Macron vient de dévoiler le “complot avec son influence extérieure”
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Le président français Emmanuel Macron, dont la cote de popularité dans les sondages est catastrophique et qui a besoin d’un coup de fouet sincère, vient de dévoiler le pot aux roses avec sa petite influence.
J’ai remarqué cette tendance au sein de la foule de Davos au cours des derniers mois, parlant avec leur voix extérieure de ce dont ils ne parlent jamais qu’en interne.
Ce complot, soit dit en passant, consiste à transférer le pouvoir sur la masse monétaire mondiale au Fonds monétaire international (FMI) en supprimant à terme les banques centrales individuelles.
À cette fin, la dernière proposition de Macron est de renflouer l’Afrique parce que le COVID en coordonnant 100 milliards de dollars de ventes d’or des réserves nationales du G-7. A qui vendraient-ils cet or ? Au FMI. Cet argent peut ensuite être distribué par le FMI, en augmentant l’offre de DTS – droits de tirage spéciaux – en utilisant l’or comme garantie pour les prêts de développement.
Il parle ici de 100 milliards de dollars. Cela représente environ 1600 tonnes d’or aux prix actuels. 32150,7 onces/tonne x 1900 $ l’once. 0,06109 milliard de dollars par tonne. 1610 tonnes d’or.
Maintenant, il est intéressant de noter qu’un lecteur sur Twitter a rassemblé beaucoup de pièces avec cela, en disant, en fait, que c’est l’histoire de couverture humanitaire pour la liquidation prochaine de l’Italie.
Après avoir parlé avec le Mittdolcino.com, un blog italien avec une mission similaire, il est bien compris dans les cercles italiens que la liquidation de l’Italie est en bonne voie et que Mario Draghi a été mis au pouvoir pour y parvenir.
L’Italie possède officiellement 2450 tonnes d’or, plus ou moins. Macron peut lui demander de mettre la main à la poche car elle doit au moins autant à la BCE et à l’Allemagne par le biais de Target 2. Draghi a déjà précisé qu’il n’y aura pas d’Italeave sans paiement de cette dette. Il l’a dit en tant que président de la BCE. Avec Christine Lagarde au pouvoir, cette exigence est toujours présente. Maintenant qu’il est Premier ministre, l’Italeave n’est plus envisageable. Pire, il peut effectuer ce transfert dès qu’il y a une couverture politique pour cela.
Je ne pense pas que ce plan ait encore des jambes, mais c’est un autre signe qu’ils doivent accélérer leurs plans en raison de l’opposition croissante au cadre de base de l’agenda de Davos.
Ainsi, le fait que Macron prenne la parole à la veille de la conférence du G-7 pour dévoiler le pot aux roses montre à quel point ses perspectives électorales sont mauvaises en France, car il a besoin d’améliorer son image et c’est le mieux qu’il puisse faire ? Vendre une partie de l’or de la France au FMI pour financer un nouveau programme de colonisation en Afrique ?
Pas étonnant qu’il se soit fait gifler la semaine dernière.
Cela dit, puisque ce plan est maintenant connu de tous, quelles en sont les implications ?
- Il donne une couverture politique au vol de l’or de l’Italie, un don humanitaire du premier monde vertueux.
- Il place le FMI au centre de la stratégie de renflouement post-COVID, évitant ainsi l’agression de l’UE contre ses propres membres.
- Il regroupe les réserves d’or occidentales actuelles en une seule institution plutôt qu’en un ensemble de réserves disparates.
- Il donne au FMI encore plus de munitions pour lutter contre l’accumulation effrénée d’or de la Chine et de la Russie et le présente comme l’avenir d’un gouvernement mondial imposé par l’ONU.
- Il indique à tout le monde que l’Europe perd du terrain face à la Chine et à la Russie en Afrique pour l’avenir des terres rares et du lithium nécessaires à leur révolution verte.
- Elle fait savoir au monde entier que l’UE est désormais sûre de sa capacité à recoloniser le tiers-monde grâce à la primauté de son autorité centrale non élue.
- Cela va de pair avec l’accord mondial sur l’impôt minimum sur les sociétés… car une fois qu’ils seront tous d’accord sur ce point, il faudra une agence d’exécution… cette agence sera confiée aux Nations unies et collectée par le biais du FMI.
- Cela ouvre la voie à des CBDC nationales non liées à l’or mais soutenues par un panier de « DTS adossés à l’or » et à une politique fiscale.
- Il s’agit également d’une attaque frontale contre le bitcoin et les crypto-monnaies qui gagnent très rapidement du terrain dans les pays africains les plus vulnérables aux chocs de l’offre et de la demande de dollars, maintenant que le réseau Lightning s’est révélé fonctionnel.
- Il a payé que les changements aux ratios de financement stable de Bâle III sont là pour augmenter le prix de l’or, en supprimant la capacité de la Fed à le garder sous contrôle par les marchés à terme et l’or papier non alloué.
Macron ne sera pas autorisé à quitter son poste l’année prochaine, à moins que quelque chose de dramatique ne se produise contre les souhaits de Davos en France, c’est-à-dire une forme de soulèvement violent plutôt que de simples protestations. Il ne fait aucun doute dans mon esprit qu’il y aura un certain nombre de tentatives pour le soutenir afin qu’il franchisse la ligne d’arrivée, Marine Le Pen s’en rapprochera mais elle ne sera pas autorisée à gagner.
Ils ont arrêté Trump, ils arrêteront Le Pen. C’est peut-être la dernière fois qu’ils font une telle chose et ils peuvent brûler ce qu’il leur reste de capital politique et de couverture dans le processus, mais ne pariez pas sur le fait qu’ils ne le fassent pas. À ce stade, aucun prix n’est trop élevé à payer. Ils ont amassé ce capital politique exactement pour cette raison, ils vont le dépenser.
Ce qui va suivre est ce dont mon ami de The Duran, Alex Mercouris, a parlé lors de ma récente discussion avec lui. Le sommet Biden / Poutine sera un pot-de-vin et une menace de Biden à Poutine. Acceptez ce nouveau plan Marshall européen post-COVID pour recoloniser l’Afrique et nous vous verserons quelques centaines de millions de dollars ou vous devrez faire face à une nouvelle série de sanctions massives.
C’est censé créer la nouvelle version de la scission sino-soviétique ? Les Russes rapportent aujourd’hui quelques centaines de millions par mois des États-Unis et ont exporté 1,4 million de barils par jour en mai. L’idée est risible à première vue et ne fait que renforcer ma thèse selon laquelle les États-Unis détruisent intentionnellement les relations avec la Russie et la Chine par des « gaffes » diplomatiques qui empêchent tout rapprochement.
L’objectif ultime est d’isoler les États-Unis en tant que puissance mondiale sur le plan diplomatique, tout en faisant exactement ce que Davos veut pour s’assurer qu’ils ne seront pas blâmés pour la suite des événements. Il faut donc s’attendre à une rupture définitive avec les États-Unis de la part de la Russie sur le plan financier dans l’environnement post-Sommet.
Ce ne sera pas une erreur, cela fera partie du plan. Car, encore une fois, l’objectif est la dissolution politique, économique et culturelle des États-Unis et cela ne peut se faire qu’en perturbant autant que possible l’infrastructure du marché énergétique interne des États-Unis.
Dans le même temps, j’ai noté que la Fed est restée totalement silencieuse sur ce nouveau plan de Macron, alors qu’il est également clair que le président de la Fed, Jerome Powell, n’est pas d’accord avec l’idée exagérée de Christine Lagarde, de la BCE, de coordonner la politique des banques centrales pour lutter contre le changement climatique.
Ce désaccord public sur la question centrale de Davos a été le titre le plus important de la semaine dernière. Il indique que, quoi que Davos ait prévu pour les États-Unis, la Fed et le système bancaire ne vont pas partir calmement dans cette sombre nuit.
Donc, il y a une autre faille dans l’agenda de Davos. Un autre front dans cette guerre s’ouvre et il va s’intensifier à partir de maintenant. Powell n’est pas un mondialiste au même titre que Lagarde, Draghi, Kuroda, Carney et Gordon Brown.
C’est un spécialiste du capital-investissement qui a une éthique et une compréhension de la situation bien différentes. Il représente des personnes similaires, mais pas les mêmes.
Et il ne va pas vendre ou réévaluer une once d’or américain, ni abandonner le secteur bancaire commercial aux États-Unis parce que le mot est venu de Klaus Schwab.
Cela dit, les banques centrales savent qu’elles en ont fini avec le système actuel et qu’elles en ont besoin d’un nouveau. Pour survivre, elles devront déconnecter l’argent de la valeur et du travail. En faisant cela, elles vous déconnectent de votre propre valeur dans le travail que vous faites. C’est aussi simple que cela. La façon la plus efficace de le faire est de vendre l’or et d’isoler les puissances qui ne veulent pas suivre leurs plans.
Et tout cela est directement lié à la demande innocente et inoffensive de Macron au monde entier de s’unir pour aider l’Afrique pauvre à se remettre du COVID et à vendre la seule mesure d’épargne tangible de leur pays qui reste pour soutenir leurs monnaies qui se dévaluent rapidement, leur or.
Traduction de Tom Luongo par Aube Digitale
https://www.aubedigitale.com/macron-vient-de-devoiler-le-complot-avec-son-influence-exterieure/
La main-d’œuvre africaine pour compenser le vieillissement européen ? Une « idéologie mondialiste »
Selon une nouvelle étude alarmiste, les Européens n’auraient qu’une solution pour faire face au manque de main-d’œuvre qui se profile à l’horizon 2050 : l’immigration africaine.
C’est oublier la donnée essentielle qu’est la natalité, explique Jean-Paul Gourévitch, spécialiste de l’Afrique et des migrations. Analyse.
« Bruxelles et Londres devront prendre conscience de la véritable crise migratoire : il n’y a pas assez de migrants », considère le Center for Global Development (CGD) dans une étude publiée le 14 juin. Si les Européens maintiennent tels quels les flux migratoires, les conséquences seront dévastatrices, à en croire le think tank américain : tensions budgétaires, ralentissement de la croissance économique et remise en cause du modèle social… D’ici à 2050, le nombre de travailleurs actifs en Europe aura ainsi reculé de 95 millions de personnes par rapport à 2015, selon l’institut qui martèle que la migration africaine est « la seule réponse qui peut combler le fossé ». Faux, rétorque au micro de Sputnik Jean-Paul Gourévitch, auteur de Les migrations pour les Nuls (Éd. First).
La natalité, la grande oubliée
Et celui-ci de préciser que cette thèse abondamment répandue est soutenue par une « idéologie mondialiste et parfois immigrationniste », qui souhaite valoriser les aspects les plus positifs de l’immigration. Si le spécialiste reste prudent sur les résultats de ces projections, cette étude très pessimiste comporterait selon lui un biais militant :
« Elle s’inscrit dans une série d’études convergentes depuis une dizaine d’années qui pointent toutes l’idée que l’immigration est un bienfait puisqu’elle va permettre de compenser les manques de la force de travail et de payer les retraites. Cette étude dans laquelle on essaie de formater l’opinion n’est pas originale»
Visant officiellement à « réduire la pauvreté dans le monde », le Center for Global Development n’est pas un think tank quelconque. Son président, Masood Ahmed, a longtemps gravité au FMI et à la Banque mondiale et son conseil d’administration compte deux anciens fonctionnaires de l’Administration Obama. Son budget d’environ 20 millions de dollars en 2019 provenait principalement de fondations – comme la fondation Bill & Melinda Gates – mais également de gouvernements occidentaux. C’est Christine Lagarde, désormais présidente de la Banque centrale européenne, qui avait dressé les louanges de « l’incroyable » CGD qui ne « fait pas que penser », il est aussi « dans l’action ». Le principal auteur de l’étude relayée par BFMTV est l’économiste Charles Kenny, ancien de la Banque mondiale, qui est également éditorialiste pour la chaîne Bloomberg Business.
Ce dernier aurait-il lu récemment François Bayrou ? En mai, le haut-commissaire au Plan proposait un « plan national pour la démographie » française dans lequel il présentait deux options : la relance de la natalité et l’accueil supplémentaire de migrants. Le CGD ne semble avoir retenu que la seconde pour répondre à ce manque de main-d’œuvre engendré par le vieillissement accéléré de la population. L’inclusion des femmes sur le marché du travail, le prolongement de l’âge de la retraite, l’automatisation de la production ne suffiraient donc pas à répondre aux immenses besoins européens en 2050. C’est l’Allemagne qui accuserait la pénurie la plus importante, avec sept millions de travailleurs, mais la France ne serait pas en reste avec 3,9 millions, suivie par le Royaume-Uni avec 3,6 millions.
« Cela suggère la nécessité d’un changement urgent si l’Europe veut éviter une crise du vieillissement », affirme alors, toujours alarmiste, le Center for Global Development. Mais rassurons-nous, l’Europe a un « avantage important », c’est sa proximité géographique avec l’Afrique dont la population compte un « nombre croissant de jeunes motivés et instruits », explique l’étude. D’ici à 2050, la population africaine en âge de travailler doublera pour atteindre 1,3 milliard d’individus tandis que l’Europe présente « trop peu de personnes pour occuper les emplois nécessaires ». Dans le cadre d’une vision interchangeable des populations, le boom de la main-d’œuvre africaine serait donc la solution ultime au vieillissement européen.
Jean-Paul Gourévitch n’est pas d’accord et il le dit : l’immigration de travail n’est pas une fatalité, notamment pour le cas français. Alors que l’Hexagone subit depuis plusieurs années une baisse de la natalité, l’année 2020 marquée par le Covid-19 et les confinements successifs a été catastrophique pour le solde naturel (les naissances moins les décès), estimé à 67.000. Mais le spécialiste y croit fermement, en exposant la solution de la relance de la natalité « sur le long terme » et de la formation « sur le court terme ».
L’immigration de travail minoritaire en France
D’ailleurs, le spécialiste reproche à l’étude américaine d’omettre le panorama complet des migrations, comme si toute immigration était « une immigration immédiate ou future » de travail, « ce qu’elle n’est pas ». Or Gourévitch rappelle qu’en France, les deux principaux viviers d’immigration sont les migrations « étudiante et familiale », puis la migration sociale, la migration médicale, la migration politique et religieuse.
« Il faudrait déjà qu’il s’agisse d’une immigration de travail. En France, ce n’est pas le cas. Celle-ci représente, selon les estimations, entre 8 et 15 % des vagues migratoires, cela signifie que toute une partie de l’immigration ne l’est même pas. »
C’est ainsi que le spécialiste préconise le recours à « l’immigration choisie », notamment souhaitée par Nicolas Sarkozy dès 2006, mais à l’en croire très peu mise en place. Celle-ci consistait à rééquilibrer « l’immigration subie » vers une immigration de travailleurs qualifiés sélectionnés par quotas. En 2007, les migrants pour motif économique représentaient 15,4 % du total, pour atteindre 14 % en 2019, selon les chiffres de la Direction générale des étrangers en France (DGEF) du ministère de l’Intérieur. Si celui-ci évoque effectivement des «niches» dans le système économique, l’aide à la personne, les livraisons, le BTP et l’hôtellerie, dans lesquelles des étrangers sont capables de travailler, celles-ci ne permettraient pas l’équation où « l’immigration serait la solution au manque de main-d’œuvre ».
Source : Sputnik
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Machiavélique d’une grande intelligence (hélas pour nous) très loin des granguignolesques scénarios d’effondrement spectaculaires mais primaires. Article rare d’un mec au parfum qui est celui des hommes en costards noirs au sommet ..décryptage qui vaut son pesant d’or.
cette théorie reprise par ce bon monsieur Bayrou, fils de maquignon paysan