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Covid19-84 : Israël adopte une loi pour rendre obligatoire les bracelets de suivi de la « liberté »/Dans l’UE, les passeports vaccinaux numériques permettant la « liberté » semblent inévitables

Israël adopte une loi pour rendre obligatoire les bracelets de suivi de la « liberté »

19 MARS 2021 ASR

Les citoyens qui ont participé aux essais ont fait état d’« expériences très positives et confortables » en ce qui concerne le port de dispositifs électroniques de localisation GPS.

Les législateurs israéliens ont adopté une loi qui pourrait obliger le gouvernement à imposer le port d’un dispositif de localisation à tous les citoyens entrant dans le pays.

La loi stipule que les Israéliens qui rentrent dans le pays sans avoir été vaccinés peuvent s’isoler chez eux à condition d’accepter un « bracelet de la liberté », un dispositif GPS qui suivra chacun de leurs mouvements pour s’assurer qu’ils n’enfreignent pas les règles de quarantaine.

Toute personne qui n’a pas été vaccinée, ou qui a déjà eu le coronavirus et a été testée négative à deux reprises par la suite, et qui n’accepte pas le bracelet de suivi sera contrainte de subir une quarantaine dans une installation gérée par l’armée.

Les dispositifs ont récemment été testés sur des citoyens revenant par l’aéroport Ben Gurion, près de Tel Aviv.

L’appareil, qui ressemble à une montre intelligente, est produit par une société appelée SuperCom, qui a déjà travaillé avec les gouvernements de plusieurs pays sur des systèmes de suivi et de surveillance des prisonniers.

La société affirme que les personnes qui ont utilisé le dispositif ont fait état d’« expériences très positives et confortables » et d’un « taux de satisfaction élevé » dans l’utilisation du bracelet de suivi.

Ce développement intervient après une décision de justice exigeant que l’agence d’espionnage nationale, le Shin Bet, abandonne la surveillance par traçage des contacts Covid-19.

Le tribunal a jugé que ces mesures étaient « draconiennes » et constituaient une menace pour la démocratie dans le pays, et qu’elles ne pouvaient être utilisées qu’en cas d’urgence.

Israël gère également une société à deux vitesses dans laquelle les personnes vaccinées ont un « laissez-passer » leur permettant d’aller où elles veulent, tandis que les autres doivent rester enfermées.

Dans l’UE, les passeports vaccinaux numériques permettant la liberté semblent inévitables

Papiers, s’il vous plaît.

L’Union européenne a proposé l’adoption de certificats numériques COVID-19, qui, selon elle, permettraient aux citoyens de l’UE qui ont été vaccinés de reprendre une vie normale et de voyager à l’étranger. Cette proposition vise à relancer l’industrie du tourisme.

Selon un projet de plan obtenu par le Financial Times, l’UE s’apprête à introduire ce qu’on appelle les passeports numériques de vaccination. Ces applications permettraient aux personnes ayant été vaccinées, récemment testées négatives, ou à celles qui ont guéri, de se déplacer librement.

Toutefois, ces « passeports vaccinaux » soulèvent des problèmes de discrimination et d’atteinte à la vie privée. Les États membres de l’UE ne sont pas d’accord sur l’opportunité des passeports vaccinaux. La France fait valoir qu’un tel passeport serait discriminatoire à l’égard des pauvres, car ils sont moins susceptibles de se faire vacciner. Cependant, des pays comme l’Espagne et la Grèce, qui dépendent fortement du tourisme, insistent sur le fait que ces passeports sont le seul moyen de relancer l’économie.

Outre les gouvernements, les secteurs du tourisme, du transport aérien et de la technologie préconisent leur adoption.

L’UE évite d’utiliser le terme « passeport », insistant sur le fait que le certificat n’est pas un passeport, mais un système universel destiné à aider les gouvernements à coordonner les voyages internationaux pendant que les États membres continuent de déployer les vaccins.

Le projet stipule que les vaccins approuvés par l’EMA doivent être reconnus par tous les États membres. Cependant, il indique également que les membres ont le droit de reconnaître les vaccins non approuvés par l’EMA.

Il semble que, malgré les inquiétudes en matière de confidentialité et de discrimination, les passeports vaccinaux sont en train de voir le jour, car ils ne suscitent que peu d’opposition. Les experts et les passionnés de la protection de la vie privée et de la sécurité tentent autant que possible de soulever des inquiétudes quant à la technologie qui sous-tend l’ensemble de la proposition.

« La proposition ne répond pas encore aux exigences de protection des données et de protection contre la discrimination », a déclaré l’eurodéputé pirate allemand Patrick Breyer dans une déclaration à TechCrunch« Elle ne garantit pas que la variante numérique du certificat soit stockée de manière décentralisée sur les appareils de la personne concernée et non dans un registre central de vaccination. »

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré hier :

« Le certificat garantira que les résultats de ce qu’il indique – l’ensemble minimal de données – sont mutuellement reconnus dans chaque État membre […] de manière sûre, responsable et fiable. »

Les propositions qui ont été récemment exposées par Der Spiegel impliqueraient des QR codes combinés à la technologie blockchain.

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche

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1 réponse »

  1. Il serait utile de regarder ce qu a fait Singapour avec le token trace together( ben oui avec les téléphones ça ne marche pas vraiment), La police peut même l utiliser( et l a déjà utilisé) pour des enquêtes criminelles.;la loi a été voté il y a quelques mois..pour tant la bas ce ne sont pas les cctv qui manquent
    Le Qr code est quasiment partout
    Pour les quarantaines:
    In Singapore, close contacts go to centralised facilities only if their homes are deemed unsuitable for isolation. In Japan, the government advises close contacts who test negative to stay at home for 14 days.
    In Hong kong
    Close contacts of positive cases in Hong Kong, including young children, must spend as many as two weeks in centralised surveillance facilities even if they test negative.
    While one of the quarantine centres is in a Dorsett-brand hotel, other purpose-built facilities feature tiny rooms with bare-bones furniture. Some lack wifi connections that can support remote work.
    Hong Kong’s rules for inbound travellers are also more strict than other financial hubs. Residents entering the city from outside China must spend 21 days isolated in designated hotels. Shanghai’s quarantine is only 14 days, while residents returning to Singapore can quarantine at home, subject to monitoring.
    En Malaisie vous partez pour 14 jours de quarantaine chez vous, ou dans un hôtel ou un centre de quarantaine, sauf si vous êtes membre du gouvernement, eux semble dispensés.

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