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Pour se faire réélire, Macron avait besoin de sa fameuse « guerre » contre la grippe, puis la guéguerre funeste entre populistes et, pour finir, une autre guerre, celle-ci authentique, contre la Sainte Russie selon les mêmes ressorts propagandistes que lors des massacres en Irak, Serbie, Syrie, Lybie, etc.
Car, si l’on considère que la guerre est aux pouvoirs en place ce que le béton est au bâtiment, l’ignominie qui se prépare « au nom de l’Ukraine » est quasiment inévitable. A la fois pour des raisons géo-politiques (relire Le Grand Echiquier de Brezinski) et des considérations de politique intérieure.
Brezinski a théorisé la globalisation à marche forcée dans son Mein Kampf de la Mondialisation en prônant le Village Global à la sauce atlantiste. Son programme alléchant prévoyait guerres et carnages un peu partout dans le monde pour que s’instaure la Pax americana, c’est-à-dire les joies de la Konsommation, de la Woke Culture et de la démocratie libérale. La Serbie, pourtant pilonnée pendant des mois en 1999 par les bombes de l’OTAN, au prix de milliers de morts, a rejoint ce club à la fois Wasp et ashkénaze avec enthousiasme. Et, évidemment, les gouvernants français de l’époque, appuyés par les médias et Saint BHL, n’ont pas été avares de leur collaboration dégueulasse à ces boucheries.
Tata, comme Mitterrand, Chirac ou Sarkozy avant lui, est d’autant plus enthousiaste devant les perspectives d’une guerre US contre la Russie que sa participation à cette tragi-comédie peut effacer d’un trait 5 années consacrées à nuire à son propre pays. Lui, comme les autres pantins Young Leaders– Justin Trouduc en particulier – graveraient alors leur propre statue dans la continuité d’un Clemenceau, d’un Churchill, d’un de Gaulle ou je ne sais quelle ordure historique va-t-en-guerre. Alors, oubliés les sujets qui fâchent… Et vive l’état d’urgence reconduit ad vitam aeternam !
Alors, peut-on être, dans cette affaire, pro-russe sans être contre la petite Ukraine prise en otage par les salauds qui prétendent la défendre ? Difficile… L’Histoire n’aime pas les nuances ni les voies alternatives. Les monstres qui dirigent le monde ont désigné la Russie comme le Mal absolu. Pour convaincre les populations, ils n’hésiteront devant aucune manipulation, nul mensonge assez grossier, pas le moindre scrupule. Et ça marchera d’autant mieux que, dans chaque pays belligérant, un Bernard-Henry Lévy local est déjà à la manœuvre…
Christian Rol via Facebook
« Personne n’est plus insensible que les gens sentimentaux »
[…] il n’y a là aucune surprise : personne n’est plus insensible que les gens sentimentaux.
Souvenez-vous : « Sécheresse du cœur dissimulée derrière le style débordant de sentiments. » (*)
Milan Kundera – Les testaments trahis (1993)
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