Lindsay a déclaré lors d’une récente interview au programme « The Nation Speaks » de NTD que le système de critères ESG a été initialement conçu comme un moyen pour les investisseurs de suivre la probabilité qu’une société soit un bon investissement à long terme.

« Au début des années 2000, quelques investisseurs activistes à forte sensibilité sociale se sont réunis et ont eu l’idée que les entreprises qui n’avaient pas de politique environnementale, de responsabilité sociale ou de gouvernance d’entreprise étaient probablement de mauvais investissements à long terme », a-t-il déclaré.

James Lindsay estime que le concept ESG était suspect dès le départ et qu’il n’est pas certain que des scores plus élevés se traduisent par une bonne rentabilité à long terme pour les sociétés participantes.

Pire encore, il affirme qu’au fil du temps, les critères ESG ont été détournés et « militarisés » par les « guerriers de la justice sociale ».

« Ils ont le pouvoir de l’utiliser comme une arme financière sur la tête de toute société qui ne fait pas ce qu’ils veulent qu’elle fasse », a-t-il déclaré, en parlant d’une « militarisation flagrante ».

« En fait, c’est du racket, voilà ce que c’est, c’est juste du racket criminel, en utilisant comme mécanisme ce qui ressemble à un outil de mesure responsable. Ainsi, personne n’est directement responsable de l’engagement dans ce qui est vraiment un racket de la mafia sur les entreprises », a-t-il affirmé.

Le manque de transparence dans la manière dont les critères ESG sont déterminés est une porte ouverte aux abus, a ajouté M. Lindsay.

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Plus troublant encore est l’argument de Lindsay selon lequel l’ESG s’inscrit dans un « programme mondial plus large » qui, selon lui, veut rendre l’Occident pauvre en énergie – au profit de pays comme la Chine – et comme moyen de contrôle social.

« Ils veulent mettre en œuvre exactement le même système de contrôle parce qu’ils voient que cela fonctionne pour contrôler les gens en Chine », ajoutant que, selon lui, « l’élite du pouvoir » en Occident « veut souvent contrôler les gens. »

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« Et donc ils utiliseraient cela comme un outil pour essayer d’avoir un seul gouvernement mondial », a déclaré Lindsay.

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Insider Intelligence estime qu’en 2022, il y avait 41 000 milliards de dollars d’actifs ESG sous gestion dans le monde.

D’ici 2025, ce chiffre devrait atteindre 50 000 milliards de dollars.

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale