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La recherche de la Vérité est notre outil pour vivre ..la Com des maîtres a pour objectif de détruire radicalement la notion même de vérité Par Bruno Bertez

La recherche de la Vérité est notre outil pour vivre ..la Com des maîtres a pour objectif de détruire radicalement la notion même de vérité.

La vérité est au centre de la question de la domination.

Ceux ci dominent détruisent d’abord la Vérité pour ensuite implanter leur vérité.

La Vérité a à voir avec le Symbolique, la vérité des puissant a à voir avec l’imaginaire.

La disparition de la référence que constitue la Vérité est pour moi, le phénomène central de la modernité.

Le rapport à la Vérité est aussi fondamental pour comprendre la servitude et la domination que le rapport à l’exploitation dans le cadre du salariat.

Les Communicants sont mes ennemis; ils donnent aux puissants les outils pour asservir les peuples et les maintenir dans la névrose sociale qui leur sert si bien à maintenir leur ordre. Les maitres d’école aussi sont des communicants, comme le sont les médias .

la Vérité n’est pas relative: elle est, un point c’est tout. C’est un ancrage. N’en déplaise aux pervers comme Michel Foucault.

Ce qui est relatif, c’est le cheminement , c’est le processus pour s’approcher de la Vérité, c’est l’utilisation de la Vérité, c’est l’estampille de la vérité par les pouvoirs dominants soucieux d’imposer les vérités qui leur conviennent.

La Vérité existe mais et même si on ne s’en rapproche qu’asymptotiquement.

Lisez André Boyer.

Depuis le début de l’histoire de l’humanité, l’homme met au point des outils de plus en plus sophistiqués qu’il utilise massivement pour prendre le contrôle de la planète. Même si on a l’impression qu’aujourd’hui, l’humanité se rapproche de ses limites de survie, il reste présomptueux de vouloir saisir la direction de l’histoire.

Dés l’origine et sans cesse, l’homme a fait progresser ses outils et a cherché à améliorer son organisation. Il a pris le pouvoir sur la nature grâce à ses capacités d’analyse et d’adaptation.

Comme pour toute espèce vivante, la nature humaine possède une logique d’espèce qui est de survivre, avec l’aide plus ou moins consciente de chacun de ses membres.

Cette logique se traduit par la nécessité pour l’homme de rechercher sans cesse sa vérité, la vérité qui lui permettra de vivre, autant qu’il le peut.

À cet égard, il a procédé par tâtonnements successifs, qui lui ont fait appeler « vérité » les différentes manières qu’il a trouvées pour expliquer les évènements.

En effet, que ce soit au temps de la préhistoire ou aujourd’hui, tout être humain s’est trouvé et se trouve toujours dans l’obligation de justifier ce qu’il dit et ce qu’il fait, aussi bien vis-à-vis de lui-même que des autres. Il lui faut chasser en permanence le mensonge, la mystification, la contrevérité, la fable, l’artifice, l’invention, l’illusion ou la tromperie pour ne citer que quelques-uns des antonymes de la vérité.

Au plan collectif, l’humanité a mis au point des techniques de recherche de la vérité qui constituent l’essence de son patrimoine culturel. Puis la recherche collective de la vérité s’est progressivement heurtée au mur de l’incommunicabilité, à l’abime de l’incertain et au brouillard du doute, jusqu’à modifier la manière dont l’homme voit et comprend le monde : imaginez que ce que vous croyez être vrai est faux pour vos proches, vous verrez aussitôt se dresser une incommensurable barrière d’incommunicabilité entre vous et les autres.

Pour qu’une société existe, il faut donc que ses membres soient d’accord sur ce qui est vrai et faux.

En dehors de la foi, qui permet de partager par définition la même vision de la vérité, l’outil de la raison partagée s’est très tôt imposé comme un moyen commun de séparer le vrai du faux. 

Lorsque l’on cherche les origines de la raison partagée, les Grecs restent les maîtres. On a vu les logiciens grecs, Parménide en tête, chercher à distinguer les faits de leur représentation en faisant l’hypothèse qu’il existait un monde réel au-delà des sens, que les figures géométriques avaient une existence propre.

Aristote fut plus réaliste, il fut même sans doute le premier des réalistes. Cela explique que sa pensée nous influence toujours, aussi ardente, moderne et limpide que s’il était encore vivant. L’ambition d’Aristote était de ne laisser aucune chance à une affirmation dont on pourrait dire qu’elle n’était ni vraie ni fausse. Pour cela, il fut contraint, le premier sans doute dans l’histoire de la pensée humaine, à s’affranchir de la vision holistique du monde qui empêchait les hommes d’avoir une vision analytique des situations qu’ils observaient, dans la mesure où tout se mêlait dans leur esprit. Aristote devint ainsi le tout premier d’une chaîne ininterrompue de logiciens et de philosophes, comme Boèce, Abélard, Descartes, Spinoza ou Leibniz, qui ont construit la pensée occidentale.

On ne peut pas oublier non plus les apports des logiciens chinois et indiens. Pour ne citer que les premiers, en bâtissant leurs raisonnements à partir des doctrines taoïstes, ils ont élaborés des méthodes pour observer, décrire, classifier et expérimenter.

Mais ce fut l’apport de la démarche scientifique occidentale de se libérer des idées reçues en matière de vérité, en allant au-delà du raisonnement pour s’appuyer sur des faits.

La plupart des philosophes grecs, alors qu’ils savaient raisonner en utilisant l’observation et l’expérience, n’avaient pas (pas encore ?) le culte de l’expérimentation concrète, sauf Démocrite qui avait proclamé, quatre siècles avant JC, que la vérité devait être recherchée au travers de l’expérience.

Mais Démocrite n’est resté qu’un précurseur isolé, avant que la Renaissance n’impose, en matière de vérité, la dictature des faits observés.

À SUIVRE

BRUNO BERTEZ

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1 réponse »

  1. « La recherche de la Vérité est notre outil pour vivre »
    C’est une noble démarche.
    Cependant, la Vérité ultime n’est pas quelque chose qui reste à découvrir, mais quelque chose qui reste à être compris par chacun, et chacun doit faire le travail pour lui-même… d’où le « Connais-toi toi-même » de Delphes ou le « Qui suis-je » védantique de Ramana Maharshi.
    « Je trouve et ensuite je cherche pourquoi j’ai trouvé » dit Jean Cocteau, à propos de la Gnose.
    NB : personne ne peut détruire la Vérité qui est l’expression des lois de la Nature.
    Ceux qui seraient tentés de céder au découragement, dit rené Guénon, doivent penser que rien de ce qui est accompli dans l’ordre spirituel ne peut jamais être perdu, que le désordre, l’erreur et l’obscurité ne peuvent l’emporter qu’en apparence et d’une façon toute momentanée, que tous les déséquilibres partiels et transitoires doivent nécessairement concourir au grand équilibre total, et que rien ne saurait prévaloir finalement contre la puissance de la vérité.
    Exemple : l’histoire d’Israël
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/delisraelismeaujudaisme.html

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