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La planète des singes (Marc Obregon)

La planète des singes

Une véritable arche de Noé, ce XXIème siècle ! en marche vers la grande cataracte des eaux de vaisselle, vers la bonde cosmique où tournoient javel, soupes de phéromones, résidus de sérums pas très physiologiques… A peine la fièvre pangoline éteinte, brassée dans les étuves de l’été qui vient, moquée par les cuisses roses des filles de la Grande Ville qui reviennent par essaims bourdonnant, cycliquement, apocalypse ou pas, à peine nos trois doses soigneusement métabolisées en pochettes surprises, voilà qu’on nous annonce, roulement de tambour, une nouvelle peste à faire blêmir les scénaristes d’Hollywood ! La variole du singe, qu’y disent, un méchant bacille qui vous tavèle la peau, qui vous noircit l’enthousiasme avec des nouveaux tétons, pas très catholiques, moins roses que gris-tournant sur la vinasse des mauvais jours… plus besoin d’armée, plus besoin de miradors désormais pour cerner les populasses, pour contraindre la dissidence à une génuflexion éternelle. Il suffit de faire rentrer les animaux dans la grande danse du siècle qui n’en finit pas de commencer. Pangolins mécréants ! Singes schizophrènes ! Fièvre aphteuse du crocodile ! Anthrax du phacochère ! Coqueluche du tardigrade à trois bandes ! Grippe intestinale du renard doré ! Gueule de bois du macaque à cul rouge ! Trichomonase de l’orvet des bruyères ! Tenez-vous bien à la rambarde du paquebot Europe qui siffle et ahane dans les turbules, plus réchauffées que climatiques, ça va piquer… le permis à points Pfizer va rentrer dans les mœurs… petite cerise sur le gâteau, cette variole du singe s’est invitée dans les communautés gays, à l’ancienne, car elle se transmettrait principalement via nos muqueuses les plus douteuses… comme un goût de déjà-vu, non ? Les singes verts, tout ça… Bref, les complotistes ont déjà sabré le champagne, compilé leurs interventions du Grand Hiérophante Bill Gates, pendant que les Rudy Reichstadt font la moue et dansent sur un pied en retenant leur souffle… tous se tiennent par la main, finalement, par-dessus le grand fossé des croyances blêmes, vous savez… lorsqu’on a fait rentrer au forceps la science expérimentale, lorqu’on a trucidé le Paraclet sur l’autel microbien, écartelé par le champ des possibles, lorsqu’on a remplacé Saint Augustin par Auguste Comte, la cléricature par les data-journalistes… voilà le résultat ! chassez Dieu, il revient au galop, distribuant les bacilles comme des grappes de bonbons, pulvérisant au dessus de la planisphère flocons de mort en barre et poudre d’os de chimpanzé ! Faut bien terminer le travail… pendant que les hommes enceints et les monsieur-madames délirants sont placardés sur les Champs Elysées, cirque Pinder globalisé, à ciel ouvert… il est temps de refermer les écoutilles ! de changer l’eau des fleuves ! de laper à même le goulot crucifère la sanie des guerres, des chemical romances ! alors pourquoi pas commencer par les invertis, comme toujours ? décimez-moi ces chars à pédés, éteignez moi ces follasses en tutu aux couleurs de l’Ukraine, les temps sont venus… à Marioupol, à Kandahar, en Erythrée, on n’a pas le temps de se faire reluire le dargeot, le museau dans une bassine de Popper’s… pendant que l’Occident tourne à vide, pratique le chemsex et reluque ses propres fifilles s’enfiler des monster sized sur des chatrooms hébergées par Mindgeek, L’Autre Monde n’a jamais aussi bien fait tourner ses machines de mort…

Marc Obregon L’Incorrect !

«C’est à ça qu’on mesure la puissance : savoir jusqu’à quel point on est capable de vivre dans un monde où il n’y a plus ni sens, ni vérité, ni but, ni loi, ni justice, ni causalité – et vouloir encore ce monde.» Julius Evola

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2 réponses »

  1. « Si les portes de la perception étaient purifiées, chaque chose apparaîtrait à l’homme telle qu’elle est, infinie.  »
    William Blake

  2. Journal de guerre N° 34 (J + 86) – https://wp.me/p4Im0Q-5zN – Nous assistons – impuissants (parce que nous le voulons et valons bien)au dernier acte de l’ancrage de la dictature par le déni (de la part du pouvoir) du dernier acte de liberté, celui de pouvoir, légalement, se présenter aux élections et ce au mépris de la Constitution. Un pays qui n’a plus de constitution perd sa raison d’être.

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