REBLOG

Ukraine-Neoconservatisme : Robert Kagan passe aux aveux dans Foreign Affairs/Le Pentagone accusé d’avoir dépensé 224 millions de dollars dans des programmes d’armes biologiques en Ukraine

Ukraine : Robert Kagan passe aux aveux dans Foreign Affairs

By Observatoire du ojim.fr 13 min View Original

Dans la version en ligne (mai/juin 2022) de la revue américaine Foreign Affairs, le très influent politologue néo-conservateur Robert Kagan vient de signer un article allant au-delà de la narration occidentale admise sur le conflit russo-ukrainien et intitulé « The Price of Hegemony, Can America Learn to Use Its Power? » [« Le prix de l’hégémonie, L’Amérique peut-elle apprendre à utiliser son pouvoir ? »]. Passé quasiment inaperçu en Europe, son article a de quoi interpeller, surtout lorsqu’on sait l’influence de Robert Kagan et la place qu’occupe la revue Foreign Affairs dans la politique étrangère américaine.

Guerre de l’information : Washington sort du bois

L’auteur de l’article ne passe pas par qua­tre chemins et annonce la couleur dès les pre­mières lignes : « Bien qu’il soit obscène de blâmer les États-Unis pour l’attaque humaine de Pou­tine con­tre l’Ukraine, insis­ter sur le fait que l’invasion n’a pas été provo­quée induit en erreur. »

Pour pré­cis­er son pro­pos, Robert Kagan va jusqu’à rap­pel­er que Pearl Har­bor fut la con­séquence des efforts déployés par les États-Unis pour frein­er l’extension japon­aise sur le con­ti­nent asi­a­tique, alors que les atten­tats du 11 sep­tem­bre furent en par­tie une réponse à la présence dom­i­nante des États-Unis au Moyen-Ori­ent. Selon lui, il n’en serait pas autrement aujourd’hui : les choix russ­es sont une réponse à l’hégémonie crois­sante des États-Unis et de leurs alliés en Europe après la Guerre froide.

Mais ce n’est pas pour autant que Robert Kagan se met à expli­quer que l’opération russe du 24 févri­er est due à la men­ace exer­cée par les États-Unis sur la Russie. Kagan se refuse de souscrire à cette thèse et défend au con­traire que la Russie est bien moins men­acée par les Occi­den­taux que ne l’était l’Union soviétique.

En bon néo-con­ser­va­teur, Robert Kagan voit dans la Russie une oppor­tu­nité ratée. Il aurait aimé que la Russie soit aspirée par l’hégémonie améri­caine (par le fameux « ordre libéral ») dans les années 90. Cela n’ayant pas eu lieu, il aurait selon lui fal­lu tuer les vel­léités russ­es dans l’œuf, par­ti­c­ulière­ment en 2008 en Géorgie et en 2014 pour ce qui est de l’Ukraine. Taper à temps et si néces­saire très fort, tout le logi­ciel néo-con­ser­va­teur. Un logi­ciel qui ne fonc­tionne pas, ce que Robert Kagan sem­ble en réal­ité avouer lorsqu’il peine à con­va­in­cre sur la dif­férence entre hégé­monie et impéri­al­isme, avouant au pas­sage que le rejet que sus­cite son pays dans le monde est inquiétant.

Les États-Unis en Ukraine : pour gagner ou pour faire pourrir le conflit ?

Sur la sit­u­a­tion actuelle en Ukraine, la posi­tion de Kagan est assez ambiguë. On com­prend que, selon lui, il est trop tard pour le lead­er­ship améri­cain, et que les ardeurs de la Russie auraient dû être tem­pérées plus en amont. Il plaide plutôt pour ne pas com­met­tre les mêmes erreurs dans d’autres régions et lance : « Il est préférable pour les États-Unis de ris­quer la con­fronta­tion avec des puis­sances bel­ligérantes lorsqu’elles en sont aux pre­miers stades de leur ambi­tion et de leur expan­sion, et non après qu’elles ont déjà con­solidé des gains substantiels. »

Cela voudrait dire que repouss­er les Russ­es en Ukraine n’est pas une pri­or­ité pour Wash­ing­ton. Kagan se fait d’ailleurs un plaisir de rap­pel­er que, trois semaines avant l’indépendance de l’Ukraine, le prési­dent George H. W. Bush avait en 1991 dénon­cé le « nation­al­isme sui­cidaire des indépen­dan­tistes ukrainiens. »

L’article de Robert Kagan précède — et en quelque sorte annonce — la vis­ite du secré­taire d’État Antony Blinken et du secré­taire à la Défense des États-Unis Lloyd Austin en Ukraine le 25 avril 2022. Les pro­pos tenus par le poli­to­logue améri­cain réson­nent comme un appel à lancé Wash­ing­ton à ne plus se cacher. La com­mu­ni­ca­tion et le com­porte­ment de Wash­ing­ton dans la deux­ième par­tie du mois d’avril témoignent assuré­ment d’une Amérique enten­dant s’impliquer plus directe­ment en Ukraine, ou du moins assumant son impli­ca­tion — qui n’est un secret pour per­son­ne, comme l’a récem­ment noté le grand reporter français Georges Mal­brunot.

Plus s’impliquer sans aller à la con­fronta­tion directe pour­rait laiss­er croire qu’un des scé­nar­ios envis­agés par Wash­ing­ton con­sis­terait à laiss­er dur­er et pour­rir le con­flit rus­so-ukrainien. Le fait qu’une fig­ure de proue du néo-con­ser­vatisme améri­cain, Robert Kagan, se mette à laiss­er de côté ce que sa famille de pen­sée lui enjoindrait de deman­der — sans que cela ne se pro­duise for­cé­ment —, c’est-à-dire faire preuve de dureté réelle face à Vladimir Pou­tine, mon­tre plusieurs choses : Wash­ing­ton est prêt à aller au-delà de sa tra­di­tion­nelle logique de puis­sance, alors que le sort réel des Ukrainiens est à ses yeux quan­tité (très) négligeable.

La fin du néo-conservatisme au profit des davosiens ?

Au prof­it de quoi le dépasse­ment de la logique néo-con­ser­va­trice tra­di­tion­nelle se fait-il ? Faire dur­er le con­flit serait avant tout une cat­a­stro­phe pour les Ukrainiens, mais per­me­t­trait aus­si d’entretenir le cli­mat hys­térique au sein du jeu poli­tique européen, autrement dit de jus­ti­fi­er sanc­tions et mesures économiques, qui, cela est déjà pal­pa­ble, débouchent sur des ten­sions économiques, sociales, moné­taires, ali­men­taires, etc.

Robert Kagan sait bien que la puis­sance améri­caine est en net recul au moins par­tiel. La ques­tion est de savoir si, non con­tent de ce recul, et inca­pable d’utiliser les out­ils que les bons con­seillers tel Kagan promeu­vent depuis des décen­nies, Wash­ing­ton serait sor­ti de la tra­di­tion­nelle logique géopoli­tique de puis­sance pour pren­dre sa part dans un pro­jet d’une autre dimen­sion. On pense par exem­ple à la manière dont mesures san­i­taires et sanc­tions con­tre la Russie s’imbriquent pour laiss­er place au même ter­reau et aux mêmes con­séquences : hys­térie cli­ma­tique, con­di­tion­nement men­tal et con­trôle de la lib­erté d’expression, pénuries, restric­tion des lib­ertés, saccage du tis­su indus­triel, mon­naie numérique, crise ali­men­taire, etc. En bref, tout ce qui se trou­ve dans la besace de la Qua­trième révo­lu­tion indus­trielle et de la Grande réini­tial­i­sa­tion prônées par le Forum de Davos.

À ce stade, dif­fi­cile de con­firmer cette hypothèse selon laque­lle un pour­risse­ment volon­taire de la guerre en Ukraine servi­rait à la mise en place de ce nou­veau type de mon­di­al­i­sa­tion pen­sé à Davos. En ce qu’il est une des per­son­nes les mieux ren­seignées aux États-Unis et un homme d’une grande influ­ence sur la poli­tique étrangère US, Robert Kagan a sans doute un début de réponse à cette question.

Le fait qu’Israël, un pays qui compte énor­mé­ment pour les néo-con­ser­va­teurs améri­cains, se détourne désor­mais sans ver­gogne du dol­lar pour se rap­procher de la sphère chi­noise — alors que bien évidem­ment l’État hébreu se moque de la poli­tique occi­den­tale sui­cidaire de sanc­tions, à laque­lle il ne par­ticiperait pour rien au monde — apporte un début de con­fir­ma­tion à cette hypothèse du glisse­ment de Wash­ing­ton du néo-con­ser­vatisme vers la région­al­i­sa­tion de la mon­di­al­i­sa­tion façon Davos.

Robert Kagan n’est pas n’importe qui

Robert Kagan est l’époux de Vic­to­ria Nuland, diplo­mate améri­caine actuelle­ment respon­s­able des Affaires poli­tiques auprès du secré­taire d’État Antony Blinken depuis le 3 mai 2021. Vic­to­ria Nuland a été ambas­sadeur des États-Unis à l’OTAN (juin 2005-mai 2008), porte-parole du Secré­tari­at d’État (mai 2011-avril 2013) et sous-secré­taire d’État en charge de l’Europe et de l’Eurasie (sep­tem­bre 2013-jan­vi­er 2017).

Fille de Sher­win B. Nuland, chirurgien et écrivain d’origine juive ukraini­enne, elle a été aux pre­mières loges des évène­ments à Kiev en 2013–2014. Grâce à un enreg­istrement ayant fuité en 2017, sur lequel on peut enten­dre Vic­to­ria Nuland, on sait désor­mais que le coup d’État ukrainien de 2014 était piloté par les États-Unis. Au beau milieu des événe­ments de févri­er 2014, Vic­to­ria Nuland avait don­né son avis sur l’Union en ces ter­mes : « Fuck the EU! » Vic­to­ria Nuland a par ailleurs récem­ment déclaré, lors d’une audi­tion par­lemen­taire, que les États-Unis :

« tra­vail­laient avec les Ukrainiens sur les manières d’éviter que [des] matéri­aux liés à la recherche puis­sent tomber aux mains des forces russ­es si elles devaient s’en approcher». « L’Ukraine dis­pose d’installations de recherche biologique, et nous sommes assez inqui­ets de la pos­si­bil­ité que les forces russ­es ten­tent d’en pren­dre le con­trôle. »

Putin has the blood of thou­sands of Ukraini­ans and thou­sands of his own sol­diers’ lives on his hands. The Unit­ed States and our Allies and part­ners remain #Unit­ed­WithUkraine and will keep increas­ing the pres­sure on the Krem­lin until this bru­tal­i­ty comes to an end. pic.twitter.com/j2utkzYvvP

— Under Sec­re­tary Vic­to­ria Nuland (@UnderSecStateP)

Son mari Robert Kagan, qui descend par son père d’une famille juive litu­ani­enne, n’est pas moins impliqué dans l’appareil d’État US. Con­sid­éré comme étant le chef de file des néo-con­ser­va­teurs et un adepte fidèle de l’interventionnisme de son pays pour la défense de l’ « ordre libéral », Robert Kagan est depuis le milieu des années 80 un per­son­nage incon­tourn­able des arcanes de la poli­tique étrangère US.

Répub­li­cain jusqu’à son sou­tien apporté à Hillary Clin­ton en 2016, Robert Kagan est le co-fon­da­teur du think-thank PNAC (Project for the New Amer­i­can Cen­tu­ry — Pro­jet pour le nou­veau siè­cle améri­cain — créé en 1996 et dis­sous en 2006) ayant joué un grand rôle dans le façon­nement de la poli­tique étrangère US sous la prési­dence de George W. Bush — une organ­i­sa­tion dont les principes fon­da­teurs ont été signés notam­ment par Dick Cheney, Don­ald Rums­feld, Paul Wol­fowitz, Elliot Abrams, Jeb Bush, Eliot A. Cohen, Paula Dobri­an­sky, Aaron Fried­berg et Fran­cis Fukuyama.

Le PNAC a joué un rôle de pre­mier plan dans l’intervention améri­caine en Irak en 2003, alors qu’il a été établi que les infor­ma­tions dif­fusées par Robert Kagan dans le Week­ly Stan­dard dès jan­vi­er 2002 con­cer­nant l’Irak et Sad­dam Hus­sein étaient fauss­es (allé­ga­tions con­cer­nant le sou­tien apporté par le dirigeant irakien à un camp d’entrainement de ter­ror­istes sur le sol irakien et des pré­ten­dus liens entre les ser­vices irakiens et le ter­ror­iste Mohammed Atta avant le 11 sep­tem­bre 2001).

Robert Kagan a eu ou a encore de l’influence dans toutes les chapelles ayant un poids sur l’orientation de la poli­tique étrangère des États-Unis : la fon­da­tion Carnegie, la Brook­ings Insti­tu­tion, le think-thank Coun­cil of For­eign Rela­tions et le Bureau poli­tique des Affaires étrangères (sous prési­dence démoc­rate et républicaine).

L’influent poli­to­logue améri­cain est égale­ment édi­to­ri­al­iste au Wash­ing­ton Post et con­tribue aux jour­naux et revues suiv­ants : The New York Times, The Wall Street Jour­nal, Com­men­tary, World Affairs, Pol­i­cy Review et For­eign Affairs.

Foreign Affairs, la voix de Washington

Fondé en 1922, For­eign Affairs est un bimestriel, dis­posant aus­si d’une ver­sion en ligne, trai­tant de poli­tique inter­na­tionale, est pub­lié par le think-thank Coun­cil of For­eign Relations.

Ce mag­a­zine réu­nit la crème des uni­ver­si­taires, des diplo­mates et des dirigeants poli­tiques améri­cains en charge de la poli­tique étrangère US. L’influence de ce mag­a­zine est con­sid­érable et For­eign Affairs est con­nu pour avoir pub­lié des arti­cles qui ont fait date, comme par exem­ple, en 1993, « The Clash of Civ­i­liza­tions » de Samuel P. Huntington.

Ont notam­ment écrit dans cette revue : Hillary Clin­ton, Don­ald H. Rums­feld, Col­in L. Pow­ell, David Petraeus, Zbig­niew Brzezin­sky, Joseph Nye, Hen­ry Kissinger ou encore Woodrow Wil­son, John Forster Dulles et Eli­hu Root, auteur de l’article de pre­mière page du pre­mier numéro en 1922 et secré­taire d’État de Theodore Roosevelt.

Le think-thank pub­liant la revue, Coun­cil of For­eign Rela­tions, existe depuis 1921 et a aujourd’hui pour prési­dent Richard N. Haas, diplo­mate ayant tra­vail­lé avec Bush père et fils et Col­in L. Pow­ell, et ayant cri­tiqué le retrait des troupes d’Afghanistan sous la prési­dence Biden. Les plus de 5000 mem­bres de cette organ­i­sa­tion comptent d’anciens dirigeants poli­tiques, des ban­quiers, des per­son­nal­ités de la presse et des médias, d’anciens directeurs de la CIA, des juristes et des universitaires.

Le chair­man du Comité de Coun­cil of For­eign Rela­tions n’est autre que David M. Rubin­stein, co-fon­da­teur et co-prési­dent du Car­lyle Group (société de ges­tion de cap­i­taux ayant notam­ment géré la for­tune de la famille Ben Laden), vice-prési­dent du Comité de la Brook­ings Insti­tu­tion et prési­dent du Club économique de Washington.

For­eign Affairs est, depuis ses débuts il y a siè­cle, inex­tri­ca­ble­ment lié au Départe­ment d’État améri­cain et aux couch­es de l’appareil US respon­s­ables de la poli­tique étrangère de Washington.

À pro­pos du rôle de Robert Kagan et de Bill Kris­tol dans l’équipe anti-fake news de Face­book, voir aus­si : Face­book choisit The Week­ly Stan­dard pour com­pléter son équipe anti-fake news

Le Pentagone accusé d’avoir dépensé 224 millions de dollars dans des programmes d’armes biologiques en Ukraine

Le chef du comité d’enquête russe, Alexander Bastrykin, a déclaré aux journalistes que l’Ukraine était impliquée dans un programme d’armes biologiques de plusieurs millions de dollars financé par le Pentagone. Le Haut représentant des Nations unies pour le désarmement a appelé à une réunion consultative à ce sujet.

« L’analyse des documents obtenus nous a permis d’identifier clairement les personnes impliquées dans les activités militaires biologiques en Ukraine, y compris les représentants du ministère américain de la Défense et les entreprises américaines qui y sont liées », a déclaré M. Bastrykin.

Les États-Unis auraient dépensé plus de 224 millions de dollars dans des programmes de recherche sur les armes biologiques en Ukraine depuis au moins 2005, utilisés pour équiper et moderniser une trentaine de centres de recherche biolab régis par les ministères ukrainiens de la défense, de la santé et de l’agriculture.

« Les résultats de ces recherches ont été évacués vers le territoire contrôlé par Kiev avant le début de l’opération militaire spéciale [de la Russie] », selon M. Bastrykin.

En mars, Moscou a déclaré avoir trouvé des preuves que les États-Unis avaient financé des recherches sur les armes biologiques en Ukraine. Washington et Kiev ont démenti cette affirmation et ont accusé la Russie de mener une campagne de propagande.

Toutefois, la diplomate américaine de haut rang Victoria Nuland a admis à l’époque que Washington travaillait avec l’Ukraine pour empêcher que des « matériaux de recherche » sensibles provenant de l’ex Union soviétique ne tombent entre les mains des troupes russes.

Le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Zhao Lijian, a quant à lui exhorté les États-Unis à « rendre pleinement compte de leurs activités militaires biologiques sur leur territoire et à l’étranger et à se soumettre à une vérification multilatérale ».

Izumi Nakamitsu, haut représentant des Nations unies pour les affaires de désarmement, s’est exprimé lors de la réunion d’urgence convoquée en mars par Moscou. M. Nakamitsu a admis que les Nations unies n’avaient ni l’obligation ni la capacité d’enquêter sur ces allégations, qui relèvent de la convention sur les armes biologiques de 1972.

Ce traité, auquel l’Ukraine et la Fédération de Russie sont parties, interdit effectivement le développement, la production, l’acquisition, le transfert, le stockage et l’utilisation d’armes biologiques et à toxines. Dans le contexte des dernières allégations, Nakamitsu a suggéré de convoquer une « réunion consultative ».

Alors que les États-Unis continuent d’affirmer que leur pays n’exploite aucun laboratoire biologique en Ukraine, « les faits montrent le contraire », a déclaré l’ambassadeur russe Vassily Nebenzia, ajoutant que les autorités ukrainiennes ont en fait donné aux États-Unis l’autorisation de mener des expériences dangereuses en échange de voyages gratuits pour assister à des conférences internationales.

Des preuves montrent que des études ont été menées sur la fièvre de Crimée-Congo, la leptospirose et d’autres agents pathogènes dangereux, a-t-il déclaré. Il a également cité des preuves d’études sur la manière dont de telles maladies pouvaient passer des chauves-souris aux humains, ajoutant que l’utilisation d’armes biologiques pouvait être « facilement déguisée en événement naturel ».

L’ambassadrice américaine, Linda Thomas-Greenfield, a qualifié ces affirmations de « tirade de théories de conspiration bizarres ».

« Il n’existe pas de laboratoires de ce type, ni près de la frontière russe, ni nulle part », a déclaré Mme Thomas-Greenfield, tout en ajoutant que l’Ukraine dispose de plusieurs installations de recherche biologique, soutenues par les États-Unis et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) – financée principalement par le tsar de la pandémie Bill Gates.

SOURCE

VICTORIA'S SECRET

Image

EN BANDE SON :

Catégories :REBLOG

2 réponses »

  1. Qui osera s’opposer au simulacre Ukraine-Russie qui commence à mal cacher son jeu.
    Pourquoi l’Otan n’a pas le courage de déclarer sa guerre (celle qu’il veut réellement et pour laquelle il cherche un prétexte, les ukrainiens n’étant que l’excuse…. )

    Journal de guerre N° 31 (J+97) – https://wp.me/p4Im0Q-5zc – 12/05/2022 – Si les PNEUS avaient été montés en 2017 qu’aurions-nous eu ? Va falloir jouer serré pour élire-adouber Mélenchon, roi des PNEUS (réchappés ou non de la 3éme mi-temps). Va-t-on tirer les coups de canons (autres que de bière ou de gros rouge, appartenance oblige) ?

Laisser un commentaire