l’ordonnée, même sans la rendre négative, exploserait le sommet de Karpman, le tronçonnant en deux parties rigoureusement égales qui sombreraient avec grand bruit.
    Avec « Les 300 » ou avec les « Féroces », le résultat serait réellement dramatique pour les pieuvres gouvernementales, les allochtones, les persécuteurs devenant les persécutés!
    La destruction changerait de camp pour le meilleur, le pire évacué aux abonnés absents.

    Peut-on penser que seule une réelle et fonctionnelle extrême droite puisse remettre les Nations dans un corps sain avec un esprit sain?
    L’anarchisme non bordel?
    Irait-on alors de charybde en Sylla?
    Ne pouvant répondre à ces questions, je sais cependant que le communisme, le socialisme sont deux ennemis mortels de l’âme qu’il faut à jamais éradiquer si l’on désir un semblant de paix ici-bas.
    Alors que faire si ce n’est une révolution ou plutôt, devrais-je écrire, une contre-révolution?
    Le problème étant que dans l’état connu et vécu journellement, ce sera une révolution de tous contre tous, révolution dénuée de toute idéologie se voulant créatrice, sauf de celle de la haine et donc de la bêtise si simple à mettre en oeuvre et ramenant à l’âge des cavernes.
    Quoi qu’il puisse en être, la route ménera grand nombre aux abattoirs.

    Mais, « Si vis pacem parabellum »…Ce sera eux ou nous!
    Nous devrons donc combattre avec courage et dignité; nos morts iront au banquet d’Odin; ils sauront nous y attendre!
    Combattre pour exister est mon godet d’hydromel!

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