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Mondialisme : Le NYT est critiqué pour son article suggérant que le cannibalisme a un temps et un lieu/Déjà en 2019 un scientifique suédois préconise le cannibalisme pour lutter contre le changement climatique

Le NYT est critiqué pour son article suggérant que le cannibalisme a un temps et un lieu

Un article du New York Times a provoqué un tollé sur les médias sociaux, beaucoup accusant le journal de tenter de normaliser le cannibalisme.

Intitulé « Un goût pour le cannibalisme ? », cet article bizarre a été publié dans la section Style du NYT par Alex Beggs samedi. Alors qu’il était consacré à la représentation du cannibalisme dans la culture moderne, certains lecteurs ont été choqués de voir un article sérieux suggérant que le cannibalisme « a un temps et un lieu ».

 

Entre autres exemples, l’auteur mentionne une scène macabre imaginée par la romancière Chelsea G. Summers (qui a inspiré son roman « A Certained Hunger »), où une femme mange le foie de son défunt petit ami sur des toasts.

« Il s’avère que le cannibalisme a un temps et un lieu. Dans les pages de certains livres récents à vous retourner l’estomac, et sur les écrans de télévision et de cinéma, Mme Summers et d’autres suggèrent que ce temps est maintenant », indique l’article.

L’article mentionne plusieurs émissions et films mettant en scène des personnes qui dévorent de la chair humaine. Mme Beggs cite Ashley Lyle, scénariste de la série Yellowjackets, qui présente des scènes graphiques de cannibalisme. Elle a suggéré que la pandémie mondiale, les troubles politiques, le changement climatique et les fusillades dans les écoles « peuvent alimenter le désir d’histoires de cannibalisme aujourd’hui ».

« J’ai l’impression que l’impensable est devenu pensable et que le cannibalisme est tout à fait dans la catégorie de l’impensable », a affirmé Mme Lyle.

L’article a suscité une tempête de commentaires sur les médias sociaux, certains se demandant s’il s’agissait d’une parodie, d’autres reprochant au journal d’essayer d’attirer plus de lecteurs par le biais du « clickbait » – ou se moquant simplement de l’article avec des mèmes.

Déjà en 2019 un scientifique suédois préconise le cannibalisme pour lutter contre le changement climatique

– Un comportementaliste suédois pense que le cannibalisme deviendra nécessaire en raison des effets du changement climatique.
– Il a fait la présentation controversée à la télévision suédoise au cours de la conférence sur le thème « le futur de l’alimentation » à Stockholm.
– Le scientifique reconnaît les nombreux tabous que cette idée devra surmonter.

C’est déjà Halloween ? Un scientifique suédois a fait sensation en affirmant que pour enrayer les effets néfastes des changements climatiques, les humains doivent commencer à se dévorer mutuellement. Bien sûr, il n’appelle pas au cannibalisme total comme on l’a pratiqué tout au long de l’histoire. Il pense plutôt que si nous nous débarrassons de certains tabous très évidents, nous pourrions envisager de manger des cadavres humains.

En parlant du Sommet de la Gastronomie centré sur « l’alimentation du futur » à la télévision suédoise, le comportementaliste et stratège marketing Magnus Söderlund de la Stockholm School of Economics a proposé que pour vraiment prendre en compte les effets du changement climatique, nous devons « réveiller l’idée » que manger de la chair humaine soit une option dans le futur et que nous devrions en discuter.

Söderlund a profité de son interview à la télévision publique suédoise TV4 pour faire une présentation powerpoint intitulée« Pouvez-vous imaginer manger de la chaire humaine ? » avec des thèmes tels que « le cannibalisme est-il la solution à la durabilité alimentaire de l’avenir » et « sommes-nous des êtres humains trop égoïstes pour vivre durablement ? »

Le scientifique a reconnu les tabous « conservateurs » qui existent depuis l’antiquité contre la consommation de chair humaine et considère cela comme le principal obstacle à la diffusion de cette idée. D’un autre côté, M. Söderlund a fait valoir que nos futures sources de nourriture se raréfieraient probablement de plus en plus. Il faudrait donc que les gens sortent des sentiers battus pour se nourrir, en considérant les animaux de compagnie, les insectes comme les sauterelles et les vers. C’est aussi là que les humains entrent en jeu. Le scientifique pense que si les gens étaient présentés petit à petit au concept d’ingérer de la chair humaine, il y aurait assez de curieux.

La réticence que l’homme doit surmonter pour considérer de manger d’autres humains est liée à l’égoïsme, selon le scientifique. Mais en tant qu’expert en comportements, il pense que les gens peuvent finalement être « dupés » pour « prendre les bonnes décisions ».

En effet, après la présentation de Söderlund, 8% du public a levé la main lorsqu’on lui a demandé s’il était prêt à essayer la chair humaine. Le scientifique lui-même est aussi ouvert à « au moins y goûter ».

Et si vous n’êtes toujours pas assez dégoûté de toute cette entreprise, il y a un terme à noter dans cet article, appelé « mannisko-kötts branschen ». Cela signifie « l’industrie de la chair humaine ». Espérons que ça ne va pas vraiment venir.

Entre-temps, Söderlund prévoit d’organiser d’autres séminaires sur son idée.

Traduction de Big Think par Aube Digitale

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