Ron Paul n’est pas un fan de l’aspiration au nouvel ordre mondial de Joe Biden
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· PUBLIÉ · MIS À JOUREn février 2003, Paul, qui était alors membre de la Chambre des représentants des États-Unis, s’est exprimé à la Chambre des représentants contre la politique étrangère interventionniste, en commençant son exposé par un commentaire concernant la promotion d’un nouvel ordre mondial par le président George H.W. Bush au cours de la période précédant l’attaque des États-Unis contre l’Irak, quelques années auparavant. Paul a déclaré : « Le président Bush senior a fièrement parlé d’un ‘nouvel ordre mondial’ – un terme utilisé par ceux qui promeuvent un gouvernement mondial unique sous l’égide des Nations unies. »
Dans une nouvelle interview de Paul par l’hôte Christian Gomez à The New American, Paul aborde à nouveau un président américain qui promeut un nouvel ordre mondial, cette fois le président Joe Biden. Dans un discours récent extrait de l’interview, Biden a déclaré : « Il va y avoir un nouvel ordre mondial, et nous devons le diriger, et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire ».
Ce nouvel ordre mondial dont Biden fait la promotion, suggère Paul, est source de problèmes. Paul explique :
Ils parlent d’un nouvel ordre mondial du type de celui de l’ONU, qui est dictatorial et où [il y a] un usage de la force et où ils vont avoir une puissance militaire pour le faire et où quelqu’un va diviser le butin et imposer des sanctions. La Banque mondiale, le FMI, l’OTAN et tous ces groupes seront très impliqués. Je pense que c’est mauvais.
En d’autres termes, la nostalgie de Biden pour un nouvel ordre mondial est un appel à l’opposé de la non-intervention.
Au lieu du nouvel ordre mondial « autoritaire » que promeut Biden, Paul appelle dans l’interview à un ordre mondial « volontaire et basé sur la liberté individuelle ». Selon Paul, c’est « 100 % différent du nouvel ordre mondial sur lequel ils travaillent et qui, malheureusement, semble faire des progrès ».
Dans cette vaste interview, Paul aborde également les relations des États-Unis avec les nations de Russie et d’Ukraine, qui sont actuellement en guerre l’une contre l’autre. Paul déclare clairement et explique dans l’interview son opposition aux interventions connexes que les États-Unis ont entreprises à l’égard de ces deux nations, notamment le soutien du gouvernement américain au coup d’État qui a renversé le gouvernement ukrainien en 2014 et l’imposition de sanctions à la Russie. Paul exprime également son opposition à la perspective que les États-Unis prennent encore d’autres mesures pour aider l’Ukraine dans son conflit avec la Russie, comme l’imposition d’une « zone d’exclusion aérienne » en Ukraine ou la fourniture d’avions de combat au gouvernement ukrainien.
Vous pouvez regarder l’interview de Paul ici :
Traduction du Ron Paul Institute for Peace & Prosperity par Aube Digitale
« Liberté : un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens »
Liberté : c’est un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu’ils ne parlent ; qui demandent plus qu’ils ne répondent ; de ces mots qui ont fait tous les métiers, et desquels la mémoire est barbouillée de Théologie, de Métaphysique, de Morale et de Politique ; mots très bons pour la controverse, la dialectique, l’éloquence ; aussi propres aux analyses illusoires et aux subtilités infinies qu’aux fins de phrases qui déchaînent le tonnerre.
Paul Valéry – Fluctuations sur la liberté (1938)
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