Le Forum économique mondial a récemment suggéré que les « bulles spatiales » peuvent être utilisées pour bloquer le soleil et ainsi réduire le changement climatique.

Mettant en avant une étude réalisée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology, l’entité a expliqué le mois dernier que le projet de « géo-ingénierie » vise à renvoyer une partie du rayonnement solaire dans l’espace. Selon le groupe, ce dispositif, qui couvre une superficie équivalente à celle du Brésil, ne présenterait probablement « aucun risque » de perturber les écosystèmes de la planète en raison de son déploiement dans l’espace plutôt que dans l’atmosphère.

Les bulles, faites d’une fine matière plastique, seraient fabriquées dans l’espace et positionnées au point de Lagrange L1, où les forces gravitationnelles entre la Terre et le soleil s’annulent.

Selon un communiqué de presse du MIT, « cette proposition répond à de nombreuses questions : Comment concevoir le meilleur matériau pour que les bulles résistent aux conditions de l’espace ? Comment fabriquer et déployer ces bulles dans l’espace ? Comment rendre le bouclier entièrement réversible ? Quels sont les effets potentiels à long terme sur l’écosystème de la Terre ? »

Le Forum économique mondial, dirigé par l’économiste allemand Klaus Schwab depuis 1971, est une entité internationale non gouvernementale basée à Genève, en Suisse. Le groupe organise un sommet annuel qui réunit des dirigeants d’entreprises et de gouvernements pour discuter des approches à adopter pour gérer l’ordre mondial.

« L’avenir n’est pas un phénomène isolé. L’avenir est construit par nous, par une communauté puissante comme vous ici dans cette salle », a déclaré M. Schwab lors du sommet de cette année. « Nous avons les moyens d’améliorer l’état du monde. Mais deux conditions sont nécessaires. La première est que nous agissions tous en tant que parties prenantes de communautés plus larges, que nous ne servions pas seulement notre intérêt personnel mais que nous servions la communauté. C’est ce que nous appelons la responsabilité des parties prenantes. Et deuxièmement, que nous collaborions. »

Schwab a soutenu en 2020 que le monde a besoin d’une « Grande Réinitialisation » sur le capitalisme. « Chaque pays, des États-Unis à la Chine, doit participer, et chaque industrie, du pétrole et du gaz à la technologie, doit être transformée », a-t-il écrit.

Les manifestants contre le changement climatique ont commencé à vandaliser des chefs-d’œuvre dans le but d’attirer l’attention sur leurs politiques environnementales. Au début du mois, des manifestants ont collé leurs mains sur une copie de « La Cène » de Léonard de Vinci dans un musée de Londres. En mai, un activiste travesti a jeté du gâteau sur la « Joconde », tandis que deux activistes ont collé leurs mains sur un tableau de Vincent van Gogh dans un musée de Londres le mois dernier.

Source : The Daily Wire – Traduit par Anguille sous roche

Imaginez une crème solaire, mais pour toute la planète.

C’est à peu près ce que propose une équipe de chercheurs du MIT pour éviter une nouvelle catastrophe due au changement climatique, à ceci près que leur forme de « protection solaire » consiste en un ensemble de bulles spatiales géantes faisant office de barrière entre la Terre et le Soleil.

Mené par le Sensible Cities Lab du MIT, le projet, surnommé « Space Bubbles », pose une question sensée à laquelle il apporte une réponse farfelue : « Si le changement climatique est déjà allé trop loin, quelles pourraient être nos solutions d’urgence ? »

L’une de ces mesures d’urgence, suggère le consortium dans un communiqué de presse, comprend ce qu’ils appellent la « géo-ingénierie solaire », un domaine de recherche très théorique et peu étudié « visant à refléter une fraction de la lumière solaire arrivant sur la Terre ».

L’hypothèse, certes spéculative, des scientifiques est simple dans son principe : lancer des engins spatiaux qui érigeraient des bulles de film transparent entre le Soleil et la Terre.

« Comme les bulles peuvent être intentionnellement détruites en rompant leur équilibre de surface, poursuit l’annonce, cela rendrait la solution de géo-ingénierie solaire totalement réversible et réduirait considérablement les débris spatiaux. »

Ces bulles, notent les chercheurs, pourraient probablement être fabriquées à partir d’un film mince et transparent de « silicium fondu » et d’un autre matériau, et seraient mieux placées au point de Lagrange [comme le James Webb !] entre le Soleil et la Terre, ce qui leur permettrait de rester sur une orbite stable par rapport à la Terre.

Vérification mathématique

Bien que le concept soit littéralement extravagant, les calculs sont corrects. Comme le notent les chercheurs, « si nous dévions 1,8 % du rayonnement solaire incident avant qu’il n’atteigne notre planète, nous pourrions inverser complètement le réchauffement climatique actuel ».