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L’Article du Jour : Hot Wheels (Marc Obregon)

Hot Wheels

Il y a les racailles d’en haut et les racailles d’en bas. Il y a la mafia de l’hyperclasse mondiale qui distribue les bons points, ventile les moratoires, décide qui seront les emblèmes de demain, et il y a la mafia des souterrains, la mafia des marécages, celle qui rampe sous les fondations en béton et dans les « fours » où les mains noires diluent la cocaïne dans le bicarbonate de soude. La mafia qui distille le poison, livre la drogue, organise les accidents de la modernité, vampirise les aides sociales et entretient le mirage d’une communauté bafouée qui se rachète par des voies illégales, parce qu’il faut bien manger, vous comprenez… Les deux mafias s’entendent très bien, et la culture officielle est bien souvent le terrain privilégié de cette entente. C’est sous la houlette de Mitterrand et de ses officines soviétisantes telles que SOS Racisme que la culture urbaine a brusquement été désignée comme l’alpha et l’omega du bon goût français, et comme le centre de toutes les attentes éducationnelles et sociales. Le résultat, c’est le rap qui n’est pas tant une musique qu’une gigantesque entreprise de blanchiment d’argent tout autant que d’ingénierie sociale, entretenant – comme la vente de drogue – l’illusion de l’argent facile, de la courbe exponentielle de croissance, de la performance « transversale ». Dans le sillage de cette « culture urbaine » qui n’est en réalité que la maîtrise et le contrôle de l’illégalité au cœur de notre république, ce sont toute une foule de petits bourgeois qui s’alignent, de fils de boomers citadins, allaités à la mamelle putride du Canal Plus des années 90, ultra mondains et licteurs du showbizness qui servent la soupe à cette « esthétique de la racaille », pour paraphraser Vincent Ravalec… la racaille en col blanc se mire avec gourmandise dans celle qui porte des joggings, entre les deux c’est un rapport incestueux, malsain, qui louvoie dans les fronces d’un post-colonialisme autorisé. Dernière occurrence en date, c’est forcément à Cannes, haut lieu du Wokistan. Une certaine Lola Quivoron, revendiquée « agenre » (c’est-à-dire ni homme ni femme), y présente son premier film, dédié à la « bike life ». Comprendre, la « vie de la moto », c’est-à-dire la vie de ces banlieusards qui organisent des rodéos urbains à deux roues, copiant une tradition déjà bien implantée dans les suburbs outre-atlantique, et qui a causé un nombre incalculables de morts et d’accidents. Dans une vidéo surréaliste publiée sur les réseaux par Konbini, la petite parisienne qui revendique être « née en banlieue » explique à quel point les « riders » (en anglais dans le texte, s’il vous plaît) font du bruit au nom « de la poésie et de la liberté ». Surréaliste. D’autant que la gourgandine a l’air d’y croire, projetant tout ses fantasmes virilistes, probablement désavoués par son milieu de babtous fragiles, sur ces solides gaillards aux corps cuivrés, sur ces gladiateurs d’ébène qui s’enjaillent sur le périphérique… à voir la bande-annonce, on comprend déjà à quel point on est dans la pure « vie rêvée des anges », dans la projection post-bourgeoise qui entretient le mirage d’une population banlieusarde soudée, noble et courageuse, là où on sait que la plupart de ces amateurs de rodéos urbains sont en réalité des individualistes au cœur de pierre, des sociopathes en puissance elevées par des moukères impavides et incapables de comprendre les conséquences de leurs actes. Dernière conséquence en date, qui tombe assez mal pour la détestable « Lola » : un garçonnet de 5 ans dans un état critique, dommage collatéral de ces concours de bouffons à roulette. Deal With It.

Marc Obregon

Lola Quivoron, réalisatrice en lice à Cannes, fait l’éloge des rodéos urbains. « Accidents souvent causés par les flics”

By artofuss 

artofuss.blog

2 min

Par  valeursactuelles.com. Publié le 24 mai 2022

Ses déclarations enflamment les réseaux sociaux depuis quelques jours. Dans une vidéo mise en ligne par le média Konbini, dimanche 22 mai, la réalisatrice Lola Quivoron, présentant son premier long-métrage Rodeo au Festival de Cannes, fait un éloge sans réserve des rodéos urbains, une pratique dangereuse, mais de plus en plus répandue, consistant à rouler à moto ou scooter sur seulement une roue. Selon elle, cette pratique est « mal comprise » et « criminalisée à mort », et mériterait même d’être rebaptisée « cross-bitume »,car les expressions « rodéos urbains » ou « rodéos sauvages »renvoient à « une imagerie complètement réactionnaire ».

La police pousse « les riders vers la mort »

Mais la réalisatrice de 33 ans ne se contente pas de promouvoir cette pratique pourtant illégale. « Les accidents sont souvent causés par les flics, qui prennent en chasse, qui poussent les riders vers la mort »,déclare-t-elle, provoquant de vives réactions sur Twitter.

Pour rappel, pas plus tard que ce lundi 23 mai, en Seine-Saint-Denis – où la réalisatrice se vante d’ailleurs d’avoir découvert cette « culture » -, BFMTV rapporte qu’un enfant de cinq ans a été renversé et blessé au visage par un groupe d’individus se livrant à des rodéos urbains.

« À l’approche des beaux jours, la mobilisation de tous les services doit s’intensifier avec la saisie systématique des véhicules et l’interpellation des auteurs », déclarait d’ailleurs le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dans un télégramme transmis aux responsables de police et gendarmerie le 12 mai dernier.

« Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. » — Guy Debord, La Société du spectacle (1967)

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