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Macron fait le SAV du Covid sur les médias sociaux avec le symbole d’une chouette, les internautes l’associant au Bohemian Club, une société secrète californienne

Macron fait le SAV du Covid sur les médias sociaux avec le symbole d’une chouette, les internautes l’associant au Bohemian Club, une société secrète californienne

Emmanuel Macron a tenté d’effrayer les jeunes afin qu’ils se fassent vacciner contre le covid (alors qu’ils ne risquent quasiment rien) en portant le t-shirt avec le logo d’une chouette, similaire au logo de la société secrète du Bohemian Grove.

La chouette n’est pas un mauvais symbole en soi, c’est un animal sage car « la chouette voit dans le noir » (hum hum, que voit Macron que nous ne voyons pas?) mais … reprendre le logo du Bohemian Club connu pour ses sacrifices rituels au nom de Moloch, c’est une toute autre affaire.

Moloch était une divinité à laquelle les Babyloniens offraient des sacrifices humains. Or selon des témoignages, des sacrifices humains* ainsi que des rites sataniques à caractère sexuel auraient lieu dans les parties éloignées du parc. Il est probable que seule une partie des convives y participent. D’autres activités ont un caractère allégorique ou théâtral. D’autres encore sont délibérément décadentes, et peuvent être qualifiées de beuverie collective. Le séjour est aussi agrémenté de promenades en canoë sur le lac du parc. […]

Des promenades ! Des sacrifices rituels ! Une société secrète exclusivement réservée aux hommes !

Tout un symbole.

 

Les internautes n’ont pas remarqué que c’était un symbole occulte.

Pourquoi Macron porte un symbole lié à une société secrète américaine pratiquant les sacrifices humains de jeunes enfants alors qu’il s’adresse aux jeunes pour les inciter à se faire vacciner contre le covid ?

Bien étrange comme coïncidence. Mais surement une coïncidence non ?

Je vais aller me faire un petit chapeau en aluminium en attendant les divers factcheckings de la bien pensance ultra active en ces temps troubles.

Nous vous invitons également à visionner la cérémonie « Cremation of Care » qu’Alex Jones a prise en 2004 alors qu’il infiltrait le club. Cremation of Care veut dire = Crémation du Bien. Ni plus ni moins.

Ou regardez toute l’infiltration en entier :

Pour en savoir plus sur le Bohemian Club nous vous proposons l’article de SyTi.net et NouvelOrdreMondial.cc.

SOURCE AUBE DIGITALE

Dans une forêt aux Etats-Unis, un groupe d’hommes revêtus de robes à capuche se rassemblent devant une immense statue de corbeau. Ils psalmodient ce qui semble être une prière païenne. L’incantation («Délivre-nous!») est répétée par l’assemblée pendant qu’une barque emportant un squelette humain se dirige vers ladite statue, tout en se consumant par le feu, comme une offrande à l’adresse du corbeau. C’est alors que l’un des membres de cette secte –très étrange– ôte sa capuche pour prendre à témoin le téléspectateur que nous sommes –face caméra, à la manière des comédies italiennes de jadis. On reconnaît Frank Underwood (Kevin Spacey) qui nous explique les raisons de sa présence en ce lieu. Ça, ce sont les premières images de l’épisode 8 de la saison 5 de House of Cards. La série de Netflix qui met en scène la quotidien d’un Président américain sans scrupule. Et si le decorum de cette ouverture a fait grand bruit, c’est que les initiés ont aisément saisi l’allusion au Bohemian club.

Le Bohemian club (également appelé «Bohemain Grove», «BC» ou tout simplement, «le Grove»): le cercle le plus fermé et le plus select au monde. Une société secrète fondée en 1872 par deux journalistes du San Francisco Examiner. À l’époque, il s’agissait d’un club très «bohème» (comme son nom l’indique), créé pour la détente, le fun, après une Guerre de sécession qui était restée dans toutes les têtes. Une sorte de fraternité étudiante façon carabins de fac de médecine. Bambocheurs certes, mais avec un certain niveau de culture. D’où ce goût pour l’ésotérisme notamment. Par la suite, les journalistes «bohèmes» ont été éjectés pour laisser place aux notables politiques. Depuis, le club suscite pléthore de fantasmes et d’interrogations.

À ce jour, aucune œuvre de fiction n’avait évoqué aussi directement l’existence de cette organisation. Certaines allusions sont apparues naguère dans l’œuvre d’Amistead Maupin (Les Chroniques de San Francisco) ou plus récemment dans les lyrics du titre Mal aimé du rappeur Nekfeu. À noter surtout, le thriller français Le Règne des Illuminati de Eric Giacometti et Jacques Ravenne (éd. Fleuve noir) qui aborde très frontalement le sujet en mettant en scène un flic franc-maçon qui assiste –en planque– à la même cérémonie. Mais jamais au cœur d’une œuvre possédant la popularité et l’impact planétaire de House of Cards.

La crème des conservateurs américains

Le Bohemian club regrouperait peu ou prou 2.000 membres exclusivement masculins. Tous ces adeptes payent un droit d’entrée (25.000 $) et sont tous minutieusement cooptés (21 ans minimum de liste d’attente). On y trouve la crème de la crème des conservateurs américains, du monde des médias et de l’industrie. Tous les ans, les deux dernières semaines de juillet, cette fine équipe se retrouve dans une propriété privée de 11 km² appartenant au club, située à Monte Rio en Californie, aux alentours de San Francisco, au cœur d’une forêt de séquoias géants. Ensemble, ils parlent business (pas trop), golf (beaucoup), politique, géopolitique, perspectives à venir concernant les Républicains, les USA, le monde… Mais avant cela, tous doivent assister à l’ouverture du séminaire: la fameuse cérémonie du hibou, «The cremation of care». Car c’est devant une statue de hibou que les membres du Grove se rassemblent, et non devant celle d’un corbeau, comme les scénaristes de House of Cards ont choisi de le raconter.

Une cérémonie que reprend des élements de rites druidiques et babyloniens au bord d’un lac artificiel et au pied d’une statue de hibou en ciment de 12 mètres. Des haut-parleurs sont posés à côté du volatile, donnant l’illusion que celui-ci parle, jouant les maîtres de cérémonie. La voix enregistrée est celle de l’ancien-journaliste Walter Conkrite –décédé en 2009. Il était au niveau popularité, l’équivalent américain de Patrick Poivre d’Arvor et était un membre du BC. Les parties du discours peuvent contenir des allusions aux prisonniers prétendus des druides représentant les tribus ennemies. Ce sont essentiellement des textes poétiques d’inspiration gréco-romaine très en vogue à la fin du XIXe siècle. Au terme de la cérémonie, une barque contenant un cercueil dérive jusqu’au pied du hibou. Le cercueil contient une effigie d’enfant, qui est alors brûlée sur un bûcher.

Selon Alex Jones, «l’incinération symbolise la disparition des soucis pour les membres du club.» Alex Jones? Un journaliste indépendant, théoricien du complot, qui a infiltré la cérémonie à l’été 2000 et qui en a ressorti un film Dark secrets inside Bohemian Grove. Avant lui, à la fin des années 1980, dans feu le magazine américain satirique Spy, Philip Weiss avait publié un compte-rendu de l’édition 1989 du Grove. Etaient évoqués les présences de certains membres du clan Bush, James Baker, Henry Kissinger, David Rockfeller et… Michel Rocard.

Michel Rocard parle du Bohemian Grove au magazine Schnock

Michel Rocard en invité vedette

«Rocky», à l’époque Premier ministre, avec une capuche sur la tête priant face à un hibou avec ses potes Jim et Henry? Nous n’osions le croire mais décidions cependant d’en avoir le cœur net. En avril 2015, après nous avoir confirmé sa présence au Grove en 1989 par e-mail, le chantre de la deuxième gauche accepta une interview de visu pour le magazine Schnock. On apprenait alors que le Premier ministre n’avait pas assisté à l’ouverture des réjouissances (la cérémonie du hibou) mais qu’il avait été, en revanche, très flatté par l’accueil qui lui avait été réservé. Invité par James «Jim» Baker par l’entremise de Henry Kissinger et en véritable vedette américaine, il s’était fendu d’un laïus devant les membres sur l’état du monde d’alors, devant les grands de ce même monde. Mais ce qui l’avait le plus étonné, c’était de voir tous le gratin de la finance et de la politique en mode totalement détendus. Morceaux choisis :

«Le Grove? C’est comme un camp de vacances: on fait le casse-croûte, on couche sous des huttes en bois à 7 ou 8. Pour se laver, il y a un seul robinet sur le pylône à l’entrée. On boit le coup joyeusement mais attention: personne n’est ivre, ce n’est pas trop le genre. C’est beaucoup moins guindé que Bilderberg car au Grove, on joue aux cow-boys… La cérémonie du hibou? Je n’ai pas été invité à cette réjouissance. Dans l’ensemble, j’ai trouvé ça folklorique, rigolo et un peu étrange. Mais d’une certaine façon, tout ce qui est américain est un peu étrange…»

Reste que cet aspect, étrange, folklorique, voire incongru a fait naître pléthore de soupçons concernant ce club pour riches et décideurs de tous poils. Au point que de nombreuses théories firent florès. Certains voyant en cela une secte de type satanique avec force de sacrifices d’enfants (simulés ou non): l’épisode de la barque avec le mannequin d’un garçonnet faisant penser au culte des démons Baal ou Moloch. Et d’autres de qualifier plus prosaïquement le Bohemian club de ramassis d’«Illuminati» qui façonneraient, entre deux cérémonies paganistes, le nouvel ordre mondial. Un peu comme un consortitum de gros méchants dans un James Bond…

Du Bohemian Grova aux Illuminatis

Coauteur avec Eric Giacometti de polars à succès (la série des Antoine Marcas, citée plus haut), spécialiste de la critique génétique ayant travaillé dans le cadre du CNRS et du Collège de France, Jacques Ravenne, 53 ans, est également un expert des sociétés secrètes. Pour lui, les Illuminati tiendraient plus de la société discrète (pas secrète) des étudiants de Yale, la fameuse Skull and Bones, que du Grove. Et pour cela, il faut remonter au XVIII ème siècle dans le sud de la Bavière :

«Les Illuminés de Bavière sont une organisation secrète fondée le 1er mai 1776 par le philosophe, théologien et ex-franc-maçon Adam Weishaupt à Ingolstad. Nourri aux textes interdits des Lumières, la groupe va connaître un succès intense. Les Illuminés de Bavière sont composés de grands bourgeois qui s’imaginent révolutionnaires. Et effectivement, plus l’organisation compte de membres plus elle s’affirme pré-révolutionnaire. Au point que les autorités vont décider de la dissoudre. Les Illuminés de Bavière ne subiront pas de répercussions coercitives puisque faisant tous partie de l’élite. Et cette société secrète va mourir de sa belle mort.»

Et quid des Skull and Bones dans cette affaire? « Un étudiant américain nommé, William Huntington Russell va de 1831 à 1832 faire ses études en sud Bavière et connaître l’existence de cette organisation. Et lors de son retour aux Etat-Unis, il va s’en inspirer pour créer le Skull and Bones. D’où l’analogie avec les Illuminati». Le fait est que contrairement à l’Europe, les sociétés secrètes ont plutôt bonne presse aux Etats-Unis. Elles participent aussi à la recherche de racines oubliées. «Comme une sorte de “souchage”, comme on le dit en botanique», analyse Jacques Ravenne.

Des sociétés secrètes en perte d’influence

Et l’auteur de nous préciser que cette société étudiante américaine, essentiellement composée de WASP, a vu naître pléthore du futurs dirigeants politiques américains. Pour la petite histoire, lors de l’élection américaine de 2004, John Kerry et George W. Bush étaient tous deux issus du Skull and Bones de Yale. Une forme de consécration en somme. Mais son influence a fortement décliné depuis. Pareil pour le Grove: si sa représentation mythique est très intense, son rôle sur le devenir des Etats-Unis n’est plus le même qu’avant. «Son poids a été fort des années 40 à la fin des années 90: sur le projet « Manhattan » en 42, soit la décision de se doter d’une force nucléaire. Quant aux choix des candidats républicains, le fait est que Nixon, Reagan et les Bush auraient été membres ou ont été, en tout cas, invités au Bohemian Club…» Le déclin du BC pour Jacques Ravenne se situe au moment où le club voulait faire monter Colin Powell à la présidentielle de 2007. Un échec cuisant dont il ne se remettrait toujours pas.

Car dès lors, le Grove n’a subi que des revers de fortune. Le dernier en date: Donal Trump qui a fait main basse sur le Parti républicain au grand dam du BC qui avait pourtant condamné la candidature du New-Yorkais. Avec le succès que l’on connaît…

«La perte d’influence du BC ou du Skull and Bones corrèle avec la chute de l’establishment. Aujourd’hui, ce dernier est attaqué par le populisme (Trump) et par les jeunes businessmen de Google et Facebook qui s’en foutent carrément de ces organisations à l’ancienne…», conclut Jacques Ravenne.

Les pontes de la Net économie étant davantage préoccupés par le fait de ne pas payer d’impôts (ou peu) que par les statues de hibou au cœur d’une forêt californienne. D’ailleurs, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, lorgnerait actuellement sur la Maison-Blanche. Après Trump, Zuckerberg pourrait-il porter l’estocade à l’establishment? Simple coïncidence? On ne le croit pas.

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4 réponses »

  1. les bouricains sont avides de sociétés secrètes telles que les skull and bones ,bohémian club et bien d’autres,ce tee shirt n’est pas anodin ,il est signe d’allégeance à cette sinistre engeance créée par quatre journalistes mais surtout un repaire de mondialistes puissants en symbiose avec le cfr,la trilatérale,bildelberg,Davos le tout chapeauté comme il se doit par le cercle de l’élu un peu moins connu

  2. Preuve que nous sommes dirigés par des psychopathes dangereux, qui iront jusqu’au bout de leur conneries….

  3. (Commentaire un peu long – mille excuses d’avance)
    Evolution du symbolisme de la « Chouette » : du théatre Étrusque d’hier à la « grande parodie » des guignols dégénérés d’aujourd’hui.
    Si l’histoire ne nous a pas conservé le plaidoyer des vaincus dans les formidables luttes de sexes de l’antiquité, la tradition, sous ses mille formes, en est l’écho. Le jugement porté sur nos lointains aïeux par les mécontents de leur époque (et les femmes devaient être parmi eux en majorité) nous est révélé par ce qu’on représentait alors dans les jeux publics.
    Ainsi, la pantomime étrusque nous montre un polichinelle cynique et railleur qui fut évidemment copié sur un type de l’époque.
    Cette pantomime antique s’est perpétuée à travers les âges, en conservant le thème primitif, modifié sans doute, mais resté bien humain. Il résumait certainement les idées régnantes chez les Etrusques, mais ce qui diffère avec notre temps, c’est la franchise avec laquelle elles étaient exprimées. C’était l’éternelle comédie humaine, l’éternelle lutte des instincts masculins contre les instincts féminins.
    Voici d’abord Arlequin, l’homme masqué, qui cache ce qu’il est réellement et qui porte un habit fait de toutes sortes de pièces d’étoffes différentes. C’est le type de l’homme qui fait sa personnalité de tout ce qu’il prend aux autres. Ces morceaux disparates représentent les idées nées dans le cerveau des autres qu’il s’est assimilées.
    Les Muses avaient accusé les hommes de leur prendre leurs idées et de faire des ouvrages qui n’étaient qu’un assemblage de copies disparates des pensées d’elles toutes. On représentera cet assemblage dans la comédie étrusque par l’habit d’Arlequin. Les hommes se vengèrent de cette accusation en la renvoyant à la femme, et Mosa, la Muse, Myriam-Hathor (de Ha-Thora, « la Loi »), chez les hébreux (devenue « Moïse »), en fut victime comme les autres ; on créa le mot « mosaïque » (fait de morceaux disparates) pour désigner son œuvre, le « Sépher », qui servit à faire le premier livre du Pentateuque, la Genèse biblique (qui en sera la caricature, une « père-version »), et se venger de « l’habit d’Arlequin ».
    Pierrot enfariné, c’est l’homme qui parodie la pureté de la femme, son innocence que la couleur blanche représente. Son habit porte des boutons rouges, la couleur symbolique des féministes.
    Polichinelle (pulcinella, de pulcino, diminutif de pullus, poulet), c’est l’être grotesque, la laideur, c’est aussi le dégénéré (déjà !), car les deux bosses qu’il porte, l’une descendant par devant, l’autre montant par derrière, indiquant ses deux pôles physiologiques, sont un symbole qui indique une science profonde de la vie : il montre le chemin que suit son âme qui descend par devant, tandis que par en haut elle n’occupe plus que la partie postérieure du crâne.
    L’action que représente la pantomime est toujours la même : séduire la femme jeune, Colombine, et tromper la femme vieille ; donner des coups quand on n’est pas vu, tel est l’usage de la batte d’Arlequin, prendre l’attitude de celui qui n’a rien fait quand la femme âgée regarde, s’unir, se concerter pour la tromper.
    Les savants ont cherché l’étymologie du nom d’Arlequin et l’origine de ce type à la fois comique et vicieux.
    Court de Gébelin fait venir Arlequin de « lecchino », mot italien qui signifie aussi bien paillasse que gourmand.
    Depuis, on a trouvé une signification plus ancienne et plus réelle. On fait venir Arlequin de « Alucus » qui, en latin, signifie « chouette », et que les Italiens ont transformé en « Allochino ». Et ce point établi, on nous démontre que ce rôle de la farce italienne fut autrefois tenu par un personnage qui symbolisait la stupidité balourde et la laideur de l’oiseau nocturne. Son visage se couvrait d’un emplâtre noir où le nez affectait la forme d’un bec rapace et trapu ; des lunettes énormes, aux verres glauques, imitaient les orbites larges, les pupilles rondes et dilatées entourées du cercle de plumes drues que possède la chouette. Et l’Arlequin ainsi conçu était bête et grotesque, mais mauvais aussi. C’était, évidemment, la caricature d’un type d’homme qui existait alors et qui devait être puissant, car c’est certainement lui qui, pour se venger d’avoir été ainsi représenté, voua la chouette à la femme et attribua le hibou à Minerve. Ce type traversa le théâtre de tous les âges, perdant peu à peu sa maladresse et sa laideur, mais gardant ses vices, s’affinant à tous les contacts, profitant de ses fautes, se dégageant léger et gracieux de l’ébauche informe des premiers jours.
    Si nous remontons dans l’histoire du théâtre pour y chercher les traces d’Arlequin, nous nous rendons compte des métamorphoses qu’il a subies. C’était ce même type, d’ailleurs, que les Grecs avaient peint dans un satyre barbu, velu, hérissé de poils fauves, masqué de noir. C’était le rustre primitif qui devint le fourbe stupide, dont la bêtise immense déchaîne les rires et les sarcasmes. C’est l’homme effronté, bon pour toutes les besognes et prêt à toutes les audaces.
    Charles Nodier disait : « Arlequin a le vêtement bigarré de certains perroquets, le masque noir et lustré du grillon, et la tradition le fait borgne. »
    Nous aurions donc, dans ce personnage, l’évolution d’un type curieux à étudier, les phases traversées par l’homme bête et méchant. Il est d’abord ridiculisé, rendu grotesque, il est stupide et laid, et comparé à la chouette, oiseau de nuit, symbole de ténèbres. Puis il se dégrossit, manie sa batte avec adresse, dit des mots amoureux à Colombine, se moque de Pierrot, berne tout le monde. Il devient alors l’image de l’homme qui ose tout (c’est à ça qu’on les reconnait, surtout Macron en France !), qui s’est habitué au personnage d’emprunt qu’il joue et en tire le meilleur parti possible. Il devient cynique et fieffé gredin, raille avec une verve mordante les travers d’autrui, leur attribue les siens. Son audace le mène aux plus hautes destinées ; alors, quand il est au pouvoir, il fait prendre sa bêtise pour de l’esprit. La chouette, son emblème, c’est, dit-il, l’oiseau cher à Minerve ! Et cette idée renversée fait son chemin. Aujourd’hui que l’esprit d’Arlequin a triomphé, quand on compare quelqu’un à une chouette, notre jeunesse pervertie pense bien plus à la femme qu’à l’homme arrivé si ennobli.
    Bien curieuse est l’évolution de cette chouette.
    Symbole de malheur et de mort, représentant l’homme bête et méchant, ridicule et odieux, elle arrive par des degrés insensibles, par des phases diverses, à l’homme moderne, l’Arlequin politique, scientifique ou littéraire, le prêtre de toutes les religions, dans lequel J.-J. Rousseau et Balzac voyaient l’homme sans idées fixes, sans principes et sans scrupules, trouvant dans son costume bigarré l’image de ses opinions changeantes.
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/findu4emesiecledumoyenagealarevolution.html
    Cordialement.

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