Art de la guerre monétaire et économique

Le Billet du LUPUS : A Nos Zemmours en attendant le nouveau coup de Jarnac ! Santé !

A Nos Zemmours

Z est la réponse attendue du conservatisme responsable au délire progressiste de Macron et de la clique « bruxelloise » de Davos. Traditionnellement dans toute démocratie représentative digne de ce nom deux élites s’affrontent : les progressistes « pousse au crime » d’un coté, les conservateurs « empêcheurs de tourner rond » de l’autre, les centristes « bas du casque » jouant les arbitres au gré des alternances.

Là est  le coeur même de la dynamique démocratique, qui trouve sa raison d’être et son équilibre, dans ce balancier perpétuel, où le curseur est tantôt déplacé vers la droite tantôt vers la gauche.

Arrivé en 1981 au pouvoir grâce à une union de la Gauche dont il trahira  toutes les composantes (Radicaux de Gauche et Parti Communiste) François Mitterrand le traitre de Jarnac, l’homme de Vichy, l’ancien de l’Action Française, décida qu’il était temps de pervertir le jeu démocratique au profit d’une fausse alternance favorisant une gouvernance au centre.

Un centre droit et centre gauche jouant les alternances gouvernementales, tandis que la droite conservatrice et la gauche véritablement progressiste se voyaient rejetées aux extrêmes, et de fait marginalisées programatiquement, électoralement et idéologiquement. 

A cette fin Mitterrand créa ce qu’il est convenu d’appeler dans les milieux autorisés la SARL familiale LEPEN, sorte de gloubi-boulga aux idées floues et  « rances », où sous prétexte de combattre l’immigration, il s’agissait pour le Front National de servir d’épouvantail, et de faire barrage, à toute possibilité de reconstitution de la droite dite  conservatrice, en s’emparant de toutes ses thématiques désormais médiatisées comme « diaboliques » : identité, racisme, immigration.

Thématiques qui furent bientôt  réprimées, évolution progresso-sociale oblige,  à grands renforts de lois de plus en plus liberticides. Les tentatives désespérées  d’un Philippe Seguin dans les années 90 pour tenter de faire du RPR un vrai parti conservateur furent toutes vouées à l’échec, Jacques Chirac achevant de clouer  le cercueil du conservatisme par la création de l’UMP, parti présidentiel destiné à n’etre qu’une plateforme électorale en lieu et place de feu RPR pourtant jusqu’alors véritable fer de lance idéologique  des conservateurs français. 

Ce qui eut pour conséquence la naissance d’un petit jeu antidémocratique consistant pour les politiques à se faire élire par une minorité au nom du Front républicain  anti Lepen. Tous les Présidents de la 5 ème république élus depuis Mitterrand en usèrent et en abusèrent, l’apothéose étant le dernier  Président en date : MaoMacron qui parti de rien arriva à tout, tous les pouvoirs !

Les meilleures plaisanteries aussi funestes soient elles ayant une fin justifiant après coup tous les moyens,

L’arrivée de Z sur la  scène politique française apparait donc comme une bouffée d’oxygène dans un microcosme qui commençait à sentir bon la naphtaline, pour ne pas dire le chloroforme. Il faut dire qu’il y avait urgence, le désamour des Français pour le fait politique étant inversement proportionnel à leur désir d’aller voter.

En bousculant des règles d’un jeu trop bien établi, Z fait figure de justicier à la fois en clouant au pilori la SARL Lepeniste et d’autre part, en permettant à une nouvelle alliance des Droites conservatrices de voir le jour. Union des  Droites conservatrices seule capable aujourd’hui de faire contrepoids et contrefeux  à l’Union  macronienne des Gauches dites progressistes.

 Appuyé financièrement  et médiatiquement par le réseau Bolloré, très entouré et soutenu psychologiquement par le réseau identitaire de l’ énarque  Sarah Knafo, adoubé par une bonne partie des Sionistes de droite comme de gauche , Z semble être désormais le candidat idéal,  pour incarner une certaine idée de la France et des Français, pour tous ceux qui aiment voir au delà des seules contingences économiques et épidémiologiques, unique boussole d’un mondialisme devenu fou à force de se complaire dans la répétition et la toute puissance.

Reste à savoir si Z pourra échapper à sa dialectique contradictoire qui le pousse à la fois à incarner, et à se désincarner au fur et à mesure qu’il approche des portes du pouvoir. Où bien le « petit juif berbère » comme il aime à s’appeler, finira-t-il comme Maurras, victime de ses non-choix ?

Après tout  la rhétorique du « petit » journaliste surmédiatisé mais censuré, ne lui a  jusqu’à présent, pas  trop mal réussi, réussira-t-elle cependant,  à  faire de lui un « Grand » Président, capable de mener une révolution nationale dans un Pays exsangue financièrement, tout en  répondant  positivement aux exigences de ses bailleurs de fonds?

That is the question…

On est là au coeur  même de son hésitation à y aller comme on dit, Z à peur de s’y perdre tout en étant  pas certain  de jamais s’y retrouver, faute d’assumer sa destinée. Le dilemme et le  paradoxe Zemmour est l’illustration parfaite de   l’ « être ou de ne pas être » Shakespearien :

Plus dure en  sera  sa chute et plus terrible sa trahison. 

LE LUPUS   

En complément : quelques liens intéressants

La contagion des idées d’Éric Zemmour : Raphaël Glucksmann se « zemmourise »-t-il ?

https://www.humanite.fr/sarah-knafo-la-reseauteuse-des-droites-extremes-au-service-de-zemmour-700459

À la Journée du conservatisme, Zemmour étrille LR et ébauche un programme

https://lincorrect.org/empire-bollore-lagardere-se-fait-bolosser-lincorrect/

  https://www.revue-elements.com/eric-zemmour-dernier-espoir-de-lelectoralisme/?fbclid=IwAR16rrskDuR4DIrmZDX2OQorKheUnN5a7BYP3yK2JufznCpAgZxxgHpRDFU

« La gratitude est non seulement la plus grande des vertus, mais c’est également la mère de toutes les autres »

La gratitude est non seulement la plus grande des vertus, mais c’est également la mère de toutes les autres.

[« Gratus animus est una virtus non solum maxima, sed etiam mater virtutum omnium reliquarum »]

Cicéron – Plaidoyer pour Plancius (56 av. J-C.)

EN BANDE SON :

13 réponses »

  1. : Le petit juif berbère qui porte le futur candidat revient de loin
    Résonne dans son esprit, peut-être ces mots « la valise ou le cercueil » depuis si longtemps
    le temps d’une vie
    Le temps de faire la sienne porté par une histoire, la sienne, qui va rejoindre l’Autre avec un grand H l’Histoire de France
    Les mots qui résonnent aujourd’hui sur le web sont hideux ceux de la haine pure et claire comme la lame des couteaux des trancheurs de gorge
    Sa candidature fait jaillir le pus bien camouflé par
    La doxa en figures diverses et variées
    Pour excuser les assassins et les cloportes qui vivent a nos dépens en prospérant.
    J’éspére que l’enfant chassé de son pays pourra sauvegarder celui qui au fil du temps est devenu le sien !
    Tobe or not, to be that is the question …il suffira d’une virgule

  2. La radicalité est au service du système de domination, d’exploitation et de contrôle. Ce système instrumentalise la démocratie noyautée par un bipartisme de connivence (copains et coquins). Les extrêmes de l’échiquier politique sont des chiens de berger que le système fait aboyer, à intervalles réguliers, pour canaliser les votes vers les candidats choisis. Lorsque les médias aux ordres donnent la parole à des dissidents, il est certain que ces derniers font partie intégrante du dispositif… A mon avis Zemmour fait aussi partie de l’opposition contrôlée.

    • Dire cela revient à ne rien dire et à faire l’économie de la moindre réflexion surtout quand on a pas d’alternative à proposer si ce n’est des ya ka et des faut quon…

      Le vrai leurre c’est la souveraineté du peuple, la réalité une guerre des élites sans merci pour la conquêtes du pouvoir et des pouvoirs. C’est pourquoi la démocratie représentative quant elle n’est pas détournée en oligarchie d’intérêt comme actuellement est le moins mauvais des systèmes politiques…C’est pourquoi Z quoique qu’en dise ses détracteurs et contempteurs c’est le gars qu’on attendait plus et surtout pas là. Pour ma part je ne boude pas mon plaisir à le voir faire fermer leurs claques merde à Minc, Attali et même Mélenchon grande gueule devant l’éternel…Seule question aura t il la brutalité d’un Trump pour aller jusqu’au bout, je lui souhaite !

      Opposition contrôlée peut être mais surtout incontrôlable sauf à croire au grand complot des bouffons associés et au grand reset de la connerie unifiée.

  3. Le plaisir de voir Minc se prendre la mondialisation heureuse en morceaux épars éclatés tel des balles par Z …

  4. PAINT IT BLACK
    Ce qui est bien avec Tata, c’est qu’il nous donne chaque jour un os à ronger. Là, par exemple, il nous parle de cette « africanité qui est en nous » que nous devons assumer, et même souhaiter si nous voulons être des Français à part entière…
    Hum… ! Je ne veux pas être mauvaise langue, ni même vulgaire mais on doutera quand même de sa neutralité en ce domaine ; et si ce message doit toucher tous les Français, je ne suis pas certain de vouloir être de celles et ceux à qui cette injonction s’adresse…
    Bon, derrière cette énième profession de foi qu’on lui laisse bien volontiers, il y a surtout l’appel au multibordel ethnique, comme si la situation actuelle ne lui suffisait pas. Ce coup à gauche pour flatter l’électorat de Mélenchon et les boomers masos/dégénérés – et le MEDEF – devrait précéder un coup au Centre pour les couilles molles des LR, avant qu’une rodomontade virile vise à convaincre les « populistes » de Zemmour et la Marine nationale.
    Ce slalom dialectique durera jusqu’aux Présidentielles, c’est-à-dire jusqu’à sa victoire annoncée…

    C. Rol

    VIA FACEBOOK

  5. Entre la peste noire de l’Elysée et le choléra national, que choisir ?
    Mais voici que « Z », la nouvelle « coqueluche », est arrivé, sans se presser, avec son beau cheval de bataille et son grand lasso politique !
    Alors au diable la peste noire et le choléra !
    Vive la « coqueluche » !
    Il paraît qu’elle évolue lentement vers la guérison…Sauf si on a plus de 50 ans et vacciné sur sa demande anti-Covid…

  6. Geoffroy Lejeune sur Twitter :
    « Éric Zemmour a probablement tué le match à droite.
    Il arrive et présente la facture après plusieurs décennies d’échecs, de renoncements, de divisions…
    Les politiques ont échoué et déçu. »

Laisser un commentaire