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Sanction : La chute de BoJo, le clown a fait son temps pour les élites (Bruno Bertez)

La chute de BoJo, le clown a fait son temps pour les élites.

By brunobertezautresmondes 

brunobertez.com

4 min

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Le clown BoJo est tombé.

Il est tombé.

Au total, 51 fonctionnaires avaient démissionné jusque-là.

Boris Johnson a tenté de conclure un marché. Il a proposé de démissionner de la tête du Parti conservateur mais a souhaité rester Premier ministre jusqu’à la réunion du parti conservateur en octobre.

On lui a dit que ce n’était pas possible.

The Economist a fait cette déclaration en le mettant en première page :
plus gros

L’affaire va maintenant suivre son cours normal.

. Le clown a démissionné de son poste de chef du parti. Le parti entame immédiatement le processus d’élection d’un nouveau chef qui est ensuite invité par la reine à former un cabinet et à devenir Premier ministre.

La BBC a fourni les détails :Selon les règles actuelles, les candidats ont besoin du soutien de huit députés conservateurs pour se présenter. Une fois que tous les candidats se seront déclarés – s’il y a plus de deux candidats – les députés conservateurs organiseront une série de votes jusqu’à ce qu’il n’en reste plus que deux.

  • au premier tour, les candidats doivent obtenir 5% des voix pour rester en lice (actuellement 18 députés)
  • au second tour, ils doivent obtenir 10% (actuellement 36 députés)
  • aux tours suivants, le candidat ayant obtenu le moins de voix est éliminé

Lorsqu’il ne reste plus que deux députés, tous les membres du Parti conservateur du pays – donc pas seulement les députés – voteront pour désigner le vainqueur.

Le calendrier de chaque concours est décidé par le « comité de députés d’arrière-ban » de 1922, et le comité pourrait voter pour modifier les règles avant que le concours n’ait lieu.

Un sondage actuel indique que les membres du parti favoriseraient l’actuel secrétaire à la Défense Ben Wallace. Mais cela ne signifie pas qu’ils feront de lui l’un des deux candidats à voter, car les députés ont leur mot à dire sur ce choix.

Johnson peut essayer de faire élire quelqu’un qui serait pire que lui. Liz Truss dans cette hypothèse est une bonne candidate pour ça.

Le processus sera, comme d’habitude, une affaire très sale – nasty- des couteaux seront sortis pour poignarder certains candidats, des accords seront conclus, des faveurs seront promises et ne seront pas retenues, les gens seront trompés.

Il se peut qu’un nouveau dirigeant change l’orientation politique de la Grande-Bretagne vers une orientation plus saine, du moins en ce qui concerne les sanctions mais c’est peu vraisemblable.

Lorsque la Russie a lancé l’opération spéciale en Ukraine, Nathaniel Rothschild a exigé que les politiciens britanniques arrêtent Poutine et la Russie. Boris Johnson a été la bonne personne au bon endroit au bon moment. Il a fait un « travail exemplaire » pour faire avancer la politique de ses sponsors, il est temps qu’il laisse la place pour continuer dans la même ligne mais sous une forme plus acceptable..

La politique britannique est enracinée, c’est un choix profond qui ne va pas se modifier avec le départ de BoJo.

L’intervention désastreuse et va-t-en guerre extremiste de Johnson en Ukraine a contribué à déclencher la crise économique qui l’a fait tomber.

Mais il est peu probable que nous voyions un changement dans le soutien britannique à l’ukrainien Zelensky, car la pression en ce sens vient de Washington DC. Depuis le Brexit, la Grande Bretagne a choisi la Grande Politique, c’est à dire l’alignement forcené sur les ambitions impériales américaines afin de se tailler la part du lion dans le partage des miettes de l’Empire. Certains pensent même à juste titre que la politique étrangère américaine animée par la volonté de domination mondiale est en fait une politique d’origine Anglo saxonne …

L’objectif final de la guerre en cours est un changement de régime en Russie.

La conséquence première est pour l’instant un changement de régime aillleurs, chez l’un des belligérants les plus acharnés..

Boris selon moi n’est que le premier d’une longue série à tomber sur les fortes augmentations de prix que les sanctions « occidentales » contre la Russie ont provoquées.

BRUNO BERTEZ

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