Vers une pénurie mondiale de GNL? Le manque d’investissement dans le secteur est critique
By Laurens Bouckaert
fr.businessam.be
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D’ici 3 ans, les livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) pourraient venir à manquer, alors que la demande est amenée à rester élevée, voire à augmenter sans que des investissements conséquents soient mis en place pour y répondre.
Dans l’actu : Le Japon, en passe de devenir le principal importateur de GNL cette année, met en garde : la concurrence mondiale pour le gaz naturel liquéfié devrait s’intensifier au cours des 3 prochaines années, en raison d’un manque d’investissement dans l’approvisionnement.
- Les contrats de GNL à long terme démarrant avant 2026 ne pourront être remplis, selon une enquête réalisée par le ministre japonais du Commerce auprès de plusieurs entreprises, rapporte Bloomberg.
- Ces types de contrats sont essentiels pour les acheteurs, car ils leur assurent normalement un approvisionnement fiable durant des années, ainsi que des prix stables.
- Or, en raison d’une explosion de la demande et d’un manque d’investissement dans de nouveaux projets d’exportation, une pénurie de GNL est à craindre au cours des 3 prochaines années.
Contexte : Les livraisons de GNL des principaux exportateurs, notamment les États-Unis, ont explosé ces derniers mois, en raison d’une demande accrue de l’Europe.
- En réponse à l’invasion russe de l’Ukraine, l’Europe prévoit de se défaire des exportations énergétiques russes.
- Elle s’est donc massivement tournée vers le GNL pour remplir ses stocks de gaz en prévision de l’hiver, mettant sous pressions le marché.
- Or, les capacités des infrastructures actuelles des exportations de GNL sont limitées.
Concrètement : Sans investissement dans les projets d’exportation de GNL, l’approvisionnement mondial resterait restreint pendant des années, selon le ministère japonais du Commerce.
- Dès janvier 2025, le monde pourrait faire face à une pénurie de 7,6 millions de tonnes de GNL, soit l’équivalent d’un mois d’importation du Japon.
- Une situation qui va pousser les pays importateurs à une concurrence féroce, notamment sur le marché au comptant qui se négocie actuellement à près de trois fois le prix des contrats à plus long terme.
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