Aides à la presse, le podium des plus riches
By ojim.fr 3 min View Original
La Liberté ne s’octroie pas, elle ne se subventionne pas, elle se prend. Les aides à la presse sont une infamie, elles achètent la docilité intériorisée, elles achètent la conformité aux règles du système, elles achètent la reproduction de l’ordre inique existant
Les aides à la presse constituent une aide à la diffusion de la propagande d’état totalement redondante et inutile puisque la presse est aux mains des puissances kleptocratiques liées au gouvernements lesquelles puissances la subventionnent déjà pour le même objectif.La presse française achète ses lecteurs avec l’argent de l’état et du business. Les kleptos achètent l’influence qui les enrichit avec les subventions de l’argent public, un comble!La parole d’en bas, celle du peuple sur les réseaux et autres paroles participatives est censurée et découragée, la parole d’en haut est subventionnée! Pour qui sait trier et sélectionner il y a plus de vraie information et de vrai savoir en bas qu’en haut.BRUNO BERTEZ
En 2012 Frédéric Mitterrand avait décidé de publier chaque année le détail des aides à la presse. Mesure supprimée en 2018, les derniers chiffres couvrant l’année 2017. Roselyne Bachelot a continué les cachotteries en s’opposant à la divulgation des chiffres de 2019, heureusement divulgués par la Lettre A, nous en faisons profiter nos lecteurs.
Une recherche comme une exhumation
Pour retrouver les chiffres de 2019, les archéologues de la Lettre A ont dû fouiller au milieu d’un sombre document Excel de plus de 91.000 lignes noyées sur le site étatique de la plateforme data.gouv.fr. Les chiffres mis à jour ne comprennent pas les aides indirectes – beaucoup plus importantes – incluant le super taux réduit de TVA (2,10%), les aides à la distribution par les tarifs postaux, l’aide au portage, les exonérations sociales, ni les subventions qui ont accompagné le naufrage de Presstalis remplacé par France Messagerie.
Le pompon pour Bernard Arnault
Sacré Nanar ! Il vient juste de rouvrir La Samaritaine dont il est maintenant l’heureux propriétaire et exploitant, mais il est aussi et de très loin le plus gros bénéficiaire des aides à la presse diverses et variées de la République Française. Additionnons l’aide au portage, à la distribution, les subventions du Fonds de soutien à l’émergence et à l’innovation dans la presse (FSEIP), du Fonds stratégique pour le développement de la presse (FSDP),
Le Parisien/Aujourd’hui en France, 13,6M€ : médaille d’or
Merci Patron ! aurait jubilé François Ruffin dans le film éponyme. Il est vrai que Bernard Arnault, comme son gendre fortuné Xavier Niel, ne cache pas son amitié pour Emmanuel Macron, il n’y a pas que des ingrats dans le monde, pensée somme toute réconfortante.
De jolis accessits pour Dassault, Niel, Drahi
Derrière la médaille d’or Arnault, les Dassault (le Figaro), Niel (Le Monde), Drahi (Libération) ne se débrouillent pas trop mal.
- Le Figaro 6,5M€
- Libération 5,9M€
- Le Monde 5,6M€
- La Croix/Bayard presse 4,7M€
Et coucou le revoilou ! Retour de Nanar aimable propriétaire des Échos (1,6M€) et non moins aimable mécène de L’Opinion (1,9M€).
Une mention spéciale pour L’Humanité avec 3,3M€, sans doute le meilleur rapport subvention au numéro distribué pour les quotidiens.
La PQR, presse quotidienne régionale fait presque figure de parent pauvre. Le groupe Ouest-France empoche quand même autour de 2,4M€. Tous ces chiffres ne comprennent pas la subvention versée à l’AFP, qui oscille entre 125M€ et 146M€ pour 2019, selon les sources.
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La “Presse-stituée” se vend au plus offrant.
Bientôt elle se vendra aux GAFAMS qui vont devenir plus puissants que les États Nations ….