International Man : Les confinements liés au COVID ont créé un terrible précédent.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié ce qu’ils appellent un “avertissement terrible”. Ils disent qu’il y aura une augmentation de 5% des émissions de carbone à mesure que les économies mondiales rouvriront après les fermetures de COVID et que ce sera “tout sauf durable” pour l’environnement. Cela implique que les fermetures ont été bonnes pour l’environnement et que le retour à la normale est mauvais.

Il y a également eu un flot d’articles dans les médias grand public préconisant l’utilisation des confinements pour lutter contre le soi-disant changement climatique.

Pensez-vous que les confinements liés au COVID pourraient devenir des confinements liés au changement climatique ?

Doug Casey : Sans exception, presque tout ce qu’ils disent dans ces articles est soit un mensonge manifeste et intentionnel, soit simplement factuellement incorrect. Les choses qui sont au mieux controversées sont présentées comme des faits incontestables.

Permettez-moi d’abord de réitérer quelques faits sur le COVID.

Il est difficile d’en être sûr car tout est devenu hautement politisé, mais le COVID lui-même ne semble pas plus grave que la grippe asiatique, la grippe de Hong Kong, la grippe aviaire ou la grippe porcine qui sont apparues et disparues au cours des dernières décennies et ne sont même pas comparables à distance. à la grippe espagnole de 1918.

Les chiffres montrent que le COVID est un risque pour les personnes de plus de 70 ans, les obèses et les malades, mais un non-problème médical pour tout le monde. C’est pourquoi l’âge moyen des personnes décédées est de 80 ans, même s’il semble que tous ceux qui meurent avec le virus dans leur système sont signalés comme une statistique, même s’ils meurent d’un accident de voiture ou d’une crise cardiaque. Les personnes ne présentant aucun symptôme sont néanmoins répertoriées comme «cas» si elles échouent au test PCR trop sensible et très coûteux.

Nous pourrions nous demander : « Qu’y a-t-il derrière cette folle hystérie grippale, qui restructure radicalement les paysages politiques et économiques du monde ? Et pourquoi maintenant ? Cela semble très curieusement coïncider avec quelques autres phénomènes.

La première est que le monde est au bord d’une dépression incroyablement dévastatrice en raison de la création insensée d’unités monétaires partout dans le monde par les banques centrales. La fausse hystérie COVID – et, oui, je crois qu’elle est à 80 % fausse – est-elle utilisée comme excuse pour l’effondrement à venir, un moyen de récuser les responsables des politiques économiques insensées à l’origine de la dépression ? En d’autres termes, l’hystérie COVID est-elle une  force majeure artificiellement construite  utilisée pour détourner l’attention de la véritable cause de la Grande Dépression ?

Un autre phénomène est que l’hystérie COVID s’est avérée un excellent moyen d’effrayer le public partout. Les gens terrifiés exigent des dirigeants « forts » et des contrôles stricts. C’est une aubaine pour le genre de personnes qui entrent au gouvernement, soucieuses de n’importe quelle excuse pour s’auto-agrandir et prendre plus de pouvoir. “Ne laissez jamais une crise grave se perdre” est un principe de fonctionnement des powermongers depuis le premier jour. Et la guerre est la forme de crise la plus grave. N’oubliez pas ce que disait Randolf Bourne en 1914 : « La guerre est la santé de l’État. Mais une vraie guerre avec un vrai ennemi est toujours risquée et peut ne pas toujours être faisable. Alors les powermongers créent de fausses guerres. Pour mener une guerre, quelle qu’elle soit, il faut un État qui l’organise et la légitime.

La première grande guerre bidon de mémoire d’homme a été la guerre contre la pauvreté de Lyndon Johnson – les pauvres ont perdu. Puis vint la guerre contre la drogue de Richard Nixon. Ensuite, Baby Bush a déclaré la guerre au terrorisme. Ils sont tous toujours en cours, mais il semble temps pour une guerre sur deux fronts. Une guerre contre le réchauffement climatique combinée à une guerre contre le COVID sera ultra-efficace pour engendrer la peur chez  Boobus americanus . Ils disent que le réchauffement climatique peut détruire la planète et que le COVID peut tuer tout le monde. Une combinaison infaillible. Ils sont certains d’obtenir un large soutien de la part des suspects habituels.

En prime, il existe une très forte corrélation entre ceux qui soutiennent l’hystérie COVID et ceux qui soutiennent l’agenda du changement climatique. Et tous deux prétendent avoir un nouvel allié, « la science », pour vendre les guerres aux chimpanzés effrayés. Pas seulement aux États-Unis, mais partout dans le monde. Ces deux nouvelles guerres feront ressortir le pire en chacun, partout.

Une fois que vous avez lavé leur vernis social, la patine de la civilisation, vous découvrez que les humains sont tribaux. Mettez-les en groupes et ils reviennent au plus petit dénominateur commun – ils agissent comme nos ancêtres et parents anthropoïdes. Excitez les gens, hurlez et haletez comme des chimpanzés, et ils sont impatients de faire la guerre à une chose après l’autre. Imaginez-les comme les anthropoïdes contestant l’abreuvoir dans  “2001 : l’Odyssée de l’espace”. « Le conflit leur donne un sentiment de solidarité et donne un sens à leur vie.

C’est particulièrement vrai des humains avec des vues collectivistes, c’est-à-dire, des gauchistes et des fouineurs. Dans le monde d’aujourd’hui, ils incluent les «réveillés», les guerriers de la justice sociale, les progressistes, les partisans du BLM, Antifa et, bien sûr, les socialistes, les communistes, les marxistes et tous leurs compagnons de route. Ce sont tous des puritains motivés pour contrôler les autres humains. La gauche a toujours été ainsi, bien qu’elle se déguise parfois en pro-liberté pour séduire les naïfs.

Par exemple, dans les années 60, la gauche était pro-drogue. Mais ce n’est pas parce qu’ils étaient pour la liberté personnelle ou parce qu’ils croyaient que vous avez le droit de faire ce que vous voulez avec votre propre corps. Ils étaient pro-drogues parce que la consommation généralisée et irresponsable de drogues peut détruire la civilisation.

Même lorsque la gauche semble avoir de bonnes intentions, ce n’est pas le cas. Par exemple, la gauche était contre la guerre du Vietnam. Ce n’était pas parce qu’ils étaient anti-guerre, mais parce que la guerre était contre leurs camarades communistes. C’était intelligent, dans les deux cas montrant les républicains comme stupides, contraires à l’éthique et hypocrites.

Aujourd’hui, la gauche, dans ses diverses incarnations, est tout à fait pour les blocages COVID. Ceux-ci se transformeront en blocages du changement climatique. Les deux agiront pour compromettre la liberté humaine – encore plus que les guerres bidon précédentes. Il est ironique que le mot « verrouillage » ait été utilisé principalement dans les prisons – c’est plutôt révélateur de la direction que prennent le monde en général et les États-Unis en particulier.

International Man : Quelles sont les chances que les blocages climatiques fonctionnent si et quand les gouvernements les essaient ?

Doug Casey : Les confinements liés au changement climatique fonctionneront. Pourquoi ne devraient-ils pas? Les verrouillages COVID ont fonctionné à merveille. Ils fonctionneront encore mieux parce qu’ils ne visent pas seulement à sauver quelques personnes âgées et malades, mais la planète elle-même. Les gens ont subi un lavage de cerveau pour devenir des éco-guerriers verts pendant des décennies. Les enfants traitent particulièrement le changement climatique et le verdisme comme une nouvelle religion et le prennent beaucoup plus au sérieux que ce qui reste du christianisme. Yahweh est remplacé par Gaïa.

Les gens qui ne voient pas que les guerres contre la pauvreté, la drogue et le terrorisme n’étaient en réalité que des arnaques stupides sont totalement d’accord avec les nouvelles arnaques, les guerres contre le virus et le changement climatique. Ce sont les mêmes personnes qui font les mêmes faux arguments de bienfaiteurs. La popularité de Greta Thunberg est révélatrice. Elle est devenue une icône pour les gens qui soutiennent tout ce syndrome. C’est troublant parce qu’elle est si pathologiquement en colère. Les gens ne se soucient pas qu’elle soit légèrement psychotique, hautement endoctrinée et irrationnelle. C’est un signe de la dégradation de la société qu’un adolescent autiste et dérangé puisse être un héros international.

Je pense que c’est une transition naturelle pour passer des blocages COVID aux blocages liés au changement climatique. Bien que les éco-guerriers finissent par voir le COVID comme une bonne chose, car ils détestent en fait les humains et aimeraient voir Gaia en être débarrassé.

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, je considère à la fois le COVID et le réchauffement climatique comme des manies largement exagérées. Les virus deviennent viraux ; tout le monde les attrape et devient immunisé. C’est la fin de l’histoire à moins que le virus ne soit artificiel et destiné à éliminer la population. Tout est possible dans un monde où la technologie progresse de façon exponentielle tandis que l’éthique fait marche arrière. À défaut, COVID disparaîtra. Bien sûr, ils peuvent proposer un COVID 2.0, COVID 3.0, etc., selon les besoins.

Quant au réchauffement climatique, personne ne connaît son degré de réalité avec certitude – ce ne sont que des conjectures. Mais le danger d’une nouvelle ère glaciaire est au moins aussi grand que la poursuite du réchauffement climatique. La seule chose certaine, c’est que le public, propagandisé par l’élite, ne peut rien remettre en contexte.

La dernière période glaciaire ne s’est terminée qu’il y a 12 000 ans. Et depuis, le globe se réchauffe plus ou moins. Le public ignore qu’il y a eu des dizaines de périodes glaciaires, d’une durée de 50 à 100 000 ans, tout au long de la période du Pléistocène. Il n’y a aucune raison de croire que celle qui s’est terminée il y a 12 000 ans était la dernière ; nous sommes actuellement dans un interglaciaire. Les périodes glaciaires passées ont duré plusieurs millions d’années.

International Man :  The Guardian  a récemment publié un  article  intitulé “Pourquoi Gengis Khan était bon pour la planète”.

L’article précise :

“Ses armées mongoles meurtrières étaient responsables du massacre de pas moins de 40 millions de personnes. Aujourd’hui encore, son nom reste synonyme de brutalité et de terreur. Mais mon garçon, Gengis était vert.

Cela semble impliquer que la réduction de la population par le meurtre de masse était bonne pour la planète. Que pensez-vous de ceci?

Doug Casey : C’est une excellente citation de l’article.

La psychologie odieuse de son auteur frôle le criminel. Il poursuit en disant: “C’est une notion intrigante, certainement” – ce qui signifie qu’il pense en fait que ce n’est peut-être pas une mauvaise idée d’éliminer un pourcentage significatif de la population.

J’espère qu’il se sacrifiera pour le climat, même si c’est peu probable puisqu’il se considère probablement comme faisant partie de l’élite qui devrait être préservée parce qu’il est idéologiquement pur et politiquement fiable.

Ces personnes ont le maquillage psychologique de Pol Pot. Au Cambodge, dans les années 70, tous ceux qui n’étaient pas des ouvriers aux mains calleuses étaient liquidés, c’est ce qu’ils faisaient avec environ un quart de la population.

Pol Pot, Staline et Mao, ainsi que Gengis Kahn, sont des idoles pour ces gens parce qu’ils pensent tous de la même manière. En fait, ils détestent la race humaine. Et les gens sont si stupides qu’ils louent leurs destructeurs. J’ai une nouvelle pour eux : la vie est déjà méchante, brutale et assez courte. Nous n’avons pas besoin de criminels politiques pour aggraver les choses.

International Man : Alors que les États-Unis et d’autres pays occidentaux commettent un suicide économique et culturel, que pensez-vous qu’il arrivera à des pays comme la Chine, la Russie, le Brésil et d’autres ? Vont-ils suivre l’Occident ou suivre leur propre chemin ?

Doug Casey : Il est difficile de dire ce qui se passe réellement dans beaucoup de pays car la qualité des reportages est tellement mauvaise. Mais la tendance est mondiale.

En ce qui concerne le changement climatique, ces pays se moquent des Occidentaux pour leur naïveté, leur stupidité et leurs tendances autodestructrices. Ils ne le prennent pas au sérieux. C’est une autre raison pour laquelle le siècle prochain appartient à la Chine.

Il en va de même pour la Russie qui, malgré tous ses défauts, est fondamentalement un pays anti-réveil. On a dit – à juste titre – qu’il y a plus de communistes dans les universités américaines que dans toute la Russie.

Concernant le conseil en investissement, je m’intéresse beaucoup plus aux marchés boursiers chinois et est-asiatiques qu’aux marchés boursiers occidentaux. Il en va de même pour les marchés boursiers russes et d’Europe de l’Est, car ils n’ont pas été infectés par le virus du réveil. Ils en ont eu un sérieux combat des années 30 aux années 90, et cela leur a donné une certaine immunité. De plus, leurs marchés ne sont pas dans une bulle, comme ceux des États-Unis en particulier. Les pays qui ont accroché leur voiture au train choo-choo américain vont franchir le pas avec les États-Unis.

Ce n’est pas comme si la Chine et la Russie étaient des modèles d’intelligence et de probité, mais elles agissent bien plus intelligemment que les États-Unis.