Art de la guerre monétaire et économique

Le Billet du LUPUS : Avènement du Trans-capitalisme, Ubérisation du Travail – L’obsolescence de l’Homme programmée !

Avènement du Trans-capitalisme, Ubérisation du Travail – L’obsolescence de l’Homme programmée !

 

Ce n’est plus l’Homme qui maitrise la machine c’est la Machine qui maitrise l’homme…

Qui parle ici de soigner puisqu’il s’agit de tuer, de faire table rase au nom du bien et du pas saint d’esprit. Quand le remède est pire que le mal il faut s’interroger sur le prescripteur et NON pas sur le patient !

Rien ne saurait changer pour que tout change…

Voici ce que j’écrivais le 20/4/2020

https://leblogalupus.com/2020/04/23/le-billet-du-lupus-pieges-comme-des-rats-vous-etes-tous-desormais-coranovirables/

Comme je vois qu’un an après, en guise de cadeau d’anniversaire, on reprend les mèmes ficelles usées jusqu’à la corde pour se pendre, et que l’on recommence en version labos locales les mèmes « filouteries » destinées à être généralisées . Je me dis que les deux premières « piquouzes »  non pas du être suffisamment fortes ou mal administrées.  Alors comme pour les vaccins nos « chers « Gouvernants », au nom du Bien, remettent un petit coup d’ Astra ze neca (tueur d’étoiles en latin), histoire de confiner pour l’éternité. Je vous glisse donc ce petit rappel « économique » qui en appellera hélas d’autres. A suivre…

« Remettre les compteurs à zéro (Great Reset) est un vaste programme qui consiste à :

-A tordre le cou à la dette par davantage encore de dette pour tous mais au seul profit de quelques-uns.

-A substituer le revenu du travail par le revenu du chômage payé par de la fausse monnaie sortie de nulle part si ce n’est des générations futures déjà mortes avant la naissance.

-A déflater les salaires des quelques « indispensables qui resteront au boulot » et qui contribueront ainsi à consolider et à restituer des taux de profit de quelques grosses corporations malmenées par des années de revendication salariale mais désormais toutes puissantes dans leurs négociations avec les fameux partenaires devenus au fil du temps asociaux.

-A faire l’éloge de la paresse et de la moindre résistance par la libéralisation du cannabis assisté médicalement et de la « connerie télévisuelle con-finement organisée »  

-A réorganiser et à tester au sein des entreprises et le temps du confinement, aux sus et au vu de tous – les absents ayant toujours tort- des process et des méthodes de travail qui permettent de se passer du plus grand nombre et de « pressuriser » encore davantage ceux qui restent mais cette fois sans aucune contreparties, avec à la clef : davantage de temps de travail pour un salaire moindre et une retraite repoussée comme en Grèce aux fameuses calanques, sous la plage ne restant que les pavés.

-A user et à abuser de la destruction créatrice de ce cher Schumpeter qui consiste à faire perdre dans un premier temps aux petites mains économiques un maximum de « cash », et qui bientôt faute de trésorerie suffisante et d’accès aux crédit illimité des Banques centrales, se verront contraintes de mettre la clef sous la porte pour le plus grand bonheur des plus grosses mains qui, comme au poker, rafleront ainsi la mise.

-A appliquer le raisonnement précèdent au monde de la bourse et de la finance. »

Le télétravail comme horizon ultime avant la mise au rencart définitif au cimetière des éléphants.

Les défis du travail post-pandémique ont incité plus de la moitié des directeurs financiers des grandes entreprises à remplacer la main-d’œuvre par la technologie. Parmi les entreprises qui accélèrent l’automatisation, environ 80% disent que l’automatisation réduit le besoin de travailleurs peu qualifiés , contre environ 45% remplaçant les employés hautement qualifiés. Ed Chs Vendee
Pour avoir moi-même expérimenté le télétravail pendant plusieurs mois, je dois dire qu’on est très loin avec celui-ci de « la petite maison du travail dans la prairie » décrite par les médias mainstream à grand renfort d’analyse tout autant démagogiques que mensongères. Et ceci pour la simple et bonne raison, qu’il y ait toujours relaté les expériences « merveilleuses » de salariés occupant des postes à forte valeur ajoutée, où le niveau de créativité et d’autonomie, rime en général avec un niveau salarial conséquent. Maintenant pour qui s’intéresse aux employés, cols bleus issus des classes moyennes, la petite musique qui résonne à ses oreilles est tout autre. Cela explique pourquoi à grand coup de confinement et de couvre feux, et sous prétexte de pandémie maintenue artificiellement, les « Gouvernants de Davos »  préparent les Peuples à leurs futur enfermement. Le télétravail n’étant qu’un des outils pour « forcer » au fameux Grand Reset, cette réinitialisation économique destinée à dépasser les bornes aujourd’hui jugées  trop  étroites de la Société post industrielle en place depuis maintenant 50 ans.
 
Alors que l’épidémie s’est accélérée, l’ampleur du télétravail stagne dans le privé. Selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour le ministère du travail du 8 au 14 mars, 12 % des salariés déclaraient y recourir et 58 % en présentiel cinq jours sur cinq, 20 % mixant les deux formules. Des proportions identiques à celles de la semaine du 18 au 24 janvier. L’enquête montre au passage une montée du sentiment d’isolement et d’angoisse des salariés ayant télétravaillé dans la semaine, signe que la difficulté ne vient pas que des employeurs. (Source Les Echos)
 
 
Au menu du « forçat télétravaillant » : Surveillance accentuée du salarié à son poste de travail,  sur fond de demande de productivité accrue, et de parcellisation accélérée des taches effectuées. Plus question pour l’homme-Machine d’être multitâches, ou de faire preuve de la moindre initiative quant à la réalisation de ce que pourquoi il est payé. Le « tâcheron » se doit avant tout de suivre les process mis au point par son « ingénieur méthode »  hiérarchique, et sera récompensé de manière pavlovienne en fonction de l’objectif atteint.
 
 
Le panoptique, cher à Foucault, devient l’élément clef de la télé-surveillance permanente, où le travailleur virtualisé doit en plus à tout moment rendre compte de son activité, via des mails et autres sommations téléphoniques, à une hiérarchie cachée derrière le mur de l’indicible et de l’invisible, miroir sans tain de l’observation généralisée. L’œil de Moscou se joignant à Big Brother, on a là assurément le Meilleur des deux Mondes. Le travail est non seulement alors prison, mais il redevient alors aussi torture.  On est là clairement dans un processus qui rappelle étrangement la chaine de production industrielle, du temps où celle-ci n’était pas entièrement automatisée, et où l’homme « fordique » était un simple appendice de la machine.
 
 
Question : Quid du lien social dans un univers ou la sphère professionnelle fait brutalement irruption dans la sphère privée, et où l’enfermement, l’isolement et le repli sur soi devient la règle institutionnalisée ?
 
Terminé les échanges informels avec les collègues autour de la machine à café, place au stakhanovisme des psychopathes malthusiens qui nous gouvernent. L’employé modèle est alors celui qui travaille, dors, et dine dans son « bureau-chez lui », devenu son horizon indépassable, son ultime raison de vivre et de mourir.  A l’image de la mine, point de passage générationnelle obligé dans les temps anciens des corons, l’on demande désormais à des générations entières de se sacrifier, non plus cette fois au nom de la Nation, mais pour le bien de la « distanciation sociale-santé » pour tous, et du « Climat-moins disant de l’empreinte carbone ».   
 
«22 Mars 1841: En France, première loi visant à limiter le travail des enfants dans l’industrie. L’âge minimal d’embauche est fixé à 8 ans. La durée de travail quotidienne pour les enfants de 8 à 12 ans passe à 8 heures, celle pour les enfants de 12 à 16 ans à 12 heures.»
Pour résumer :  Le télétravail c’est le fordisme appliqué au secteur tertiaire via l’outil informatique. Apres avoir externaliser les services aux quatre coins du monde, l’objectif affiché aujourd’hui du « Gang de Davos avec le télétravail est d’externaliser l’humain du service. Et ceci,  en attendant l’automatisation et la robotisation complètes des secteurs économiques concernés. Compte tenu du cout immobilier prohibitif des bureaux pour les Entreprises,  cela commencera par une externalisation des employés jugés les moins utiles hors du site d’origine, et cela finira par une uberisation de ces derniers,  avec  modification complète des contrats de travail, avant à n’en point douter la mise au rencart définitif sur fond de revenu minimum. Ainsi la boucle sera bouclée, en quelques tours de passe-passe « covidienne », l’on sera passé de la réalisation de Soi dans le travail, à la réalisation de l’Autre. Reste à savoir si le gout des Autres « cannibaliste » mérite la perte de Soi, et si gagner sa vie mérite de la perdre un peu plus à chaque seconde.  
 
 

LE LUPUS

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22 réponses »

  1. Comme j’en ai plein le dos au sens propre comme au figuré e à cette heure, seule chose à dire sans aucune expression bien sûr : « c’est sympa ».

  2. On ne peut croire que ce que l’on peut imaginer de même, il ne peut nous arriver que ce que nous pouvons imaginer..il me semble que la majorité des humains n’a pas encore entrevu que les jeux étaient faits et que nous ne reviendrons jamais a la « vie d’avant » ….c’est très dur a avaler, mais il me semble que c’est la condition sine qua non qui pourra nous permettre d’imaginer un futur possible au sein de la « ferme des animaux » que devient le monde depuis l’opération psyop covidienne.

    Réduits dans tous les sens sans plus aucun sens en tous cas la colonisation de nos esprits a droit chaque jour à sa nouvelle annonce et à son interdiction ..tordue.
    Ils tordent la raison essorent nos esprits pour nous laisser exsangues
    .
    Picasso dit un jour :si j’étais enfermé je continuerai de peindre ..avec ma merde!
    Ne pas avaler la leur, mais essayer de la transformer …changer de forme …

    Le pouvoir de l’esprit est infini.
    Du zéro à l’infini …
    Le zéro et l’infini.

    Le zéro représente la conception de l’homme dans un régime totalitaire. Il ne peut exister par lui-même, rien n’est fait pour lui. C’est à lui d’adhérer et de participer au système et s’il n’est rien, il peut être tué, s’il s’oppose ou dérange le système du parti. Le but est que chaque individu mette tout en œuvre pour la réussite de la collectivité, qui est représentée ici par le parti, et non l’inverse. L’homme est donc le néant et doit montrer l’exemple pour les générations à venir et doit aller jusqu’à se faire mutiler pour montrer l’exemple et préserver le peuple.

    . L’infini , c’est l’infini du monde planétaire, c’est tout, c’est le possible…

  3. Je me force à écouter BFM radio pendant 10 à 15 mn maxi par jour, histoire de prendre ma dose quotidienne de poison médiatique et d’écouter les commentaires des zexperts qui se succèdent au chevet de l’économie.
    Ce matin justement, il était question de télétravail. A les entendre, c’est un succès phénoménal en terme de productivité et ses vertus en terme environnemental sont incommmmmparaaaaables. Il est donc urgent que le législateur définisse et inscrive dans le marbre les conditions matérielles de son application et qu’il puisse le rendre « obligatoire » pour des raisons sanitaires (tiens donc !).
    Rien par contre sur les difficultés pour les employés de « collaborer » sans contact ou d’affecter une partie de leur logement à leur activité professionnelle. Rien non plus sur le nouveau contrat social imposé ou plutôt décrété, la désincarnation de l’entreprise, la déshumanisation des tâches et la généralisation des mechanical turks en voie d’uberisation.
    Encore un peu et je balançais la radio par la fenêtre.

    • Merci pour ces confirmations qui proviennent de source sur puisqu’officielle. Je me force aussi à l’intox quotidiennement pour vérifier si j’ai toujours en ma possession le bon antidote, c’est le moyen de vérifier que l’on est toujours vivant et pas encore lobotomisé.
      A la mélasse prévue pour les télétravaillants l’on peut rajouter une pression supplémentaire à la baisse coté salaire : plus de nécessité de frais de représentation puisque désormais l’on pourra télétravailler en jogging, plus de tickets restaurant puisque l’on mangera son « cassdale » en moins d’un quart d’heure et sur place, plus de participation de l’entreprise au transport puisque l’on passera directement du lit au bureau…Le nirvana assuré quoi !

    • Nirvâna et paradis artificiels garantis sous Neuralink, drogues de synthèses et bien sûr, sexmachine en réalité virtuelle ou avec un rob siliconé pour les plus méritants…
      En clair, l’esclavage 2.0
      Je ne m’y ferai pas…

  4. les gains de productivités de la troisième révolution industrielle (informatisation)ne se sont jamais matérialisées !
    l’administratif a toujours grossit et tout bouffé !
    cette remise en cause n’est que la réalisation de ces gains de productivités !

    • Depuis les années 80 les gains de productivité ont surtout été « mangés » par une financiarisation accrue de l’économie permise par l’architecture nouvellement crée des réseaux informatiques qui s’est accompagné avec l’aide des banques centrales et de leurs manipulation systématique des taux d’intérêt d’un mal investissement, de création d’un système de rente via des ententes entre entreprises pour empêcher l’émergence de nouvelles concurrences et pour les plus grosses d’entre elles de rachats d’actions destinés à satisfaire pseudo-actionnaires et managers. Quant au gonflement des administratifs et de la bureaucratie il est la résultante d’une explosion des budgets sociaux à destination d’une immigration mal maitrisée et au final non intégrable dont il nous faut aujourd’hui payer le prix et qui aura servi de faire valoir idéologique à une élite mondialisée qui aujourd’hui après 50 ans d’échec se propose de réinitialiser l’économie pour son plus grand profit et au détriment des classes moyennes des pays occidentaux. Il n’y a rien à rattraper puisqu’il y aurait surtout à rendre !

    • Comment expliquer alors la taille et le poids gargantuesques atteints en moins de trente ans par les Gates & consorts ?

      • Les USA n’ont rien à envier à la Russie car c’est un système oligarchique où des prêtes noms type Gates, Bezos, Zuckerberg, Musk…sont à la tète d’entreprises monopolistiques semi privées car financées en grande partie par l’état fédéral américain. Ils sont tous très liés à l’armée complexe militaro industriel oblige et aux agences type CIA et FBI. C’est un capitalisme de copinage ou est maintenu artificiellement le mythe et la légende du multimilliardaire self made man. C’est le fameux marais que Trump a voulu nettoyer sans succès.

        • Nous sommes d’accord. Anyway, les frontières ne valent que pour les epsilon que nous sommes. L’argent et ses maîtres eux n’en ont vraiment que faire…

      • l’histoire du ptit gars dans son garage ou dans sa chambre d’étudiant pour en être mensonger n’en a pas moins la vie dure !

        • Je n’ai pas cru bien longtemps à cette fable ni à celle du petit Marc Z qui aurait lancé son FB après s’être pris un rateau au lycée.
          Plus sérieusement, Microsoft est devenu une sorte de Tyrex de presque 2000 milliards de dollars en l’espace de 35 ans.
          Si pour ses clients, la nécessité d’investir continuellement pour rester dans la course a obéré leur capacité à dégager des profits, la société du plus grand philanthrope du moment a très largement tiré les marrons du feu.

  5. Comment appeler et qualifier ce qui suit?. Merci des soutiens que vous consentirez…. Aimer c’est bien, agir, c’est meiux.

    Comment faire le plein (en prévision de la crise liée à Suez et son canal bouché), quand on va bientôt mourir d’inanition, car interdit de commerce chez des « commerçants autrement » qui interdissent l’accès aux « apnéistes de la nuit » qui ne peuvent obturer en même temps le nez et la bouche et parce qu’un sous-fifre, nanti d’un titre (lui permettant d’exercer sa toute-puissance de kapo du pouvoir) en a décidé…. (à noter que le masque est quand même porté mais SOUS le Nez et non SUR).
    N’en parlez pas cela ne concerne que 2,20% de la population. On commence par un et …..

    27/03/2021 – le poids des mots et le choc des analyses (découvrir la situation en matière du « vol d’atteints » ou des couvre-feux justifiés dans le tableau « France au goût du jour », inclus dans le lien à cliquer)
    https://wp.me/p4Im0Q-4N5
    – Une nouvelle mesure ; vient de voir le jour concernant les apnéistes de la nuit. Du moins ceux qui ne savent respirer en obstruant le nez et la bouche, ensemble, « interdit de séjour dans une chaîne de « commerçants autrement ». C’est donc une condamnation à mort en bonne règle… . Et si demain vous le devenez apnéiste, que ferez-vous. On va bientôt ressortir les masques jaunes (comme nos anciens leur bonne étoile. La France prête à refaire l’Histoire version actualisée. Serez-vous, encore, silencieux ?

  6. effectivement, loin de la panacée décrite dans tous les médias, la plupart des salariés du secteur tertiaire a été contraint d’adopter le télétravail au moins à temps partiel, dans la grande majorité sans expérience préalable. Cela a permis d’analyser à grande échelle les impacts de cette pratique et leur adaptation à ces nouvelles conditions de travail : environ le tiers des télétravailleurs déclare que cela a eu des impacts négatifs sur leur santé physique et mentale ! L’insatisfaction domine donc pour beaucoup de salariés qui souhaitent abandonner cette pratique du télétravail : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/la-prevention-du-mal-etre-au-teletravail

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