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Ploutocratie en Démo(n)cratie : Les 6 bonnes surprises du Z (Maël Pellan)

Les 6 bonnes surprises du Z

 

Puisque tout le monde se fout de la gueule d’Eric Zemmour dans les rédactions, pissotières et temples de la Droite depuis dimanche, j’ai grande envie de le défendre. Non pas par amour des causes perdues, mais parce que les mêmes lui auraient léché le cul à grandes languées si celui-ci était à ce jour à la place de Marine la Jacobine.

 

La vérité est que la campagne d’Eric Zemmour a réellement apporté diverses bonnes surprises au débat public. Eh oui !

 

1/ Le débat sur le Grand Remplacement

 

Thème central de l’avant-campagne, le Grand Remplacement n’a jamais autant été discuté. Bien entendu, « il n’existe pas », « c’est un fantasme » pour la grande majorité du spectre politique mais cela n’empêche pas que tout le monde en parle. La candidature Zemmour aura permis cela. Aura également permis à Mélenchon de sortir de son tablier la notion de « créolisation » dont nous saurons petit à petit inverser la charge significative. Marine a beau avoir gagné sa place pour le slow avec Macron, ce n’est sûrement pas elle qui en aurait parlé. Donc oui, Eric Zemmour aura au moins imposé un thème de campagne réellement clivant ! Il fut question de la remigration également, jusqu’ici réservé à quelques cercles restreints. Rien que pour ça, il méritait ce tour de chauffe !

 

2/ Il aura tué l’antisémitisme de certaines franges de l’extrême-droite

 

Et l’on ne parle plus du complot juif à l’extrême-droite ! Zemmour aura réussi à tuer ce boulet qui faisait chier tout le monde. Au contraire, de plus en plus de juifs comprennent que l’antisémitisme a désormais exclusivement une longue barbe, une djellabah et un couteau bien en pogne ou tout simplement vient de la gauche autoproclamée « anti-sioniste ». Bref vive Israël et vive le sionisme ! Les Français d’Israël ne se d’ailleurs pas trompé puisqu’ils ont voté à 50% pour Zemmour. Tiens, il y a longtemps que je n’ai point lu Rivarol, il doit en faire un drôle de nez le gros Jérôme Bourbon de la présente campagne !

 

3/ Il aura remis un peu de christianisme dans le débat public

 

Entre le pape actuel, chef de l’ONG de soutien aux migrants « Eglise de Rome » et les derniers curés de gauche, il faut dire que le catholicisme conciliaire ne risque pas actuellement de constituer une alternative à la chienlit généralisée. Bah le juif Zemmour, lui, a reparlé de la France catholique, de l’identité profondément catholique qui nous anime tous, croyants, athées ou renégats, que nous le voulions ou non. Amen !

 

4/ Il aura démontré que le pouvoir médiatique et les réseaux sociaux ça ne fait pas tout

 

Zemmour comme les écolos ont eu une exposition médiatique démesurée par rapport à leur poids électoral. Si on parlait autant de Jean Lassalle qu’on a parlé d’eux, par exemple, il serait déjà président de la France et roi de Navarre ! L’éclatement de la bulle Zemmour démontre bien que les écrans ne font pas tout, que la campagne de terrain ça compte aussi. Que l’implantation locale est essentielle, or Zemmour n’a aucune implantation car Zemmour est des plateaux télé et d’une vague rue de Paris, c’est à dire qu’il est vraiment de nulle-part.

 

5/ Lors de la campagne, quelques gauchistes se sont pris de bonnes trempes dans leur gueule notamment lors du meeting où les pedzouilles de SOS Raciste ont pointé leur sale tronche. Rien que pour ça, Zemmour nous a fait plaisir. Parce qu’au RN mariniste on ne fait même plus courir les pédés de rouquin…Tout fout le camp !

 

6/ Grâce au score de Zemmour on sait désormais que « l’Union des Droites » ça pèse 7% en France. En clair, le poids électoral du notaire de Montluçon allié avec Jean-Pacôme et Marie-Victoire de Saint-Mandé plus leurs 12 gosses auquel on ajoute quelques retraités de la Côte d’Azur ça ne pèse que 7%. Le peuple des coiffeuses et des conducteurs de tire-palettes pèse, quant à lui, presque 25%. Il faut sortir de son petit milieu bourgeois-cathos en déclin, les gars !

 

 

Par Maël Pellan L’Incorrect

« La Nation est le point d’équilibre subtil entre universalisme et tribalisme »

Weber était emblématique de cette gauche qui, en quelques décennies, était passée de Trotski à Fabius et DSK, avait troqué la révolution communiste pour la révolution libérale, renonçant à l’Empire soviétique pour l’Empire européen et américain. Finalement, si on pouvait repérer une constante idéologique dans ce parcours tourmenté, c’était l’internationalisme, qu’il soit prolétarien ou bourgeois, communiste ou capitaliste, le refus des Nations, des frontières, la crainte effarouchée des peuples et des populismes, le rejet des enfermements ethniques et tribaux, cette incapacité des progressistes à comprendre que la Nation est justement le point d’équilibre subtil entre universalisme et tribalisme, et que l’excès du premier entraîne irrésistiblement l’excès du second.

Eric Zemmour – Le Figaro (30/04/20)

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