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Facebook est poursuivi en justice en France pour ne pas avoir suffisamment censuré

Journalistes contre liberté d’expression.

Facebook est poursuivi par un groupe de défense du journalisme, non pas pour sa suppression de la liberté d’expression, mais pour ne pas avoir suffisamment censuré.

Reporters sans frontières, également connu sous son acronyme français RSF, a révélé qu’il avait intenté un procès contre Facebook en France. Selon l’organisme de surveillance français, Facebook a fini par enfreindre ses propres conditions de service en ne protégeant pas ses utilisateurs contre les discours de haine.

RSF a déclaré que la plateforme Big Tech était poursuivie pour « pratiques commerciales trompeuses » et pour avoir permis une « prolifération massive » de « désinformation » et de « discours de haine ».

Rappelant les conditions d’utilisation du géant des médias sociaux, qui s’engage à fournir « un environnement sûr, sécurisé et sans erreur » aux utilisateurs, RSF a déclaré que Facebook ne le faisait pas, compte tenu de la désinformation, des fausses nouvelles et des discours de haine qui seraient répandus sur la plateforme.

« En s’appuyant sur des analyses d’experts, des témoignages personnels et des déclarations d’anciens employés de Facebook, l’action en justice de RSF démontre qu’elle (Facebook) permet à la désinformation et aux discours de haine de prospérer sur son réseau… contrairement aux affirmations faites dans ses conditions de service et par le biais de ses publicités », a déclaré RSF.

La plainte déposée par l’organisation française de défense des consommateurs vise principalement Facebook France et Facebook Ireland. Le code français de la consommation contre l’utilisation de pratiques commerciales trompeuses est à la base de la plainte déposée par RSF.

Les menaces de mort à l’encontre des journalistes du magazine français Charlie Hebdo qui ont été publiées sur Facebook sont mentionnées dans le procès. Même le film français sur la pandémie de COVID-19, « Hold Up », a été mentionné dans le procès. Réalisé par le journaliste indépendant français Pierre Barnérias, le film fait plusieurs remarques controversées sur la pandémie.

RSF a déclaré qu’il prévoyait d’engager des poursuites similaires dans d’autres pays. L’organisme de surveillance a également déclaré que les conditions d’utilisation de Facebook restent les mêmes dans le monde entier, ce qui signifie qu’un jugement en France peut certainement entraîner des changements au niveau mondial.

Dans un passé récent, plusieurs entreprises de médias sociaux, y compris des géants tels qu’Instagram et Twitter, ont fait l’objet de poursuites judiciaires en France. Au début du mois de mars de cette année, 14 militantes ont traîné Facebook devant les tribunaux, car Instagram, qui appartient au géant de la Big Tech, a retiré leurs posts et « permis » à d’autres de les harceler en ligne.

Facebook n’a pas encore commenté la plainte déposée par l’organisme de surveillance français.

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche

Source : Facebook est poursuivi en justice en France pour ne pas avoir suffisamment censuré

REPORTERS SANS FRONTIÈRES DEMANDE PLUS DE CENSURES SUR FACEBOOK

RSF SE VEUT L’APÔTRE D’UN BON COMBAT, CELUI DE LA LIBERTÉ D’INFORMER. MAIS SON COMPORTEMENT DANS LES FAITS EST À L’EXACT CONTRAIRE ET QUAND RSF PORTE PLAINTE CONTRE FACEBOOK EN FRANCE CE N’EST PAS POUR PROTESTER CONTRE LA CENSURE MAIS POUR LA RÉCLAMER.

PLAINTE PÉNALE EN DROIT DE LA CONSOMMATION

La forme juridique est inusitée et la plainte est portée à la fois contre Facebook France et Facebook Irlande pour « pratiques commerciales trompeuses ». L’association estime que le réseau social laisse proliférer des commentaires désobligeants voire haineux contre certains journalistes ainsi que des messages de désinformation en particulier en ce qui concerne la pandémie. L’association met le doigt sur une « contradiction manifeste entre les engagements du réseau social vis-à-vis des consommateurs et la réalité de son fonctionnement ».  Cette contradiction constituerait selon le code de la consommation un délit passible d’une amende pouvant atteindre 10% du chiffre d’affaires annuel moyen. Remarquons que pour RSF l’information s’adresse à des consommateurs et non à des citoyens, selon une logique de marché. Des plaintes identiques pourraient être déposées dans d’autres pays.

LES JOURNALISTES, DES ÊTRES À PART ?

Sont cités en exemple des commentaires « haineux » contre Yann  Barthès et son émission Quotidien sur TMC (groupe TF1) qui a succédé à un même type d’émission, Le Petit journal sur Canal+. RSF signale (sans rire) que « de nombreux commentaires dénigrants envers des journalistes du journal télévisé “Quotidien” [apparaissent] parmi les “commentaires les plus pertinents”. Nous avons dit tout le mal que nous pensions de ces deux émissions, superficielles, maniant la dérision et le ricanement, dans un entre soi narcissique et une vulgarité « djeune » plutôt répugnante. Tous les goûts sont dans la nature disait la concierge mais nous sommes surpris d’apprendre qu’il est maintenant interdit – ou sera interdit si RSF est suivi dans ses réclamations – de critiquer ces émissions sur les réseaux sociaux.

Voir aussi : Quand le « Petit Journal » joue avec les faits et Quotidien de Yann Barthès : mensonges et dérision. Troisième partie

DÉSINFORMATION SUR HOLD-UP

Que fait une association de journalistes devant un documentaire ? Elle le regarde, le critique, en fait un compte-rendu négatif si besoin, répond le commun des mortels. Que nenni, répond RSF, il faut l’interdire, stopper sa diffusion par tous les moyens, partout et tout le temps car il « désinforme ». Nous n’avons pas d’opinion tranchée sur le documentaire Hold-Up, dont nous avons parlé ici, mais il nous semble raisonnable de laisser chacun se faire son idée.

Pas pour RSF qui couine : « Cette vidéo a ainsi été partagée 426 fois au sein de pages et de groupes publics, générant 36 843 réactions. Celle-ci ne comportant aucun étiquetage “fausse information”, plus de 5,5 millions d’utilisateurs ont [potentiellement] été exposés à ces désinformations ».

Cachez ce sein que je ne saurais voir,
Par de pareils objets les regards sont blessés,
Et cela fait venir de coupables pensées.
Molière,Tartuffe

La plainte de RSF stipule « une simple recherche par mots-clés dans la barre de recherche du réseau social suffit à afficher les nombreuses occurrences du film ». Diantre, les croquants se révoltent, ils veulent avoir accès à une information (de qualité relative certes, comme nombre d’informations des médias de grand chemin, soit dit en passant) et ne pas se voir imposé un filtre. La messe est dite, bas les masques, RSF rejoint les rangs – en réalité les avait rejoints depuis longtemps – des liberticides soft, ceux qui vous étranglent en souriant au nom des droits de l’homme.

Voir sur la pandémie deux autres documentaires, sur lesquels nous n’exprimons pas d’opinion, nous laissons nos lecteurs juges : celui du Belge Crutzen, Ceci n’est pas un complot et celui des Français Joubert et Cristol Tous vaccinés ?

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1 réponse »

  1. On sait de quel côté RSF s’est positionné. Leur frontière est celle du politiquement correct, importé des États Unis, ils se sont montrés tels qu’ils sont. Le relais de la propagande générale. Il va bien falloir se débarrasser de ces gens là. Et de leurs copains qui pullulent dans les « hautes sphères ».

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