REBLOG

Le grand remplacement, c’est maintenant! 

Une étude qui fait grand bruit

Observatoire de l’immigration et de la démographie – 16 septembre 2021. CAUSEUR

Le grand remplacement, c’est maintenant!
Renaud Camus © Renaud Camus

L’addition est simple. Immigration non maîtrisée + surnatalité des femmes étrangères = de moins en moins d’autochtones. La situation dans de nombreuses villes prouve que le changement n’est pas un « fantasme ».


À la fin du mois d’août, la publication d’une première version de notre étude « Immigration et démographie urbaine » sur le site de Causeur a suscité une vague de réactions dans les médias, chez les politiques et sur les réseaux sociaux. Les bandeaux de CNews parlaient de « bouleversement démographique ». Mais d’autres mots ont hanté les conversations et figuré toute une journée en haut des tendances Twitter : #GrandRemplacement.

Forgée par l’écrivain Renaud Camus dans un essai paru en 2011, cette notion nourrit désormais les éditoriaux, les discussions familiales, mais aussi les lieux de pouvoir. Le journaliste Marc Endeweld affirmait récemment que le président Macron la reprenait régulièrement lors de conversations au sujet de l’immigration et de l’islam.

Un basculement historique

Il est donc légitime de se demander si nos cartes et nos analyses valident ou non la thèse du « grand remplacement ».

Renaud Camus défend l’idée selon laquelle la France et l’Europe connaissent un changement de population, qu’il résume de la façon suivante : « Pouvez-vous développer le concept de Grand Remplacement ? – Oh, c’est très simple : vous avez un peuple et presque d’un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples » [1]Pour l’auteur, cela constitue « le choc le plus grave qu’ait connu notre patrie depuis le début de son histoire puisque, si le changement de peuple et de civilisation, déjà tellement avancé, est mené jusqu’à son terme, l’histoire qui continuera ne sera plus la sienne, ni la nôtre ».

A lire aussi: Causeur: Souriez, vous êtes grand-remplacés!

Avec le « grand remplacement », Renaud Camus défend, selon François Héran, professeur au Collège de France et titulaire de la chaire Migrations et sociétés, « une thèse à deux jambes » [2] :

– La première jambe est quantitative, elle se réfère aux flux migratoires et aux différentiels de fécondité ;
– La seconde est qualitative et se réfère aux changements culturels au sein de la société française.

Sur le plan quantitatif, les éléments ne manquent pas pour étayer le constat d’une transformation rapide de la démographie française sous l’effet de l’immigration. Celle-ci a eu pour conséquence que 11 % de la population résidant en France est immigrée en 2017 et que 25 % est d’origine immigrée – si l’on compte les enfants de la seconde génération issue de l’immigration –, selon les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) publiés en octobre 2018 [3].

Nous sommes donc loin du pur « fantasme » évoqué par certains, d’autant plus qu’il s’agit là exclusivement de stocks – c’est-à-dire de ce qui est et non de ce qui sera à l’avenir. Or deux moteurs conjoints amplifient rapidement ces transformations.

1) La poursuite et l’accélération de l’immigration vers la France

Pour la seule année 2019, 469 000 étrangers se sont légalement installés sur le territoire national [4] (primo-titres de séjour accordés + demandes d’asile enregistrées + mineurs étrangers reconnus « isolés »), soit un record absolu. Il faut ajouter à cela les entrées clandestines, difficiles à chiffrer par nature, mais que l’on peut estimer à plusieurs dizaines de milliers par an.

2) La surnatalité des populations immigrées par rapport aux natifs.

Il importe de tenir compte du différentiel de fécondité entre les femmes descendantes d’autochtones (moins de 1,8 enfant par femme en moyenne en 2017), les femmes descendantes d’immigrés (2,02 enfants par femme en moyenne) et les femmes immigrées (2,73 enfants par femme en moyenne). Cette fécondité varie fortement selon l’origine des femmes : 3,6 enfants par femme en moyenne pour les immigrées algériennes, 3,5 enfants par femme pour les immigrées tunisiennes, 3,4 enfants par femme pour les immigrées marocaines et 3,1 enfants par femme pour les immigrées turques, ce qui est plus élevé que la fécondité de leurs pays d’origine (respectivement 3 ; 2,4 ; 2,2 ; 2,1 [5]).

Sur une même période de vingt ans, entre 1998 et 2018 :

– Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont français a baissé de 13,7 % ;

– Le nombre de naissances d’enfants dont au moins un des parents est étranger a augmenté de 63,6 % ;

– Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers a progressé de 43 % [6].

A lire aussi, Radu Portocala: Intolérable Zemmour

En 2018, près d’un tiers des enfants nés en France (31,4 %) ont au moins un parent né à l’étranger.

Les natifs au carré déjà minoritaires dans de vastes zones urbaines

Commentant les projections de population d’origine étrangère dans les pays de l’UE adossées au scénario Convergence 2008-2060 d’Eurostat [7], la démographe Michèle Tribalat précisait que dans certains pays, « les natifs au carré pourraient devenir minoritaires avant l’âge de 40 ans, d’ici 2060 » – natifs au carré désignant les personnes nées dans un pays de deux parents qui y sont nés également. Elle explique ces résultats par « la conjonction d’une démographie interne peu dynamique et des soldes migratoires projetés qui donne une contribution aussi importante à l’immigration » [8].

Quant à l’aspect « qualitatif » de la notion de « grand remplacement », recouvrant les transformations de mœurs et de civilisation potentiellement induites par l’immigration (spécialement extra-européenne), il ne saurait évidemment être résumé par des données statistiques. Concluons néanmoins avec Michèle Tribalat : « Il me semble que le succès de cette notion vient de son pouvoir d’évocation de certaines situations vécues. Elle a un sens figuré qui évoque l’effondrement d’un univers familier que vit, ou craint de vivre, une partie de la population française : disparition de commerces, et donc de produits auxquels elle est habituée, habitudes vestimentaires, mais aussi pratiques de civilité, modes de vie… »

SOURCE

« Le globe-trotter vit dans un monde plus étroit que celui du paysan »

Le globe-trotter vit dans un monde plus étroit que celui du paysan.

[…] Le passager de paquebot a vu  toutes les races d’hommes et ne pense qu’aux choses qui les séparent : la nourriture, les vêtements, les  convenances, les anneaux dans le nez comme en Afrique, ou aux oreilles comme en Europe.

[…] L’homme dans son carré de choux n’a rien vu du tout, mais il songe aux choses qui unissent les hommes : la faim, les enfants, la beauté des femmes et les promesses ou les menaces du ciel.

Rudyard Kipling, avec tous ses mérites, est un globe-trotter, il n’a pas la patience de faire partie de quelque chose. Un homme de sa valeur et de son caractère ne saurait être accusé d’un cosmopolitisme purement cynique, et pourtant ce cosmopolitisme fait sa faiblesse.

Gilbert Keith Chesterton – Hérétiques ; À propos de M. Rudyard Kipling (1905)

EN BANDE SON :

Catégories :REBLOG

Tagué:

6 réponses »

  1. la « tolérance » des hommes politiques ou leur acceptation voire leurs encouragements à l’immigration est en fait signalée par les traces d’humidité le long de leurs jambes de pantalons marques visibles de leurs peurs de l’islam dont ils subissent les menaces ou les dons alternativement de la part des messagers (discrets) des mosquées.

  2. Une chose curieuse ici, on se concentre sur le Maghreb pourtant les flux constatables et les plus saillants sont majoritairement noirs africains sur Paris et sa banlieue. Il y a des villes qui ont basculés en 20 ans en de grands centres africains et des lieux comme les gares ou encore les collèges sont des indicateurs avancés et assez fiables pour discerner le type majoritaire de population qui s’est développé en ville.
    Des quartiers entiers ont été reconfigurés et élaborés (politique du logement) en fonction de cette « manne africanisée ». Un autre moyen de ressentir le grand bouleversement démographique visible, ce sont les salles d’attentes chez le généraliste… C’est là aussi tout à fait révélateur et pour pousser plus loin les caucasiens que vous croisez ne sont parfois pas français mais issus fraîchement de l’Europe de l’Est.

    Ce grand charivari morpho-génétique, culturel, si ce n’est cultuel et religieux, dissout la Nation Mère relativement à sa cohérence, son développement historique ainsi que sa trajectoire pour opérer une transfiguration du pays. Ces immigrés injectés massivement dans le corps social français sont comme des touristes sédentaires, ils restent agrégés à la constitution de micro communautés poreuses par accointance ethnique ou les liens qui y sont tissés, le sont par la religion et les ponctuations comme la prière du vendredi ou L’Aïd el-Kebir facilitent cet enracinement dans un univers parallèle au notre mais ou se chevauchent des rencontres et des frictions. Un noir africain extrait de sa cambrousse n’a rien à voir avec un tunisien ou un algérien car ce que chacun importe est si franchement différent dans les comportements et pratiques propre à ses coutumes qu’il y aurait, malgré la religion qui les unirait éventuellement, un fossé insurmontable qui les séparerait. C’est un fait notable qu’une forme de racisme sommeille et parfois s’éveille au détour d’une conversation. Une hiérarchie implicite quant au rapport inter culturel se manifeste au détour d’une conversation. Un algérien adulte et français de naissance regardera un noir africain non occidentalisé avec dédain et se trouvera bien mieux en phase avec un français.
    La distanciation culturelle se révèle dans la vie quotidienne, je connais beaucoup d’adultes immigrés nés en France attachés à la France qui voient d’un mauvais œil ce flux inconditionnel d’immigrés car tout comme le natif français, il constate objectivement et avec le même regard désabusé, désenchanté que le français avec qui il a fait et partagé les cours d’école, que l' »étranger » ne remplit plus le gain estimable de l’assimilation au corps social du pays, l’étranger apparaît comme un contre-poids, un surplus parasitaire inassimilable qui bouleverse son environnement, son écosystème de proche en proche. Son milieu de vie est celui du constitutif des liens sociaux que l’on ne tisse que sur le long cours, il traduit aussi les lieux de vie, les magasins, les squares ou jouent les enfants…

    Il me faut aussi ajouter un élément qui vient conforter ce diagnostic négatif: la France qui se défigure, se scarifie, utilise volontairement des outils incitatifs qui agissent comme des pôles magnétiques: les aides sociales, les petits ponts financés par le contribuable pour installer durablement ces immigrés sont autant de raison de désirer vouloir siffler l’arrêt de cette insondable folie. Immigrés que l’on incite à venir par bateau et rester ici parqués sous des ponts ou des camps de fortune ou la maladie fait son lit (covid et tuberculose) et pousse nos politiques à prendre médicalement en charge. Ce qui leur est donné d’une main, nous l’est retiré de l’autre… les français l’ont compris mais ce bonneteau n’a qu’un gagnant: l’oligarchie mondialiste qui paupérise les citoyens qui se pensent encore suffisamment riches mais moins qu’ils ne le furent auparavant. Ce déclin du « jouir » n’est rendu possible que tant que je pense encore pouvoir jouir demain et ce sera rendu par la chair aux douleurs du manque que la volonté de puissance émergera de cette détresse. L’instinct de survie n’a pas encore inondé l’Etre tant que sa TV le nourrit de mensonges et de distraction, que le smartphone lui signifie qu’il est propriétaire de lui-même et que les autres sont des amis bienfaiteurs. Le fraçais est un bisounours qui vit d’abord pour lui-meme dans une indifférence notable des enjeux civilisationnels; il accepte tous les viols répétitifs comme une évidence, une normalité… Voyez la mort de la démocratie! Ils s’en foutent. Voyez l’inversion pratique des valeurs républicaines « Liberté Egalité, Fraternité » au nom de la sécurité de tous, par et pour tous. Voyez face à la mort ce que le feu hystérique des média nourrit. Ils ont peur et ne voient point la lune que le sage leur montre du doigt et tel un troupeau chacun regarde le cul qui le précède, croyant savoir ce qui est bon, bien, vrai et juste dans le train arrière de son voisin, ils se jetteront dans l’abîme qui s’approche à mesure qu’on les y entraîne. Mouton pour la vie jusqu’à l’abattoir?

    S’est étalé dans les médias sociaux entre les immigrés -à qui a été offert un smartphone à leur arrivée- et sa famille restée au pays, l’étalage scintillant de nos richesses que l’on convoite de l’autre bord de la rive et que le débarqué va devoir satisfaire, telle est sa mission, réussir ici c’est aussi réussir là bas… Et comment en serait-il autrement?

    L’El Dorado d’un pays qui se livre ainsi à la prostitution outrageuse de ses moyens, de sa culture et qui en appelle aux déracinés de « l’autre monde » ne peut que s’attendre à voir fondre vers lui un flux abondant et constant d’espérance à soulager.
    Voyez-vous, il se distingue chez l’immigré une volonté de puissance à se construire une identité de réussite sociale, à établir un pont financier pour la famille restée à l’arrière. L’immigré quoiqu’on en pense a le sens du partage, de l’entraide et du sacrifice pour les siens mais il vit dans un jungle urbaine ou résister, c’est trouver du soutien parmi les siens embarqués dans la même galère.

    Jouir et faire jouir constitue l’enjeu existentiel de l’immigré. Certains vont allègrement parasiter le système social pendant que d’autres s’attellent au sacrifice d’un labeur mal payé… mais ils ont la niaque. Ce qui compte pour eux ce n’est ni le compte des jours ni celui de la sueur mais bien de survivre ici et là bas… en même temps.
    Cette volonté nous semble étrangère car nous ne sommes point habité par l’idée de survivre et faire survivre car si c’était le cas, nous accepterions sans badiner des salaires que nos concurrents étrangers acceptent aujourd’hui: voyez-vous des français dans le BTP? Si peu; ce sont des postes qualifiés. Avez-vous remarqué devant les Castorama de nos banlieues capitonnées de béton la foire des petits mains sous payées s’agglutiner contre les ridelles de parking, attendre là des heures qu’on vienne les solliciter pour un job furtif?

    Le problème des français est le problème de l’occident… C’est la mesure du déclin, de la sénescence qu’a provoqué le confort technologique, l’illusion d’abondance à crédit que nous sommes riches alors même que nous sommes fictivement riches et réellement déjà pauvres…

    Appauvris culturellement, en « cœur et en conscience », nos campagnes se sont délitées comme un fil que l’on étire d’un pull qui a mis des siècles à se faire. Campagnes solidaires désertées ou, dans un processus inversé, nos villes se sont remplies démesurément d’anonymat. Les bars ou s’unissait jadis les rencontres ouvrières, du prêtre et du médecin, du notable et de la maîtresse… la palabre s’effiloche peu à peu comme le tissus social… De plus en plus vieux, ces vieux justement voient passer les plus jeunes qui ne font que passer: un jeu à gratter dans l’espoir d’une manne céleste, un paquet de clope hors de prix pour accompagner sa bière devant la tv… c’est le spectacle quotidien des retraités d’une « vie d’avant » avant le passage balisé à l’EHPAD pour finir en beauté crépusculaire comme ce beau pays laissé à la dérive des marchands d’illusion.

    le nombre des petits commerces de proximité décroit dans l’indifférence d’un pouvoir central mondialiste qui anonymise et dissolve les liens sociaux… y pourvoie la technologie qui favorise l’illusion des liens en maintenant une distanciation sociale pour tous ses sujets. Macron et sa cohorte de prédateurs missionnés n’a fait que pousser jusqu’à la caricature ce qui pré-existeait.

    De plus en plus d’amis sur le web, c’est aussi inversement moins d’ami dans la réalité.

    L’amitié, c’est une affaire de contacts charnels, de vérité des liens qui unissent et l’immigré livré à la rue ou dans des hotels formule 1 conserve ce lien si singulier… n’en douter pas, observez ce fait troublant que l’anonymat apparent des gares ou passe la multitude, on croise ici et là des immigrés qui se saluent et semblent se connaitre et même se reconnaître et nous, français isolés, nous paraissons étrangers à nous-même dans ce flux de vie grouillant. Nous voilà donc spectateur d’un ordre des choses qui nous échappe, nous surprend et nous écharpe la conscience d’un doute existentiel. Je suis seul et eux semblent un tout dans ce qui me semblait désunis.
    Observez ces rencontres ponctuelles et ces discussions, au hasard d’un chemin croisé, qui se font dans leur langue native et sentez tout le poids de l’étrangeté, le malaise du vécu d’une telle situation sur vous fondre en questionnement. L’anonymat de la ville ne l’est que pour les français de souche, l’immigré lui semble à l’aise dans ce brouhaha des grandes gares ou chacun ne fait que passer et pourtant… Pourtant, ce qui se poursuit est une destruction lente, une balkanisation des esprits, des lieux et ce qui l’emporte c’est le détournement de qui faisait encore le trait commun d’une civilisation: le sens, le bon sens celui qui instruit les Etres à mener sa vie dans la dignité mais nous ne sommes plus souverain que du Rien, ce grand Rien qui nous mène au néant.

  3. Il peut paraître surprenant que l’écrit de Camus ne soit perçu qu’aujourdhui,il est vrai que le poisson rouge ne se rend compte du manque d’eau que lorsque la petite cuillère qui vide son bocal s’avère être la dernière.Nous y sommes .En fait et c’est très bien vu dans l ‘article,la conjonction des « deux jambes »est intimement liée l’une ne va pas sans l’autre imaginer une assimilation est illusoire passé le moment critique ou l’envahissement prolifique submerge l’existant.Le royaume de Crésus en fut une victime , tout le monde se précipitant sur les paillettes d’or du fleuve Pactole a entraîné la mort du pays , pourtant de culture proche;il en va tout autrement avec l’islam versus la religion chrétienne dans un pays longtemps considéré comme la fille aînée de l’église catholique.L’islam ne se découpe pas en rondelles comme la rosette de Lyon « il n’y a de dieu que dieu et Mahomet est son prophète « tout le reste est exclus ,la chimère d’un « islam de France » est morte avant même son énoncé,il y a bien l’islam en France porteur de règles de vie a l’opposé des nôtres qui demandera au nom de nos principes ce qu’il nous refuse au nom des siens:Dar al arb,Dar al sul ,dar al islam un point c’est tout ; .reste à savoir ce que nous voulons pour nos enfants au vu des résultats de cette dystopie maghrébine .En faisant le regroupement familial Giscard savait très bien ce qu’il faisait ,ses regrets anthumes étaient une dernière farce ,une dernière pirouette prémisse de la pulsion suicidaire de notre peuple

  4. “La charia” – parodie tirée de « La mamma » de C. Aznavour

    Ils sont venus
    Ali Baba
    Dès le départ de Jésus-Christ
    Elle va venir, la charia
    Ils sont venus
    Ali Baba
    Même ceux du sud de l’ Éthiopie
    Y a même Kenzo de Namibie
    Avec les migrants d’ la casbah
    Malfaisants qui échouent en silence
    En Italie ou sur le carreau
    Mais les enjeux sont d’importance
    C’est un peu leurs premiers cadeaux
    A la charia
    On se fait bien tous baiser
    On lui bâtit plein de mosquées
    Elle va venir la charia
    Sainte Marie en pleine disgrâce
    Dont la statue n’est plus en place
    Bien sûr vous nous tendez les bras
    En lui chantant « casses-toi de là »!
    casses-toi de là
    Y a tant d’ mabouls, de gras soupirs
    Autour de toi, toi la charia
    Y a tant de larmes, de non devenir
    A travers toi, toi la charia
    Et tous les hommes, noirs et bicots
    Sur les chemins du grand Sahel
    Elle va venir, la charia
    Qu’ils boivent chaud le thé nouveau
    Le bon thé de notr’ bonne oseille
    Tandis que s’entassent pêle-mêle
    Sur les bancs, cafards et bicots
    C’est drôle comme on se sent raciste
    Près de la chienlit c’est l’affliction
    Y a même un vieux syndicaliste
    Qui se la joue dans l’abandon
    A la charia
    Et les femmes se souvenant
    Des coups de trique et des branlées
    Elle doit mourir, la charia
    Tout doucement, les yeux fermés
    Chantent comme on berce un enfant
    Après une bonne journée
    Pour qu’il sourie en s’endormant
    Sans la charia
    Y a tant d’mabouls, de gras soupirs
    Autour de toi, toi la charia
    Y a tant de larmes, de non devenir
    A travers toi, toi la charia
    Que jamais, jamais, jamais
    On n’te gardera…

Répondre à MASTER TAnnuler la réponse.