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Les experts prédisent l’avenir: yeux bioniques, mammouths, bébés sur mesure et fin d’Hollywood

Les experts prédisent l’avenir: yeux bioniques, mammouths, bébés sur mesure et fin d’Hollywood

Les experts prédisent l’avenir: yeux bioniques, mammouths, bébés sur mesure et fin d’Hollywood

De nombreux futurologues et autres scientifiques estiment que l’humanité, et par extension le monde entier, se trouve à la croisée des chemins. Le métavers très médiatisé de Meta, la société mère de Facebook, n’est que le début de toute une série d’évolutions et de révolutions qui nous attendent dans les prochaines décennies.

Reconnaissance faciale

La reconnaissance faciale n’est plus une nouveauté. Depuis quelques années, les smartphones peuvent être déverrouillés simplement en les regardant et Facebook, entre autres, utilisait également la reconnaissance faciale jusqu’à récemment pour reconnaître automatiquement les utilisateurs dans les vidéos et les photos.

À l’avenir, la même technologie sera de plus en plus utilisée pour ouvrir les portes, de sorte que vous n’aurez plus besoin de clés. Cependant, la reconnaissance faciale est également de plus en plus utilisée par les gouvernements pour contrôler les citoyens. L’Australie s’est tournée ainsi vers la technologie pendant la crise du coronavirus pour vérifier si les résidents respectaient leur quarantaine obligatoire.

Des yeux bioniques pour remplacer votre portefeuille et vos clés

« Dans 30 ans, la reconnaissance faciale aura rendu votre portefeuille et vos clés complètement obsolètes. Il sera dangereux et effrayant que quelqu’un pirate vos données biométriques. Vous pouvez déjà appeler votre banque pour modifier votre code PIN ou bloquer une carte bancaire. Mais vos données biométriques peuvent vous bloquer », prévient Martin Ford, auteur de Rule of the Robots : How Artificial Intelligence will Transform Everything, dans le New York Post.

C’est exactement ce qui sera possible à la fin des années 2040, selon Future Timeline. Les yeux ou les rétines bioniques seront alors aussi bons que vos propres yeux et offriront beaucoup plus de possibilités. Par exemple, un œil artificiel implanté peut être équipé d’une caméra spéciale intégrée, éventuellement avec des capacités de zoom supplémentaires ou une vision nocturne. En outre, la technologie et le logiciel intégrés peuvent être mis à jour en permanence ou dotés de fonctionnalités supplémentaires.

Designer de bébé

La façon dont nous avons des enfants va également changer de façon irréversible. Si vous avez assez d’argent, en 2053, vous serez en mesure d’adapter complètement l’ADN de votre bébé. Les futurs parents pourront ainsi choisir à l’avance non seulement l’apparence, mais aussi l’intelligence et les capacités physiques de leur enfant.

De plus, dans certains cas, ces embryons seront même entièrement créés en laboratoire. Selon Susan Golombok, professeur à l’université de Cambridge, les utérus artificiels seront dans un premier temps utilisés par des femmes infertiles ou trop âgées pour porter elles-mêmes des enfants. Toutefois, la technologie sera également accessible à celles qui ne veulent pas connaître l’inconfort d’une grossesse.

Renaissance des mammouths et d’autres espèces éteintes

L’évolution du génie génétique permettra non seulement de concevoir des bébés comme on le souhaite, mais aussi de ramener des espèces animales à la vie. Par exemple, il existe depuis un certain temps des projets concrets visant à recréer le mammouth laineux. La même technologie pourrait ensuite être utilisée pour d’autres espèces disparues, comme le tigre à dents de sabre.

Cependant, il se peut que nous n’ayons pas à remonter aussi loin dans le temps pour trouver des animaux disparus que nous pourrions ramener à la vie grâce au génie génétique. En effet, New Scientist prédit que « la majorité des espèces de primates disparaîtront dans les 25 à 50 prochaines années ».

Hollywood sans acteurs

Il n’y a pas que les clés, les cartes bancaires et les utérus qui deviendront obsolètes à l’avenir : les acteurs pourraient eux aussi se retrouver au chômage. Les « deepfakes » défilent depuis un certain temps déjà. Et ils sont de plus en plus difficiles à distinguer des originaux.

« Peut-être que dans 30 ans, les héritiers des stars de cinéma décédées continueront à réaliser des films mettant en scène leurs ancêtres. Aucun des personnages que nous voyons dans les films ne sera réel. Pourquoi y aura-t-il encore besoin d’acteurs ? Les producteurs pourront utiliser l’intelligence artificielle pour créer des personnages qui auront exactement l’apparence qu’ils souhaitent », explique le futurologue Ford.

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6 réponses »

  1. Il y a à boire et a manger chez ces experts qui feraient bien de mieux fréquenter les labos, en particulier l’anglaise qui est un peu à coté de ses chaussettes.

  2. Bon un peu d’humour caustique … dommage pour le docteur Josef MENGELE … il est né trop tôt … aujourd’hui , il aurait le prix Nobel de médecine avec tous les autres abrutis qui nous envoient a l’abattoir …
    Alors je vais me faire cloner … mais faire quelques rectifications … ben comme il faut être dans l’air du temp … blanc en noir … hétéro en homo … sportif en glandu … mortel en immortel … etc …
    Quel avenir radieux KAMARADE … faisons du passé table rase … a que la vie est belle …

  3. Aldous Huxley l’avait déjà annoncé. C’est le meilleur des mondes. Monde dans lequel il n’y aura plus d’empathie pour autrui, plus de sentiments. Nos descendants seront de véritables robots-esclaves. On en a pris la direction surtout depuis le fameux mariage pour tous, où Elisabeth Guigou nous assurait qu’en aucun cas cela allait faire ouvrir la porte aux GPA et autres PMA.
    Bande d’enfoirés !
    Qui sera réincarné en alpha, qui en béta, qui en delta ??
    Ca donne plus envie d’être réincarné en salamandre ou en lombric, non ?

  4. Les questions techniques du Metavers nous ouvrent plus directement sur celles ontologiques et anthropologiques. Ce qui se rapproche le plus -allégoriquement parlant- du système Metavers, c’est Matrix et ce qui en devient le prolongement le plus semblable c’est le « Livre des morts tibétains ». Pour comprendre l’allusion et la similarité entre expérimenter le metavers et le monde illusoire post-mortem que décrit le Bardo Thodol (livre des morts) il faut comprendre que pour les bouddhistes tibétains les expériences post-mortem sont entièrement dépendantes du contenu mental de chaque personne. L’état bardique ressemble à un état de rêve, enfantés par la mentalité du rêveur. Le Bardo Thödol explique que toute vision, sans aucune exception, est purement illusoire c.à.d virtuelle puisque elles sont le résultat d’une projection mentale qui relève de nos expériences quand nous étions bien vivants. Ainsi, vivre et expérimenter c’est réaliser un ensemble de contenus qui caractérise notre personnalité, traduisait notre identité « Moi-Je » terrestre. Nous résultons donc d’une conjugaison subtile de souvenirs imagés et d’émotions associées à travers lesquels nous formulons constamment une pensée qui est nominale en tant que sujet-acteur qui est une pensée réflexive sujet-spectateur et une construction mentale projetée qui théâtralise notre environnement. Voyons ce qu’aurait donc à nous proposer ce metavers:

    Pourquoi meta-vers? « Meta » signifie « au delà » et « vers » pour « tourner » « assembler ». « Univers » signifie rassemblé autour de « UN » (Dieu et par principe l’unicité de toute chose) avec cette idée de mouvement tandis que le « metavers » signifierait « tourné » et « assemblé » « au delà de notre réalité physique unique ». Cet « au delà » importe d’etre exploré et questionnée puisque il s’agit d’un plan de réalité substitutif du notre.

    Si pour les tibétains mourir c’est basculer dans un autre type de réalité, mourir anthropologiquement c’est effectivement changer de paradigme sensible et cognitif; or, le « metavers » est aussi un moyen en même temps qu’une cible à atteindre pour les êtres qui basculeraient sensiblement de notre réalité physique pour celle virtuelle mais l’analogie entre le Bardo et ses matrices sensées représenter des miroirs en même temps que des portails de franchissement pour une réalité qui fasse résonance avec nos intimes, celles ou se reflètent les états émotionnels et intellectuels des sujets, se distinguent sur un point fondamental: notre réalité physique ferait dépendre celle post-mortem mais dans l’état post-mortem il est impossible d’évoluer et donc de modifier quoi que ce soit à ce que nous sommes et pourrions devenir. On comprend dès-lors cette double allusion au concept d’éternité qui relève de l’immuable d’un temps figé dans un non espace… qui est finalement un simulacre d’espace et de temps. C’est dire que les mouvements de la pensée et des actes n’ont aucune valeur en soi… pire tout constitue une prison mentale qui échapperait à la continuité causale et rétro-causale de nos actes-pensées. Notre possibilité d’évoluer et de changer c’est à dire de nous transcender est pétrifié dans un non espace sensible dont le temps n’a plus cette valeur d’impermanence qui nous est nécessaire pour se changer soi-même. Cela soulève une autre question anthropologique qui est celle de la nature de l’altérité dans ce meta-monde détourné du notre: naturel.

    En effet, le metavers qui nous est présenté repose sur le virtuel or ce dernier n’est que l’avatar projeté du notre. Entendons-nous sur la valeur non plus d’usage mais intrinsèque que représenterait cette « sphère virtuelle », ce cyber-espace ou se projettent les éléments contextuels du notre en même temps que les flux de données humaines alimentent et se reconstituent virtuellement en informations pour faire semblant d’etre à l’image de notre réalité sensible humaine.

    Le simulacre est l’attribut du mensonge tout comme la parodie en est la caricature.

    Ces 2 aspects dans la Tradition sont les marques du diable, de Satan, d’iblis… On ne peut alors que s’interroger plus avant sur la force motrice qui active ce mouvement eschatologique et convenir que la « fin des temps » n’est que celle d’un humain vivant sa vie dans l’univers physique pour basculer définitivement dans un « non monde » sans temps, ni espace car ils se définissent comme le notre et si les propriétés que nous prêtons au temps et à l’espace qui nous est commun s’effacent pour un ersatz de temps et d’espace c’est que ces derniers n’en possèdent point qu’il nous vaille de pénétrer « corps et Ame ». D’ailleurs, les conditions attendues de ce non-monde virtuel, cette matrice ou nous serions prisonniers dans les termes d’un contrat faustien, nous engage à vivre un enfer aux allures de paradis: c’est le sommum du « fake » qui nous attend car parler de metavers et de ses promesses merveilleuses c’est convenir que nous serions destinés à vivre une utopie. Une utopie, pour rappel, se dit d’une idée qui n’a pas trouvé son terrain propitiatoire de réalisation, c’est ce que le préfixe » U » nous suggère par le sens de sa négation. Or ce qui n’existe pas physiquement n’existe -au préalable de ses possiblités d’etre existant- que sous forme d’idées… c’est dire qu’elle est produite par le mental du sujet qui en conçoit la réalité de manière imaginative et fantasmée. Pour rappel, la matrice du Bardo Thodol répond à cette exigence principielle d’etre une projection active du mental et de nos émotions ce que le metavers nous apparaît être aussi comme projection pseudo-écosystémisée du notre tout autant que des qualités émotionnelles et pratiques qui font notre identité terrestre se projettent en résonance dans une matrice fictionnelle de réalité.

    Il est indéniable que ce que nous vivons collectivement est un tournant majeur non pas seulement en terme catégoriel restreint au périmètre poreux de l’économie, de la finance et du social ou culturel mais meme au niveau de la matière puisque nos corps deviennent des champs d’occupation et de conquête technologique pour mieux nous relier puis nous faire pénétrer dans ce panopticon d’illusions pérennes.
    C’est le sens fort et entier du graal de l’inclusivité qui est recherchée par les élites quand elles s’émerveillent de l’évolution scientifique et qu’elles font du « progrès » l’exigence performative d’une religion de l’Homme pour viser transitoirement le Transhumain avant qu’il ne devienne totalement post-humain.

    Demandez-vous jusqu’où nous pourrions aller collectivement. Interrogez la question des interfaces hommes-machines et quel serait l’intérêt de connaitre le langage des aires fonctionnelles du cerveau pour une machine-learning capables de renvoyer une stimulation électrique au cerveau pour « construire » une image mentale ou une sensation qui n’existerait pas physiquement sauf pour le sujet qui en a reçue le message. Vous comprendrez aisément les enjeux de l’internet des objets et celui des corps et en quoi ils constituent un préalable au cheminement d’un cyber-espace constitué d’écosystème d’I.A dans lequel nous serions projetés. Qui seront nos maîtres de demain? La même force motrice qui nous conduit à la caricature de ce que nous sommes, caricature qui profane la nature de ce que nous sommes et rompt le filial entre la verticalité spirituelle de l’Etre et son horizontalité mondaine et terrestre, la seule qui nous permette de changer en bien ou en mal grâce à un dispositif qui s’appelle le libre-arbitre.

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