Et si la peur du changement, de la perte de contrôle et le désir d’unité sociale et de prévisibilité étaient les véritables moteurs de la pression climatique ?

Le Royaume-Uni a-t-il besoin d’un référendum sur ses engagements en matière de changement climatique ?

Les critiques affirment que l’objectif « zéro émission » a été imposé par les « élites » sans mandat électoral.

27 OCT 2021

Une grande partie de la population britannique est favorable à un référendum sur les propositions du gouvernement en matière d’émissions nettes zéro, selon un nouveau sondage de YouGov.

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Tim Lord, de l’Institut Tony Blair, a rejeté l’idée que les « élites » sont à l’origine de l’action en faveur du climat. Il a déclaré qu’ »il y a de l’ironie dans tout cela, car ce sont les plus pauvres qui seront les plus durement touchés par un changement climatique non maîtrisé ».

Lord a convenu que l’objectif net zéro a été introduit à l’été 2019 avec un débat minimal aux Communes et aucune mention du plan dans l’élection de 2017 – mais il a été inclus dans le manifeste conservateur avant l’élection de décembre 2019.

Bien que la réalisation du zéro net soit une « tâche complexe » qui « ne peut être réalisée sans le soutien du public à la fois pour l’objectif global, et les politiques nécessaires pour y parvenir », cela « ne peut pas signifier que tout le monde soutient chaque mesure », a-t-il déclaré. Le consentement doit provenir d’une large base et « net zéro doit être basé sur une politique d’unité et non de division ».

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Lire la suite : https://www.theweek.co.uk/news/uk-news/954591/does-the-uk-need-a-referendum-on-net-zero-pledges

Voici un autre appel à l’unité ;

Le pape François fait l’éloge des jeunes militants dans la lutte contre le changement climatique.

« On dit que vous êtes l’avenir, mais dans ces domaines, vous êtes le présent. Vous êtes ceux qui font l’avenir aujourd’hui, dans le présent », a déclaré le pontife.

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Le pape a déclaré que les solutions au changement climatique, y compris le développement et la production durables, doivent être fondées sur l’unité et un sens partagé des responsabilités.

« Il doit y avoir une harmonie entre les personnes, les hommes et les femmes, et l’environnement », a-t-il déclaré. « Nous ne sommes pas des ennemis. Nous ne sommes pas indifférents. Nous faisons partie de cette harmonie cosmique. »

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Lire la suite : https://www.nbcnews.com/science/environment/pope-francis-praises-youth-activists-fight-tackle-climate-change-rcna2401

La Chine aussi veut l’unité ;

La Chine publie un livre blanc sur la réponse au changement climatique

Mise à jour 18h47, 27 Oct 2021

La Chine a publié mercredi un livre blanc sur les politiques et mesures du pays pour répondre au changement climatique. La Chine s’est fixé pour objectif d’atteindre le pic des émissions de dioxyde de carbone d’ici 2030 et la neutralité carbone d’ici 2060.

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Le livre blanc affirme que le changement climatique est une cause partagée par toute l’humanité. Face à des défis sans précédent en matière de gouvernance mondiale du climat, la communauté internationale doit réagir avec une ambition et une action sans précédent. Nous devons agir avec un sens des responsabilités et de l’unité, prendre des mesures proactives et travailler ensemble pour rechercher l’harmonie entre l’humanité et la nature.

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Lire la suite : https://news.cgtn.com/news/2021-10-27/China-releases-white-paper-on-climate-change-response-14Hs1nziBe8/index.html

Unité, unité, UNITÉ. Et bien d’autres exemples encore.

Quand on y pense, un enfant pourrait voir clair dans les affirmations absurdes des alarmistes climatiques. Si des températures légèrement plus élevées sont si terribles, pourquoi les endroits légèrement plus chauds ne souffrent-ils pas déjà de tous les problèmes que les alarmistes annoncent ? Mais l’alarmisme climatique, en tant que source potentielle d’unité sociale, est bien trop précieux pour être vaincu par la simple logique.

Qu’est-ce qui a provoqué cette soudaine montée de la peur chez les élites mondiales, qu’elles perdent le contrôle ?

Je pense que le déclencheur de cette panique parmi les élites mondiales a été la chute de l’Union soviétique. L’État soviétique, jusqu’à la fin, semblait tout puissant, énorme, un juggernaut impossible à arrêter, avec son terrifiant appareil de sécurité d’État et le contrôle apparemment total de la communication.

Mais les Soviétiques n’ont pas su s’adapter à la révolution de l’information.

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« La vérité est bonne », dit un vieux proverbe russe que cite Shane, « mais le bonheur est meilleur ».

Les premiers balbutiements de la libre pensée ont été nourris par les émissions de radio de Voice of America et par les livres et enregistrements bruts, autoédités, des mouvements Samizdat et Magnitizdat. À la fin, bien sûr, c’est CNN et les téléphones portables qui ont finalement vaincu l’Union soviétique.

« L’explosion de l’arsenal électronique – téléphones cellulaires, télécopieurs, magnétoscopes, antennes paraboliques, ordinateurs avec modems – a démontré que la technologie avait tendance à devenir plus compacte, portable, polyvalente et peu coûteuse », explique Shane. « En tant que telles, les nouvelles machines semblaient être des armes que le citoyen pouvait brandir contre l’État aussi facilement que l’État pouvait les utiliser contre le citoyen. »

Comme le souligne Shane, l’expression « révolution de l’information » prend un sens entièrement nouveau dans ce contexte. Et il nous aide à comprendre à quel point il devait être émouvant, mais aussi bizarre, pour un citoyen soviétique d’allumer son téléviseur et de voir les hauts gradés du KGB dans une émission téléphonique : « Ce soir, ils vont répondre aux questions », annonçait le présentateur.

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Lire la suite : https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1994-05-11-ls-56160-story.html

La Chine a mieux survécu que les Soviétiques, car ils avaient plus d’argent. Les réformes économiques capitalistes de Deng Xiaoping dans les années 1980 ont donné au PCC les ressources financières dont il avait besoin pour acheter des équipements de surveillance et de l’expertise, ce qui l’a rendu plus apte à suivre la révolution de l’information. Mais même les Chinois ont du mal à contenir la libre circulation de l’information qui sape le contrôle de l’État sur les récits publics. Les initiatives mondiales en faveur de la liberté ont fourni des systèmes tels que le projet TOR, qui sont utilisés par les citoyens chinois qui veulent se faufiler à travers le Grand Pare-feu chinois, afin de pouvoir suivre ce qui se passe réellement dans le monde.

Si les élites mondiales ne peuvent pas contrôler les technologies de communication, la meilleure chose à faire ensuite est d’essayer de dominer la conversation, par le biais d’une campagne de peur et d’un appel à l’unité mondiale. Le point de mire de cet appel à l’unité mondiale ne devait pas nécessairement être le changement climatique, mais je pense qu’ils ont choisi l’alarmisme climatique parce qu’il était pratique et disponible, et qu’il avait déjà un public important au moment où les élites s’y sont intéressées. Mikhaïl Gorbatchev, après avoir perdu son ancien poste de dernier dictateur de l’Union soviétique, a passé beaucoup de temps au début des années 90 à soutenir les initiatives climatiques des Nations unies.

À mon avis, le désir des élites de s’accrocher au contrôle explique pourquoi l’alarmisme climatique a survécu aux échecs répétés et embarrassants des prévisions.

Normalement, lorsqu’une théorie scientifique produit une série désastreuse de prédictions erronées, la théorie s’étiole et meurt. Mais à mon avis, les élites mondiales maintiennent l’alarmisme climatique en vie, grâce à de vastes infusions d’argent du contribuable pour des chercheurs dociles, et toute une industrie des énergies renouvelables qui n’existe que parce que les gouvernements du monde continuent à détourner l’argent du contribuable pour payer les factures.

Tant qu’une partie importante de la population croit à la crise climatique, cette puissante source d’unité sociale est trop utile pour que les élites mondiales effrayées y renoncent.

Le désir des élites de freiner à tout prix la révolution de l’information n’apporte rien de bon aux gens ordinaires.

Effrayer les enfants avec de faux récits d’apocalypse climatique peut faire gagner un peu de temps aux élites, en les aidant à conserver leur emprise sur le pouvoir face à la croissance de la liberté d’expression et de la communication ouverte induite par la technologie, mais les enfants qui acceptent les mensonges climatiques endurent une énorme souffrance personnelle.

Traduction de WattsUpWithThat.com par Aube Digitale

« […] la fraternité n’a pas ici-bas de pire ennemi que l’égalité. » — Gustave Thibon, Diagnostics (1940)

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