L’expansion rapide des énergies renouvelables et le sentiment négatif du public à l’égard de l’énergie nucléaire créé par des catastrophes telles que celles de Tchernobyl ou de Fukushima ont fait de l’énergie nucléaire un parent pauvre de la production mondiale d’énergie. L’énergie nucléaire a connu un lent déclin, passant d’une part maximale de 17,5 % de la production mondiale d’électricité en 1996 à une part de seulement 10,1 % en 2020, car les pays sont plus nombreux à mettre en attente ou à abandonner leurs stratégies d’énergie nucléaire qu’à les développer.

Toutefois, comme le note Katharina Buchholz de Statista, selon le rapport, 33 pays exploitent actuellement des réacteurs nucléaires, mais seuls 14 d’entre eux sont répertoriés comme poursuivant activement la technologie – y compris les nouveaux venus dans le domaine de l’énergie nucléaire en 2020, le Belarus et les Émirats arabes unis.

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Le programme d’énergie nucléaire qui connaît la croissance la plus rapide au monde est aussi l’un des plus jeunes : La Chine utilise l’énergie nucléaire depuis le début des années 1990 et exploite actuellement 52 réacteurs nucléaires, dont 39 ont rejoint le réseau au cours des dix dernières années seulement.

Les États-Unis restent quant à eux le principal bastion de l’énergie nucléaire dans le monde, avec 93 réacteurs opérationnels en juillet 2021, soit 11 de moins qu’en 2011. Malgré cette baisse, le programme américain est considéré comme actif, tout comme le programme japonais, qui a subi une perte massive de 39 unités depuis 2011. Avec actuellement neuf réacteurs nucléaires actifs, le Japon devrait bientôt abandonner officiellement la construction de nouvelles centrales nucléaires.

Seuls trois pays qui avaient des programmes d’énergie nucléaire ont jusqu’à présent arrêté tous leurs réacteurs – l’Italie en 1987, le Kazakhstan en 1998 et la Lituanie en 2009.

SOURCE

« L’exception vient toujours de la raison de la règle »