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Marché : TANGAGE MAJEUR EN CHINE, ÉCLATEMENT PARTIEL DE LA MEGA BULLE, ATTENTION À LA CONTAGION.

TANGAGE MAJEUR EN CHINE, ÉCLATEMENT PARTIEL DE LA MEGA BULLE, ATTENTION À LA CONTAGION.

Bien sur vous n’entendrez rien de tout cela sur vos médias, surtout pas les télés, ils passent à côté de tout, faute de compétence. Ils n’ont personne pour traiter tout cela! Mais croyez moi cela mérite la « UNE » mondiale. Macron a Brégançon c’est cela qui compte!

Le fonds de la situation que personne n’entrevoit, c’est que Pékin a décidé de remettre de l’ordre dans sa maison; XI a décidé d’assainir et de détruire la pourriture si nécessaire. Pékin sait que la finance est son point faible et qu’avec un point faible et la perspective inéluctable d’une confrontation militaire avec les USA voire l’OTAN, mieux vaut etre sur de ses arrières, c’est dire sur de ce qui se passe dans son pays.

Pékin essaie de lutter contre la pourriture et de se muscler.

L’indice composite de Shanghai a chuté de 4,3% cette semaine.

Il était en baisse à 6,7% au plus bas intrajournalier de mercredi. 

L’indice Hang Seng China Financials était en baisse de 5,7% au plus bas de mercredi, avant de clôturer la semaine en baisse de 3,8%. 

L’indice financier chinois a clôturé vendredi en baisse de 8,4% en glissement annuel. 

L’indice Hang Seng de Hong Kong a chuté de 5% cette semaine (-9,3% au plus bas de mercredi), s’échangeant à son plus bas niveau depuis novembre.

Quelle est l’ampleur de la spéculation avec effet de levier dans le système chinois ?

 L’argent a afflué dans les actions et les obligations chinoises tout au long de ces dernières années ? La Chine a été la source marginale du crédit mondial. Je n’ai cessé de souligner que le « credit impulse » chinois était à la racine des embellies économiques et boursières dans le monde.

Je soupçonne que la spéculation à effet de levier sur les obligations chinoises est colossale .

La Chine est partiellement responsable de l’excès de liquidité mondial. 

Les obligations chinoises à haut rendement se négociaient comme si la quasi-totalité du secteur était en train de faire faillite. La vulnérabilité du renminbi est révélée. 

La contagion mondiale est double, d’abord par l’Asie et les Emergents plus généralement et ensuite par la finance et les interconnexions de la communauté spéculative globale. Je ne cesse là aussi de me répéter; le monde spéculatif mondial , c’est un seul monde, ce sont des vases communicants.

Et les simplets des banques centrales qui ne comprennent pas que si les emprunts d ‘état sont recherchés et les rendements plein sud, ce n’est pas parce qu’ils croient au mythe de l’inflation temporaire, non c’est parce le Smart Money cherche refuge contre le risque, le grand risque, le risque chinois, le risque des émergents. Le monde a besoin de fuir le risque, de rechercher la sécurité et il s’empare de tous les collatéraux surs et de qualité dont… les emprunts d’état.

 BRUNO BERTEZ

 

« Xi Jinping a décidé que le capitalisme n’est pas pour la Chine »: 1 billion de dollars s’évaporent avec l’effondrement des marchés

« Xi Jinping a décidé que le capitalisme n’est pas pour la Chine »: 1 billion de dollars s’évaporent avec l’effondrement des marchés

Les investisseurs commencent à se demander pourquoi le gouvernement chinois n’est pas intervenu pour arrêter l’hémorragie du marché. Lors d’un krach boursier en 2015, celui-ci a versé sang, sueur et larmes pour soutenir le marché. Cette fois, Pékin a apparemment décidé qu’il préférait sacrifier la valeur des entreprises chinoises plutôt que de renoncer à un contrôle strict du secteur privé.

Pourquoi est-ce important ?

Ce qui a commencé par un lent déclin de l’indice Hang Seng Tech à la bourse de Hong Kong, s’est transformé en trois journées rouge sang sur les marchés chinois cette semaine. Les investisseurs étrangers ont fui le marché en masse, poussés par la réglementation impitoyable imposée par le gouvernement chinois à divers secteurs du pays.

Mercredi, le marché boursier de Hong Kong a enfin pu respirer un peu. Le Hang Seng a clôturé avec une hausse de 1,54%. À Shanghai, la bourse a clôturé toujours dans le rouge, avec une baisse de 0,54 %. Il semble que les choses commencent à se calmer après les journées chaotiques de ces derniers jours.

Entre-temps, depuis février, au moins 1.000 milliards (1 billion) de dollars d’actifs sur les marchés chinois sont partis en fumée. Et ce chiffre ne reflète que les pertes dans les secteurs de la technologie et de l’éducation. Bloomberg parle même d’une perte totale de 1,5 billions de dollars sur les marchés chinois au cours des trois derniers jours.

« La Chine veut dicter ce qui peut être fait avec les bénéfices des entreprises »

Les critiques occidentales sur le comportement du gouvernement chinois sont, bien entendu, incessantes.

« Il n’est pas difficile de conclure que Xi (Jingping, le président de la Chine, ndlr) a décidé que le capitalisme n’est tout simplement pas pour la Chine. Les dirigeants du pays veulent nationaliser sévèrement les industries en plein essor et dicter ce qui peut être fait avec les bénéfices », écrit William Pesek, journaliste à Forbes, dans un article d’opinion.

M. Pesek illustre la façon dont le gouvernement chinois prépare le krach boursier depuis l’année dernière : « En novembre, le gouvernement a décidé de bloquer la plus grande introduction en bourse jamais réalisée. Celle de Ant Group, de Jack Ma, qui valait 37 milliards de dollars. Les régulateurs ont affirmé qu’ils agissaient ainsi par prudence. Ils voulaient que la réglementation soit prête à limiter les risques pour le système financier. Quelle coïncidence qu’ils l’aient fait après que Ma ait critiqué Pékin. »

« Le 30 juin, Didi (une société de livraison de nourriture qui est la réponse chinoise à Uber) a envisagé une introduction en bourse de 4,4 milliards de dollars à la Bourse de New York. Quelques jours plus tard, les régulateurs sont intervenus pour rappeler aux investisseurs qui tirait les ficelles. Ils ont forcé les magasins d’applications à supprimer Didi et ont lancé une « enquête de cybersécurité » sur la société », poursuit M. Pesek.

Il est grand temps pour Xi d’expliquer aux investisseurs quel est son plan

La façon dont l’administration Xi s’est comportée ces derniers jours diffère énormément de la façon dont cette même administration a géré le krach boursier chinois de 2015.

À l’époque, la bourse de Shanghai a chuté de 30% en l’espace de quelques semaines, et les gens de Wall Street ont commencé à la ressentir. Xi et son équipe se sont alors pleinement lancés dans une politique d’urgence. Les taux d’intérêt ont été abaissés, les limites de l’effet de levier ont été assouplies, les introductions en bourse ont été supprimées et la négociation des actions de milliers d’entreprises a été temporairement interrompue.

« Un appel au patriotisme a été lancé aux citoyens chinois, et cela a fonctionné. L’année suivante, le marché connaissait à nouveau une croissance saine », explique M. Pesek.

Alors pourquoi Pékin a-t-il procédé de manière complètement différente cette fois-ci ? « Plus la Chine cible ses milliardaires innovants, qui créent de bons emplois, plus il lui sera difficile de combler elle-même le fossé de la pauvreté. Si Xi a vraiment un plan, il doit de toute urgence expliquer aux investisseurs étrangers à quoi il ressemble », conclut M. Pesek.

Pékin se tire une balle dans le pied: les valeurs technologiques en chute libre à la bourse de Hong Kong

Pékin se tire une balle dans le pied: les valeurs technologiques en chute libre à la bourse de Hong Kong

L’indice Hang Seng Tech a été durement touché par les mesures de répression prises par Pékin à l’encontre de ses propres géants de la technologie. Depuis février, l’indice a perdu pas moins de 551 milliards de dollars en valeur.

Pourquoi est-ce important ?

Pékin réduit le pouvoir de ses propres entreprises technologiques et les oblige à se soumettre entièrement au contrôle du gouvernement chinois. Cela s’est produit récemment avec Ant Financial, propriété de Jack Ma, cofondateur d’Alibaba, mais aussi en bloquant l’introduction en bourse à l’étranger de l’Uber local, Didi Chuxing. L’indice Hang Seng Tech est le plus grand perdant de cette politique: il s’est effondré cet été.

Au cours des 12 derniers mois, l’indice Hang Seng Tech a été pris dans un tourbillon de montagnes russes qui semble inarrêtable. L’indice tech suit le cours des actions des 30 plus grandes entreprises technologiques cotées à la bourse de Hong Kong.

Après un pic absolu en février, lorsque l’indice a grimpé de 59%, plus de 551 milliards de dollars de valeur se sont évaporés depuis. Le vendredi 23 juillet, l’indice a clôturé avec une perte de 221,99 points, soit une baisse de 2,96 % de la valeur totale des valeurs technologiques du Hang Seng.

Pékin se tire une balle dans le pied

La valeur de l’indice s’est établie à environ 7.200 points au total vendredi. Presque exactement la même chose qu’il y a un an. La quasi-totalité de la croissance, qui avait été principalement enregistrée au premier trimestre de l’année, est désormais partie en fumée.

Il n’est pas nécessaire de chercher bien loin pour trouver la cause de la mauvaise performance de l’indice technologique chinois. Investir sur le marché boursier de Hong Kong, et dans les entreprises chinoises en général, reste particulièrement risqué en raison du risque de réglementation lourde et d’intervention arbitraire du gouvernement chinois.

Lorsque Pékin s’est attaqué à la forte position sur le marché de Ant Financial (de Jack Ma) et a ruiné l’introduction en bourse de Didi aux États-Unis, les investisseurs étrangers se sont retirés en masse des valeurs technologiques chinoises.

Les fonds communs de placement, en revanche, ont le vent en poupe

Actuellement, l’indice Hang Seng Tech est à son point le plus bas jamais atteint par rapport au NASDAQ-100, un indice regroupant les 100 sociétés les plus négociées à la Bourse de New York.

Pourtant, certains investisseurs continuent de faire des placements haussiers sur le marché des valeurs technologiques de Hong Kong. Les fonds négociés en bourse (ETF) sur le Hang Seng, ou fonds communs de placement à gestion passive, ont vu leurs actifs doubler l’année dernière pour atteindre un volume de 3,8 milliards de dollars. Et ces investissements ont augmenté à un rythme rapide depuis le mois de mai.

« Certains investisseurs à long terme ont commencé à investir dans des ETF qui suivent l’indice Hang Seng Tech. Il semble que plus l’indice baisse, plus l’argent est injecté dans les ETF », a déclaré Alvin Ngan, analyste chez Zhongtai Financial à l’agence de presse Bloomberg.

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