Attendez une seconde. C’est comme ça que les choses sont censées fonctionner en Amérique ? Qu’en est-il de la procédure régulière, des freins et contrepoids, du gouvernement limité et du respect des droits de propriété ? Tout cela est apparemment jeté par la fenêtre dans la poursuite de l’agenda haineux de la Russie.

AP : Le gouvernement américain a saisi en Espagne un yacht de 254 pieds appartenant à un oligarque ayant des liens étroits avec le président russe Vladimir Poutine, une première pour l’administration Biden.

Il y a encore des Américains qui se souviennent de la manière dont le respect de la liberté est censé fonctionner en Amérique et qui sont prêts à se lever et à dire « pas question » à Biden et à ses brutes qui saccagent la Constitution américaine pour saisir les biens des Russes.

Andrew Napolitano, spécialiste de la Constitution et membre du conseil consultatif du Ron Paul Institute, est l’un de ces Américains qui contestent l’action abusive du gouvernement. Dans un nouvel éditorial publié cette semaine, Napolitano explique que la frénésie de saisie déclenchée depuis le discours sur l’état de l’Union constitue une terrible violation des restrictions imposées au gouvernement américain en vertu des quatrième et cinquième amendements de la Déclaration des droits.

Attention, prévient Napolitano dans son éditorial perspicace : Si les Américains permettent de tels abus, le résultat est un « désastre pour la liberté »…

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Quelques extraits clés de la chronique du juge Andrew Napolitano ci-dessous…

J’ai soutenu dans cette colonne et ailleurs que les sanctions imposées par l’administration Biden aux personnes et aux entreprises russes et américaines sont profondément inconstitutionnelles parce qu’elles sont imposées par la volonté de l’exécutif plutôt que par la législation et parce que les sanctions constituent soit la saisie de biens sans mandat, soit la prise de biens sans procédure régulière.

Lorsque les autorités fédérales saisissent le yacht d’une personne qui, selon elles, pourrait avoir financé l’ascension au pouvoir du président russe Vladimir Poutine, elles le font en violation directe de la clause de procédure régulière du cinquième amendement.

De même, lorsqu’ils gèlent des avoirs russes dans des banques américaines, ils procèdent à une saisie, et les saisies ne peuvent être effectuées, conformément à la Constitution, qu’avec un mandat de perquisition fondé sur une cause probable de crime.

De même, lorsque les fédéraux interfèrent avec les droits contractuels en interdisant le respect de contrats légaux, cela implique également une procédure régulière et ne peut être fait constitutionnellement qu’après un verdict du jury en faveur du gouvernement, lors d’un procès où les fédéraux ont prouvé leur faute…

…Comme pour s’éloigner encore plus des normes constitutionnelles, un groupe de juristes universitaires a commencé à soutenir la semaine dernière que les biens saisis aux Russes n’appartiennent pas vraiment à des êtres humains, mais au gouvernement russe. Et, selon cet argument farfelu, puisque le gouvernement russe n’est pas une personne, il n’y a pas d’exigence de mandat ou de procédure régulière ; par conséquent, les fédéraux peuvent convertir les biens qu’ils ont saisis et gelés à leur propre usage.

Pour ces universitaires – qui rejettent la propriété comme un droit moral et exaltent l’agression gouvernementale comme un bien moral – l’argument tourne autour du sens du mot « personne ». Les Quatrième et Cinquième Amendements protègent toute « personne » et tous les « gens », pas seulement les Américains…

Lisez le reste de l’éditorial de Napolitano ici.

Traduction du Ron Paul Institute par Aube Digitale

« Les capitalistes sont les ennemis de la propriété, car ils sont les ennemis de leurs propres limites »