Rachel (Richard) Levine – Amiral, transgenre, secrétaire adjoint à la Santé, – dans une interview avec MSNBC le 18 juillet 2022

Journaliste : Récemment, vous avez appelé à la rédaction de lois et à des déclarations publiques basées sur des preuves scientifiques et un sentiment de compassion, pas de spéculation . Vous avez récemment interagi avec des jeunes transgenres de Floride, dites-nous de quoi vous avez parlé avec eux ?

R. Levin : Les jeunes transgenres sont très vulnérables. Ils sont persécutés et intimidés dans les écoles où ils vivent. Ils font maintenant l’objet d’attaques à motivation politique en raison des actions de certains États dirigées contre eux. Ces actions ne sont pas fondées sur la science, elles sont politiquement motivées.
C’est pourquoi nous avons besoin d’élargir les possibilités d’utilisation des bloqueurs de puberté par rapport à ces enfants et de les opérer selon le sexe approuvé .

C’est du vrai fascisme libéral. Quelqu’un va « affirmer » le sexe de l’enfant, bloquer la puberté naturelle, puis effectuer une opération de mutilation.

Rachel Levine affirme que l’accès des jeunes aux « soins d’affirmation du genre » ne devrait pas être limité

PAR JADE· PUBLIÉ 20 JUILLET 2022 · MIS À JOUR 20 JUILLET 2022 Aube Digitale

La secrétaire adjointe à la santé Rachel Levine a déclaré lundi que les États-Unis ne devraient pas limiter l’accès des jeunes aux « soins d’affirmation du genre ».

Les commentaires de Levine sont intervenus après qu’un juge fédéral a mis un terme la semaine dernière aux obligations de l’administration Biden qui exigent que les personnes transgenres puissent accéder aux salles de bain, aux vestiaires et aux équipes sportives correspondant à leur identité de genre préférée.

« Les jeunes trans sont vulnérables », a déclaré Levine à Andrea Mitchell lors d’une interview lundi sur MSNBC. « Nous voulons vraiment fonder notre traitement et affirmer, soutenir et responsabiliser ces jeunes, et non pas limiter leur participation à des activités telles que le sport, et même limiter leur capacité à suivre un traitement d’affirmation de genre dans leur État. »

 

Au cours de l’interview, Levine a reconnu que les jeunes transgenres sont prédisposés aux problèmes de santé mentale, mais a soutenu que cela provient de l’intimidation, et non du fait que la personne est transgenre.

« Il n’y a rien d’inhérent au fait d’être transgenre ou à la diversité des genres qui prédispose les jeunes à la dépression ou à l’anxiété, c’est le harcèlement et l’intimidation », a insisté Mme Levine. « Maintenant, ils subissent des attaques politiquement motivées par des actions de l’État », a-t-elle ajouté. « Ce n’est pas basé sur des données, ces actions sont motivées politiquement ».

Cependant, tout comme Levine tente de défier ses détracteurs en examinant minutieusement leurs données, ces détracteurs, comme le chirurgien général de Floride Joseph Ladapo, ont soutenu la même chose au sujet des affirmations de Levine, insistant sur le fait que ses opinions sont basées sur des données faibles et défectueuses.

« Les examens systématiques sur le traitement hormonal des jeunes montrent une tendance à la faible qualité des preuves, à la petite taille des échantillons et à un risque moyen à élevé de biais », a écrit le département de la santé de Floride dans un mémo.

« Un article publié dans l’International Review of Psychiatry affirme que 80 % des personnes qui cherchent à obtenir des soins cliniques perdront leur désir de s’identifier au sexe non naturel », poursuit le mémo. « Une revue conclut que ‘les traitements hormonaux pour les adolescents transgenres peuvent atteindre les effets physiques escomptés, mais les preuves concernant leur impact psychosocial et cognitif font généralement défaut’. »

Actuellement, quatre États – Alabama, Arkansas, Arizona et Texas – ont adopté des restrictions interdisant aux mineurs de recevoir certains traitements de transition de genre. Cependant, trois de ces lois étatiques (Alabama, Arkansas et Texas) ont été bloquées par des décisions de justice, et la loi de l’Arizona n’entrera pas en vigueur avant l’année prochaine.

Plus d’une douzaine d’autres États envisagent également des lois visant à restreindre l’accès des mineurs aux thérapies de transition sexuelle.

Le mois dernier, le ministère de la Justice (DOJ) a indiqué qu’il avait déposé des « déclarations d’intérêt » dans des procès intentés dans tout le pays pour contester les lois des États visant à interdire aux mineurs de recevoir des « soins d’affirmation du genre ».

« Le Département of Justice des États-Unis (DOJ) s’engage à veiller à ce que les jeunes transgenres, comme tous les jeunes, soient traités équitablement et avec dignité, conformément à la loi fédérale », a écrit le DOJ de Biden dans une lettre adressée en mars aux procureurs généraux des États. « Les lois et les politiques des États qui empêchent les parents ou les tuteurs de suivre l’avis d’un professionnel de la santé concernant les soins médicalement nécessaires ou autrement appropriés pour les mineurs transgenres peuvent porter atteinte aux droits protégés par les clauses de protection égale et de procédure régulière du quatorzième amendement ».

Traduction de Fox 4 Beaumont par Aube Digitale