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Mauvais genre : L’expérience tragique du gourou de « la théorie du genre »

L’expérience tragique du gourou de « la théorie du genre »

By Émilie Lanez Le Point 31/1/2021

« Les « études de genre », terme traduit de l’anglais gender studies, ne sont pas récentes. Explorées par la fameuse universitaire américaine Judith Butler dans les années 70, elles naissent sous la plume et le bistouri d’un sexologue et psychologue néo-zélandais, John Money. C’est lui qui, en 1955, définit le genre comme la conduite sexuelle qu’on choisira d’habiter, hors de notre réalité corporelle. Or le personnage est controversé. Spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins, il y étudie les enfants naissant intersexués et s’interroge sur le sexe auquel ils pourraient appartenir. Lequel doit primer ? Celui mal défini que la nature leur a donné ? Celui dans lequel les parents choisiront de les éduquer ? Il est rarement mis en avant par les disciples des études de genre de quel drame humain et de quelle supercherie scientifique le père du genre, John Money, se rendit responsable.

« Lavage de cerveau »

En 1966, le médecin est contacté par un couple effondré, les époux Reimer. Ils sont parents de jumeaux âgés de 8 mois, qu’ils ont voulu faire circoncire. Las, la circoncision de David par cautérisation électrique a échoué, son pénis est brûlé. Brian, son jumeau, n’a, lui, pas été circoncis. Que faire de ce petit David dont la verge est carbonisée ? Money voit dans cette fatale mésaventure l’occasion de démontrer in vivo que le sexe biologique est un leurre, un arbitraire dont l’éducation peut émanciper. Il convainc les parents d’élever David comme une fille, de ne jamais lui dire – ni à son frère – qu’il est né garçon. Le médecin administre à l’enfant, rebaptisé Brenda, un traitement hormonal et, quatorze mois plus tard, lui ôte les testicules. Ses parents la vêtent de robes, lui offrent des poupées, lui parlent au féminin.

A 6 ans, les jumeaux paraissent s’être conformés au rôle sexuel qu’on leur a attribué. Ce serait donc bien l’éducation et la société qui feraient le sexe… Brian est un garçon harmonieux, Brenda une gracieuse fillette. Money les examine une fois par an. Bien qu’ils aient 6 ans, il les interroge sur leurs goûts sexuels, leur demande de se toucher. « C’était comme un lavage de cerveau », confiera Brenda-David plus tard à John Colapinto, qui, en 1998, écrira l’histoire dans Rolling Stones puis dans un livre, « As Nature Made Him : The Boy Who Was Raised As A Girl ».

Money est convaincu d’avoir prouvé que le sexe biologique s’efface pour peu qu’on lui inculque un autre « genre ». Il publie de nombreux articles consacrés au cas « John-Joan » (c’est ainsi qu’il nomme David-Brenda), puis, en 1972, un livre, « Man – Woman, Boy – Girl ». Il y affirme que seule l’éducation fait des humains des sujets masculins ou féminins. La « théorie du genre » est née.

Seulement, Brenda grandit douloureusement. A l’adolescence, elle sent sa voix devenir grave, confie être attirée par les filles, refuse la vaginoplastie que veut lui imposer Money. Brenda cesse d’avaler son traitement, se fait prescrire de la testostérone, divague, boit trop. Brenda se sent garçon engoncé dans un corps de fille. Effarés, les parents révèlent la vérité aux jumeaux. Brenda redevient David, il se marie à une femme. Mais les divagations identitaires ont ébranlé les garçons. En 2002, Brian se suicide. Le 5 mai 2004, David fait de même. De cette fin tragique Money ne fait point état. En 1997, Milton Diamond, professeur d’anatomie et de biologie reproductive à l’université de Hawaï, dénonce la falsification. Money réplique en évoquant une conspiration fomentée par des personnes « pour qui la masculinité et la féminité seraient d’origine génétique »… Est-ce si faux ? »

LES DOUTES DE LA NORVÈGE, PIONNIER DU  » GENRE « 

La question des fondements scientifiques des études de genre se pose. En 2009, un journaliste norvégien, Harald Eia, y consacre un documentaire. Son point de départ : comment est-il possible qu’en Norvège, championne des politiques du  » genre « , les infirmières soient des femmes et les ingénieurs des hommes ? Il interroge quatre sommités : le professeur américain Richard Lippa, responsable d’un sondage mondial sur les choix de métiers selon les sexes (réponse : les femmes préfèrent les professions de contacts et de soins), le Norvégien Trond Diseth, qui explore les jouets vers lesquels des nourrissons tendent les mains (réponse : tout ce qui est doux et tactile pour les filles), puis Simon Baron-Cohen, professeur de psychopathologie du développement au Trinity College de Cambridge, et l’Anglaise Anne Campbell, psychologue de l’évolution. Ces spécialistes répondent que naître homme ou femme implique des différences importantes. Et que leur inspirent les  » études de genre »? Eclats de rire. L’évolution de l’espèce, le bain d’hormones dans lequel se fabrique notre cerveau font du masculin et du féminin des sexes distincts. Tout aussi intelligents, mais pas identiques. Il présente leurs réactions aux amis du « genre ». Qui les accusent d’ » être des forcenés du biologisme « . Soit. Eia les prie alors d’exposer leurs preuves que le sexe ne serait qu’une construction culturelle… Silence. Après la diffusion de son film, en 2010, le Nordic Gender Institute fut privé de tout financement public

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2 réponses »

  1. Et pour le Extra-Terrestres …??? ils sont placés dans quel « Genre » ???
    Et une « Société patriarcale » dirigée par une femme dominatrice qui se prend pour un homme 50% du temps et qui les mène à la schlague, mais qui est physiquement une femme les autres 50% du temps… C’est quoi ??? Une « Société Matriarcale » ou bien « Patriarcale » …???? 🙂 🙂
    ET pour une (future) personne « Transhumaniste » avec une puce greffée dans le cerveau, comme le souhaitent « Les Mondialistes » du N.W.O. ??? Cette personne à moitié « Cyborg » sera de « Quel Genre », en fonction du programme implémenté dans son cerveau « Neuro-Numérisé » et de la possibilité de switcher ce programme plusieurs fois par jour selon la « Nécessité » ou le « Besoin » ….. Quid …???
    Damned …. My « Gode » …!!! …Game-Over !!!! 🙂 🙂

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