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Renaud Camus « non politiquement correct » mis à l’index de la « bien-pensance made in Davos »

Renaud Camus, Le choléra, Journal 2021. Crédit de lecture en ligne sur renaud-camus.net

Plieux 29 mars 2021, onze heures du matin.

L’entretien enregistré ici avec Mlle Redpill, la semaine dernière, m’aura été fatal. Youtube a commencé par le supprimer, au motif habituel d’“incitation à la haine”. Puis, emportée par son élan broyeur, la Machine a supprimé tout à fait “ma” chaîne, dans laquelle je n’étais pas pour grand chose, à la vérité (“techniquement”, veux-je dire ; j’en assume naturellement le “fond“).

Twitter peut suivre d’un moment à l’autre, Facebook aussi, Amazon itou : je suis entièrement entre les mains de l’ennemi, qui est tout à fait maître de trancher quand il l’entend le fil de mon existence, c’est-à-dire le très mince filet de ma voix. “Incitation à la haine” est chaque fois le prétexte avancé. C’est ainsi que le Bloc négationniste-génocidaire nomme invariablement la moindre objection au génocide par substitution, autre nom du Grand Remplacement. À ce compte-là, affirmer que les douches étaient en fait des chambres à gaz, à Auschwitz, ç’aurait été de “l’incitation à la haine”. C’est d’ailleurs ce que soutenaient les premiers négationnistes. Mais les premiers négationnistes étaient une poignée de pelés dans des taupinières, tandis que les seconds, ceux qui nient la réalité de la Destruction des Européens d’Europe et de leur civilisation, sont les seuls gestionnaires du parc humain : Davos, la davocratie, les “gafas”, la matrice même du remplacisme global. Ils contrôlent la Presse, la Justice, le pouvoir, tous les partis ayant pignon sur rue. Encore est-il insuffisant d’écrire qu’ils contrôlent ces choses-là : ils ne les contrôlent pas, ce qui impliquerait une certaine extériorité par rapport à elles ; ils ne les contrôlent pas, ils les sont, ils se confondent avec elles. La négation du monde est sa réalité. Le pouvoir n’est plus rien d’autre que le pouvoir de nier. Ce qui est n’est pas, dit le Maître.

Pour ma part j’ai dit à peu près ce que j’avais à dire. Chacune de mes phrases est un mot de la fin, désormais, puisqu’elle risque toujours d’être la dernière. C’est à d’autres de prendre la relève. C’est aux Européens de décider s’il leur convient, ou non, d’être colonisés, remplacés, niés, détruits.

RENAUD-CAMUS.NET

Renaud Camus

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2 réponses »

  1. Non, M. Camus, pas de lassitude, pas de renoncement. Tout le monde n’a pas vos qualités intellectuelles et votre sens de l’humain. L’exceptionnalité induit la responsabilité. Sur la durée. Vous êtes fatigué. Nombre d’entre nous le sont. Je viens de la gauche communiste des années Marchais. Je peux d’autant plus vous affirmer que nous avons besoin de gens comme vous. Facile à dire. Mais évident à penser. Cordialement.

  2. Alors je vais être SAUVAGE … et cela ne va pas faire plaisir .
    Vous me faite penser à Guillaume FAYE, j’ai eu l’occasion de voir les deux, discuter échanger, rencontre lors de dédicaces, de conférences … etc …
    Mais …oui un grand MAIS … avez-vous fonder une famille ? avez-vous transmis votre ‘ sang ‘ ? … une femme ?… des enfants ? … ou comme Nietzsche … rien ??? … si du papier … oui il en faut …
    Parler c’est bien, agir c’est encore mieux … MAIS le plus … oui le meilleur … c’est montrer l’exemple !!!
    Être le porteur de lumière Luciférien Prométhéen l’étalon de référence … le héro … mais il semble que le temps ne soit plus a ca …
    NO FUTUR … sauf dans le sang

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