L’ancien vice-président Al Gore a fait la promotion d’une technologie développée par la coalition Climate TRACE qui permet de suivre les émissions de gaz à effet de serre. Cette technologie peut aider à identifier les personnes qui sont « les plus responsables du changement climatique », mais le système est déjà accusé de n’être rien d’autre qu’une surveillance de masse.

M. Gore a été vice-président sous la présidence de Bill Clinton. Le démocrate est depuis longtemps partisan de mesures visant à lutter contre le changement climatique.

Dans une interview accordée à l’émission Andrea Mitchell Reports de MSNBC, il a vanté la technologie Climate TRACE, affirmant qu’elle permettrait de révéler l’identité des responsables des émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement et les militants du changement climatique pourraient utiliser ces données pour tenir les émetteurs de gaz à effet de serre responsables de la « destruction » de l’environnement.

« Nous obtenons des données de manière constante à partir de 300 satellites existants, de plus de 11 000 capteurs terrestres, aériens et maritimes, de multiples flux de données Internet et en utilisant l’intelligence artificielle », a souligné M. Gore. « Toutes ces informations sont combinées, la lumière visible, l’infrarouge, toutes les autres informations qui sont apportées, et nous pouvons maintenant déterminer avec précision d’où viennent les émissions de gaz à effet de serre. »

« Et l’année prochaine, nous l’aurons jusqu’au niveau de chaque centrale électrique, de chaque raffinerie, de chaque grand navire, de chaque avion, de chaque décharge, et nous aurons l’identité des personnes responsables de chacun de ces flux d’émissions de gaz à effet de serre, et si les investisseurs ou les gouvernements, ou les militants de la société civile veulent les tenir responsables, ils auront les informations sur lesquelles fonder leur action et les tenir responsables », a-t-il ajouté.

Traduction de Reclaim The Net par Aube Digitale

– Romain Gary : Il faut toujours connaître les limites du possible. Pas pour s’arrêter, mais pour tenter l’impossible dans les meilleures conditions

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