Le document « Reset the Table » explique comment la crise du COVID représente une opportunité parfaite pour transformer complètement le système alimentaire américain au nom de « l’équité » et de la « protection de l’environnement ».

Aujourd’hui, les principales institutions et gouvernements mondiaux accusent la Russie d’être responsable de l’imminence d’une pénurie alimentaire mondiale « apocalyptique » qui pourrait déclencher une famine de masse malgré la fermeture des exploitations agricoles pour lutter contre le « changement climatique ».

Un document de la Fondation Rockefeller datant de 2020 présente un plan ambitieux visant à transformer le système alimentaire américain en utilisant la crise du COVID comme prétexte.

Le document, intitulé « Reset The Table : Meeting the Moment to Transform the U.S. Food System », a été publié peu après que le Forum économique mondial (FEM) a annoncé son programme Great Reset, quelques mois après que le COVID a été déclaré urgence nationale.

« Si le Covid-19 et la récession économique qui en a résulté ont aggravé et rendu plus évidentes les conséquences négatives du système alimentaire, la pandémie ne les a pas créées et sa fin ne les résoudra pas. Le Covid-19 a cependant renforcé à la fois l’impératif et l’opportunité de s’attaquer à ces défauts et à ces limites une fois pour toutes. Le moment est venu de transformer le système alimentaire américain », indique le document.

Le document poursuit en disant que le système alimentaire américain doit être saisi et réorganisé au nom de la « justice sociale », de la « protection de l’environnement » et de « l’équité ».

Notamment, bien que le document décrive la nécessité pour les Américains d’avoir une « alimentation saine » grâce à une « agriculture durable », il ne mentionne pas le mot « biologique », et le mot « naturel » n’est utilisé qu’en relation avec les « catastrophes naturelles ».

Qu’entend donc la Fondation Rockefeller par « alimentation saine » ?

Si l’on en croit le « Great Reset » du FEM, une « alimentation saine » est l’euphémisme mondialiste pour une alimentation à base de plantes, d’insectes et d’eau potable recyclée.

« D’ici 2050, l’approvisionnement alimentaire mondial devra nourrir 2 milliards de personnes supplémentaires. L’élevage d’insectes pour l’alimentation humaine et animale pourrait offrir une solution écologique à la crise alimentaire imminente« , indique un article du FEM datant de 2021.

Les insectes sont une source alternative de protéines crédible et efficace qui nécessite moins de ressources que l’élevage conventionnel. Des études suggèrent que pour la même quantité de protéines produites, les insectes, les vers de farine en particulier, nécessitent beaucoup moins de terres que les autres sources de protéines animales. Une étude sur les grillons suggère qu’ils sont deux fois plus efficaces pour convertir les aliments en viande que le poulet, au moins quatre fois plus efficaces que les porcs et 12 fois plus efficaces que les bovins.

Le document de la Fondation Rockefeller appelle à « de nombreux changements dans les politiques, les pratiques et les normes » pour atteindre son objectif de transformation de l’approvisionnement alimentaire des États-Unis, y compris la surveillance en ligne et la collecte de données pour suivre les habitudes alimentaires du peuple américain.

Les plateformes de données et de technologies, nouvelles et existantes, pourraient aider à agréger les signaux de la demande dans le secteur alimentaire caritatif, permettre des contacts dignes avec les utilisateurs finaux et faciliter des transactions plus efficaces sur le marché entre les fournisseurs, les intermédiaires et les bénéficiaires.

Quarante-deux millions d’Américains n’ont pas l’accès au haut débit qui est essentiel pour passer à l’inscription en ligne, à l’achat en ligne de nourriture, à l’achat direct de la ferme au consommateur, à la télémédecine, aux téléconsultations, ainsi qu’à l’éducation, aux finances et à l’emploi. Il s’agit d’une lacune fondamentale en matière de résilience et d’équité, et nous devons la combler de toute urgence.

Pour que cette proposition d’ingénierie sociale de la Fondation Rockefeller se concrétise, une crise majeure est nécessaire pour aggraver les problèmes créés par les gouvernements qui bloquent les chaînes d’approvisionnement avec les confinements relatifs au COVID et les obligations en matière de vaccins.

C’est peut-être la raison pour laquelle des institutions telles que le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, les Nations unies, la Banque d’Angleterre et le FEM mettent en garde contre une crise alimentaire mondiale dévastatrice qui pourrait survenir dans 3 à 6 mois, en invoquant le conflit ukrainien et la persistance des politiques du COVID.

« L’Ukraine n’a fait qu’aggraver une catastrophe par-dessus une catastrophe », a déclaré David M. Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations unies. « Il n’y a aucun précédent, même proche de cela, depuis la Seconde Guerre mondiale ».

« Si vous pensez que nous avons l’enfer sur terre maintenant, préparez-vous », a-t-il ajouté.

Joe Biden lui-même a averti en mai que les pénuries alimentaires allaient « être réelles ».

Cela semble être un exemple de la dialectique hégélienne, un modèle problème-réaction-solution que les mondialistes utilisent pour imposer leur programme au monde.

Ils provoquent une crise alimentaire en fermant les voies d’approvisionnement, en réduisant les quotas de bétail et en imposant des sanctions sur la Russie en matière de carburant et d’engrais, attendent le tollé général, puis introduisent une « solution » pour transformer la façon dont les Américains accèdent à la nourriture et la mangent.

Pour quelle autre raison les gouvernements fermeraient-ils des fermes dans un contexte de crise alimentaire imminente, même au nom du « changement climatique » ?