La France s’intéresse au potentiel des exportations de gaz de Balhaf. L’Europe pourrait utiliser davantage d’exportations, la guerre de Russie limitant l’approvisionnement de l’Europe centrale.

 

Bien que le Yémen ne soit pas un grand exportateur de gaz dans le meilleur des cas, il n’exporte pratiquement rien pendant la guerre en cours. La France semble vouloir essayer de le faire passer de rien à quelque chose.

L’ancien ministre des affaires étrangères du Yémen, Abu Bakr al-Qirbi, a indiqué que la légion étrangère française pourrait être déjà arrivée dans la province yéménite de Shabwah :

L’ancien ministre a déclaré que la France « se prépare à exporter du gaz à partir de l’installation de Balhaf … à la lumière de l’augmentation des prix internationaux du gaz », et dans le but de réduire la dépendance de l’Europe à l’égard du carburant russe dans le contexte de la crise énergétique mondiale exacerbée par le conflit en Ukraine.

Avec toutes les complications et les combattants au Yémen, en particulier dans le sud, l’ajout de la Légion étrangère française ne semble guère être une recette pour le succès.

La Légion étrangère française est un corps d’armée composé de ressortissants étrangers, historiquement utilisé dans les aventures françaises à l’étranger. Elle a été utilisée avec parcimonie au cours des décennies qui ont suivi la fin de l’Afrique coloniale.

Il reste à voir avec qui la France s’aligne, car les Saoudiens et les Émirats arabes unis (EAU) sont les puissances de la région en question. Les Saoudiens soutiennent le gouvernement, les EAU les séparatistes, et de manière générale, les EAU ont empêché les exportations de Shabwa ces derniers temps, bien qu’il ne soit pas clair qu’ils s’y soient engagés.

 

Traduction d’AntiWar par Aube Digitale