Source Antiwar .com

Extrait.

Dans le passé, la dette publique massive était considérée comme une charge immorale imposée aux générations futures et un fléau économique pour le présent. 

En effet, lorsqu’elle est correctement financée dans les formes obligataires, la dette publique fait grimper les taux d’intérêt, évinçant ainsi les autres emprunteurs, les ménages et les entreprises. Ce faisant la dette obère la croissance économique et la prospérité croissante de Main Street..

Plus maintenant.

Les déficits budgétaires massifs année après année sont devenus un mode de vie dans la Cité Impériale.

Les dernières prévisions sur 10 ans de l’Office du Budget du Congrès sont un choc. Il montre que même s’il n’y a pas de récession pendant les dix prochaines années (grosse chance !) et que les politiques fiscales et de dépenses existantes (ligne rouge pointillée) restent en place sans promulgation d’un seul nouveau programme de dépenses ou réduction d’impôt (encore plus grosse chance !) , le déficit dépassera les 3 trillions de dollars par an d’ici la fin de la décennie.

Cela équivaudrait à un déficit structurel égal à 8,4 % du PIB et à un billet pour le naufrage fiscal. En dollars, cela ajouterait 20,3 trillions de dollars à la dette publique au cours de la prochaine décennie, portant la dette totale à 50 trillions de dollars d’ici 2032.

C’est-à-dire que 50 ans après la photo ci-dessus, la dette publique aura été multipliée par cinquante.

Voici la chose. 

De telles projections épouvantables ne gênent pas du tout ces clowns – comme cela a été souligné à la pelle par les gâchis honteux du Congrès sur le projet de loi sur l’aide à l’Ukraine. Ces 40 milliards de dollars ont été promulgués à la va-vite sans examen et qu’on s’en aperçoive et sans le bénéfice d’audiences du comité.

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