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Article du Jour : Il est temps de laisser tomber l’hystérie et d’apprendre à vivre avec le COVID

Il est temps de laisser tomber l’hystérie et d’apprendre à vivre avec le COVID

Pour la plupart des gens, Omicron est un rhume très contagieux. Beaucoup l’attraperont, et la plupart auront le nez qui coule et un mal de gorge. Oui, même avec Omicron, comme avec la grippe, certaines personnes tomberont gravement malades, et quelques-unes en mourront. Le port de masques, la distanciation sociale, les limites de capacité, les confinements, les couvre-feux et les « vaccins » n’arrêtent pas la propagation. Les personnes qui ont évité Omicron cette fois-ci devront faire face à la prochaine variante, ou à celle d’après. Comme les autres virus respiratoires en circulation, le COVID-19 est là pour rester.

Par conséquent, le COVID est fini. Soit le bénin Omicron est la fin de la folie COVID, soit il n’y a pas de porte de sortie.

La panique et la démence doivent prendre fin, sinon ce sera pour toujours.

Depuis 23 mois, la véritable pandémie n’est pas le COVID mais l’anxiété. Selon Mattias Desmet, professeur de psychologie clinique à l’université de Gand en Belgique, la crise du COVID est un produit de la « psychologie des foules », une psychose collective qui peut survenir lorsqu’une partie importante de la population développe une fixation irrationnelle sur une cause externe. La formation de masse est plus susceptible de se produire, dit Desmet, lorsqu’une masse critique de personnes souffre d’un manque de liens sociaux, d’un manque de sens dans leur vie, d’une anxiété flottante sans source ou cause spécifique, et d’une frustration et d’une agressivité flottantes non dirigées vers une cible particulière.

Le virus a peut-être rendu les gens anxieux, mais c’est plutôt l’inverse qui s’est produit. Les personnes déjà effrayées, déconnectées et à la dérive dans leur vie étaient plus sensibles aux messages médiatiques qui présentaient le COVID comme une menace plus importante qu’elle ne l’était réellement. Le virus leur offrait un phénomène extérieur sur lequel concentrer leur détresse. Il a donné un but à la peur. Les masques, les confinements, la distanciation sociale et les obligations en matière de vaccination donnaient l’illusion d’un contrôle et justifiaient l’imposition du fardeau de leur anxiété aux autres. Pour certains, le fait de se cacher derrière des masques, de rester à la maison, de travailler en ligne et de s’isoler offrait un répit dans des interactions sociales qu’ils trouvaient de toute façon inconfortables.

Le COVID est une plateforme vertueuse d’où l’on peut s’en prendre aux non-conformistes. COVID applaudit la fermeture des petites entreprises, le licenciement des travailleurs, l’expulsion des étudiants universitaires et la fermeture des écoles, tout cela pour apaiser leur anxiété. Le pays n’a jamais été « dans le même bateau ». Comme l’a écrit Aldous Huxley, « Le moyen le plus sûr de susciter une croisade en faveur d’une bonne cause est de promettre aux gens qu’ils auront la possibilité de maltraiter quelqu’un. Pouvoir détruire en toute bonne conscience, pouvoir se comporter mal et appeler son mauvais comportement ‘indignation vertueuse’ – c’est le sommet du luxe psychologique, le plus délicieux des plaisirs moraux. »

Les COVIDiens qui se sentent menacés par la fin de la cause pour laquelle ils ont vécu ces deux dernières années réclameront à cor et à cri des restrictions plus nombreuses et plus sévères. Au Canada, la partie est toujours en cours. Le Québec a imposé de nouveaux couvre-feux. L’Ontario a réduit l’ampleur des tests, mais s’est remis en selle et a fermé à nouveau ses écoles. Les campagnes de rappel battent leur plein et la rhétorique de la « pandémie des non-vaccinés » continue. Le Premier ministre Justin Trudeau a même laissé entendre, pendant la campagne électorale de l’automne dernier, que les non-vaccinés étaient des racistes et des misogynes qui ne devraient pas être tolérés.

Et pourtant, des signes du grand retour en arrière apparaissent lentement.

Aux États-Unis, les CDC ont mis le holà sur les tests PCR, tandis que l’administration Biden a admis qu’il n’y avait pas de solution fédérale au COVID. Dans certains États, les stades sont toujours pleins, et il n’existe aucune obligation de masquage ou de vaccination. Des experts perspicaces, autrefois solidaires du régime COVID, se dirigent délicatement vers la sortie, en essayant de ne pas être le dernier dans la pièce lorsque la musique s’arrêtera.

Dans certaines juridictions comme l’Ontario, les vaccinés ont attrapé Omicron à un taux plus élevé par habitant que les non-vaccinés. Pour ceux qui se jugent peu exposés au virus, pourquoi s’exposer aux effets secondaires contestés d’une thérapie qui n’a pas encore été entièrement testée ? Les gens devraient avoir le droit de faire leurs propres choix médicaux. Après avoir été suspendus, renvoyés, évincés, bannis et diabolisés, les non-vaccinés ont défendu ce droit à la dure. Ils ne sont pas prêts d’y renoncer maintenant.

Les règles du COVID, disent certains apôtres, protègent le droit d’être protégé des virus respiratoires. Mais un tel droit n’existe pas. S’il existait, les confinements seraient la pratique établie contre les rhumes, la grippe et les nombreux autres virus respiratoires en circulation.

La société se serait arrêtée net depuis longtemps. Les virus font partie de l’existence humaine. Si vous êtes malade, restez chez vous. Vous vous souvenez de l’époque où l’on disait simplement ça ? Les personnes sensibles au COVID, voire à Omicron, doivent se protéger du mieux qu’elles peuvent. Le reste de l’humanité doit continuer à vivre sa vie.

En tant que crise sanitaire, le COVID est terminé. L’hystérie, cependant, sera plus tenace.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale

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